Olympiades 2028 : qualifier un ou deux sports collectifs comme objectif de l’Algérie
L’objectif de l’Algérie sera de qualifier un ou deux sports collectifs aux prochains Jeux Olympiques, prévus en 2028 à Los Angeles (Etats-Unis), a annoncé dimanche à Alger le Directeur général des Sports au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), Mustapha Hassani.
«Le sport algérien est relativement bien représenté aux Jeux Olympiques, particulièrement dans les sports individuels, comme l’athlétisme, la natation, le judo, le cyclisme, la lutte … etc. Lors de la dernière édition, clôturée depuis peu à Paris, le sport algérien a obtenu des résultats historiques, notamment en boxe et en gymnastique, à travers les médailles d’or d’Imène Khelif et Kaylia Nemour. Notre objectif sera donc d’essayer d’agrémenter cette participation avec un ou deux sports collectifs, en plus, lors de la prochaine édition», a indiqué le représentant du MJS, lors d’une conférence de presse, tenue conjointement avec le chef de la délégation, au siège du Comité olympique et sportif algérien (COA).
Concernant le bilan de la participation algérienne aux JO de Paris, Hassani a considéré qu’il était «prématuré d’en parler, particulièrement si on cherche à aborder la question de manière détaillée», car selon lui «les fédérations concernées n’ont pas encore présenté leurs propres bilans. A partir de là, on ne peut pas encore se prononcer», a-t-il ajouté.
Néanmoins, et abordant le sujet de manière globale, Hassani s’est permis de dire que «dans l’ensemble, la participation algérienne aux olympiades parisiennes a été satisfaisante». Il s’est basé entre autres sur le fait que «certaines nations comme la Roumanie ont engagé plus d’athlètes que l’Algérie, sans parvenir à décrocher la moindre médaille d’or».
De son côté, le Secrétaire général du COA, Kheireddine Barbari, a abondé dans le même sens, en rappelant certains faits importants au passage, comme le fait qu’en sport, il est pratiquement impossible de donner un pronostic fiable, car il ne s’agit pas d’une science exacte.
«Aucun athlète au monde ne peut garantir, avec certitude, qu’il va décrocher une médaille d’or, particulièrement aux Jeux Olympiques, car c’est le haut niveau, où beaucoup de paramètres entrent en jeu. Par contre, on peut se fixer des objectifs et travailler dur dans ce sens», a-t-il tenu à expliquer.
A ce propos, Barbari, qui préside également la Fédération algérienne de cyclisme (FAC), a insisté sur le fait que «la préparation aux prochains Jeux olympiques de 2028 commence dès maintenant, notamment, à travers la détection de nouveaux jeunes talents et leur prise en charge, pour qu’ils aient des médailles lors de ces joutes».
Parmi les jeunes talents évoqués par Barbari lors de cette conférence de presse, le demi-fondiste Haïthem Chenitef, et surtout la Chélifienne Nesrine Abed, ayant réalisé de très bonnes performances chez les moins de 18 ans.
Barbari a assuré au passage que «les hautes instances du sport national font tout pour protéger les athlètes et les mettre dans les meilleures conditions possibles» pour qu’ils se concentrent uniquement sur leur travail, comme cela a été le cas dernièrement à Paris.
En effet, pendant les JO-2024, certains athlètes comme Djamel Sedjati et Imène Khelif ont été victimes d’une campagne de déstabilisation, mais le staff administratif chargé de leur encadrement a bien fait son travail, en faisant front, ne laissant aucune de ces tentatives les atteindre.
«Nous avons engagé un groupe d’avocats pour suivre l’affaire Khelif, mais je ne peux pas en dire plus pour le moment car, comme vous le savez, dans ce genre de dossiers un minimum de discrétion est requis. Cela dit, l’opinion publique sera éclairée dès que cela sera possible», a promis Kheireddine Barbari.
L’Algérie a pris part aux JO de Paris-2024 (26 juillet – 11 août) avec un total de 45 athlètes. Elle a décroché un total de trois médailles : 2 or et 1 bronze.
R. S.
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