Saidal s’associe avec une assistance allemande pour la fabrication du lait infantile en Algérie

lait infantile Algérie
La facture de l'importation du lait et de la farine infantiles sera réduite. D. R.

Le lancement d’un projet de production de lait et de farine infantiles a été annoncé, lundi à Alger, dans le cadre d’une coopération entre un opérateur national privé et le Groupe Saidal.

Cette usine qui produira 15 000 tonnes de lait en poudre et 10 000 tonnes de farine par an, entrera en service durant le deuxième trimestre de 2025, selon les explications fournies lors d’une visite d’inspection effectuée au projet par le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun.

S’étendant sur une superficie de 9 000 m2, cette usine est située au niveau d’une unité de production relevant de l’entreprise Saidal à El-Harrach.

Elle prévoit un taux d’intégration estimé à 30% durant la première année, ce qui couvre une partie du conditionnement et de l’addition des minéraux et vitamines au lait en poudre importé.

D’un coût global de près de 4 milliards de dinars, cette usine sera réalisée avec une assistance et des équipements allemands et permettra de créer 52 emplois directs dans une première phase, et environ 150 postes ultérieurement, ont indiqué des responsables du projet.

Ce projet est le fruit d’un partenariat entre le maître d’ouvrage, l’entreprise privée Algerian Baby Healthcare et Saidal. Le siège social de l’usine sera établi au niveau du groupe public qui procédera aux analyses nécessaires à toutes les étapes de production, assurera les minéraux et vitamines ajoutés au produit, et se chargera de commercialiser une partie du produit dans les pharmacies.

La nouvelle usine fournira le lait infantile conformément aux trois catégories d’âge, soit de 0 à 36 mois. Le produit sera conditionné dans des boites de 200, 400 et 900 g.

Lors de sa visite d’inspection du projet, Aoun a assuré que ce projet «permettra à notre pays de réduire sa dépendance aux importations de ces deux produits», relevant «une hausse folle des prix du lait infantile.

Pourtant, il y a 12 importateurs qui introduisent une quantité supérieure à 10 000 tonnes/an de cette matière.

Ce projet permettra, aux côtés du projet de production de la poudre de lait infantile au niveau du complexe Bladna, fruit d’un partenariat algéro-qatari, de couvrir localement les besoins du marché national en cette denrée essentielle, selon le ministre qui prévoit un excédent de production qui sera destiné à l’exportation.

Le projet Algerian Baby Healthcare connaîtra, dans sa deuxième phase, le lancement à Djelfa d’une ferme de 3 600 vaches laitières pour la fabrication directe de la poudre de lait, a-t-il fait savoir.

Aoun a toutefois insisté sur «le respect des délais de livraison afin de procéder au lancement de la production dans les plus brefs délais», tout en augmentant le volume de production, d’autant que la capacité de production annoncée de l’usine concerne un cycle d’activité de huit heures par jour, d’où la possibilité d’augmenter le volume de production.

Pour sa part, le PDG du groupe Saidal, Wassim Kouidri, a exprimé la disposition du groupe à accorder l’assistance nécessaire pour la fabrication d’un produit «de qualité», soulignant que «la fabrication du lait et de la farine infantiles est similaire à celle des médicaments, étant produits dans un laboratoire» pour répondre aux normes en vigueur.

R. E.

 

Comment (5)

    Anonyme
    22 août 2024 - 13 h 51 min

    Plus de 50% des femmes qui n allaitent pas leurs bebes,attrapent le cancer du sein ..c est le resultat des suivis et etude de l iniversite du visconsin aux USA..

    Anonyme
    21 août 2024 - 18 h 53 min

    Oh je ne ferais pas confiance à cette initiative. Dans le lait industriel on met de l’amidon pour épaissir le dit pseudo-lait. Il faut cesser de vouloir faire mieux que le naturel. Un enfant allaité par sa mère, pendant au plus 2 ans, est un enfant qui construit un système immunitaire béton qu’aucun lait artificiel ne pourra concurrencer.
    Si c’est pour enrichir cette société étrangère, alors il faut le faire.
    Si c’est pour la santé des nourrissons, il faut une politique familiale. Autrefois les nourrices allaitaient les enfants des femmes ne pouvant pas allaiter, le seul inconvénient est que les enfants de la nourrice et l’enfant allaité de l’étrangère ne pouvaient pas se marier, pour des raisons religieuses, car ils sont frères et sœurs de lait.
    Mieux avoir un frère de lait qu’un système immunitaire nourri au lait artificiel.
    La santé est une richesse inestimable.

    Anonyme
    21 août 2024 - 6 h 04 min

    Le lait maternel est complet. Les jeunes mères sont normalement instruites qu’elles lisent comment nourrir leurs enfants.

    Anonyme
    20 août 2024 - 20 h 30 min

    Au moment où les mères dans les pays développés se remettent à l allaitement naturel de leurs pays, les mères algérienne t croient que c est le progrès en allaitant leurs bébés avec du lait synthétique.
    L allaitement naturel fait diminuer le cancer du sein, déjà très répandu en Algérie chez les jeunes femmes.
    Malheureusement, les jeunes mamans algériennes pensent que c est modern d allaiter leurs bébés avec le lait en poudre acheté chez le pharmacien.

      Z
      20 août 2024 - 21 h 19 min

      @anonyme tout a fait comment faisaient nos meres et grands meres auparavant en algerie tout dans la facilte aujourdhui pour ce qui est du cancer du sein c est exact

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