Les héros et les zéros

paix zéro
Quand les Palestiniens connaîtront-ils enfin la paix ? D. R.

Par A. Boumezrag – Au cœur du Moyen-Orient, un jeu complexe et tragique se déroule, un jeu où les «héros» et les «zéros» semblent perpétuellement engagés dans une danse incertaine, oscillant entre espoir et désespoir. Cette région, emblématique par ses conflits persistants et ses dynamiques géopolitiques tumultueuses, nous offre un spectacle poignant où la paix semble constamment hors de portée.

Dans ce théâtre de l’absurde, les «héros » représentent ceux qui aspirent à des changements positifs. Ils sont les militants pour la paix, les réformateurs courageux et les leaders visionnaires qui œuvrent pour un avenir meilleur. A l’inverse, les «zéros» incarnent ceux qui perpétuent le statu quo ou aggravent les conflits. Ils peuvent être des régimes autoritaires, des groupes extrémistes ou des puissances étrangères dont les actions exacerbent les divisions et les tensions.

La notion de tergiversation, ou l’hésitation à prendre des positions claires, est un élément clé de cette dynamique. Les intérêts divergents entre les pays de la région créent un climat où les décisions sont souvent prises avec une prudence paralysante. Les rivalités géopolitiques, les interventions étrangères et les divisions internes compliqueront encore plus la situation, rendant la résolution des conflits particulièrement ardue.

Les tensions sectaires et les identités ethniques jouent un rôle crucial dans les conflits. Les rivalités entre groupes religieux et ethniques, alimentées par des narratifs et des médias parfois manipulés, renforcent les divisions et compliquent les efforts de réconciliation. La propagande, qu’elle soit traditionnelle ou numérique, exacerbe ces tensions, créant des barrières supplémentaires à la paix.

Les conflits prolongés ont des répercussions dévastatrices sur les populations civiles. Les crises humanitaires, avec des millions de réfugiés et de déplacés, sont exacerbées par la destruction des infrastructures et les crises économiques. La reconstruction nécessite des investissements massifs et une planification à long terme pour permettre une véritable stabilité et un développement durable.

Les jeunes et les organisations de la société civile jouent un rôle crucial dans la quête de la paix. Leur engagement, leur énergie et leur volonté de changement sont des éléments vitaux pour construire un avenir plus stable. Les initiatives locales de réconciliation et les efforts de dialogue intercommunautaire sont essentiels pour créer des ponts entre les différentes factions.

Les acteurs internationaux, qu’ils soient Etats, ONG ou organisations multilatérales, ont un rôle complexe à jouer. Les efforts diplomatiques, les sanctions et l’assistance au développement peuvent contribuer à la résolution des conflits, mais ils nécessitent une coordination minutieuse et une volonté politique sincère.

Le Moyen-Orient, avec ses héros et ses zéros, continue de jouer à cache-cache avec la paix. Les défis sont immenses et les obstacles nombreux, mais les opportunités pour une paix durable existante également. En favorisant le dialogue, en soutenant les réformes et en s’engageant dans des initiatives de développement, il est possible de transformer les conflits en opportunités pour un avenir plus harmonieux.

A mesure que la région navigue dans ses contradictions, il est essentiel de se rappeler que la paix ne peut être obtenue par la force, mais seulement par la compréhension. Le chemin vers un avenir meilleur est semé d’embûches, mais il est pavé d’espoir et de possibilités.

«La paix n’est pas simplement l’absence de guerre, c’est une qualité de relation.» (Léon Tolstoï.)

La paix durable au Moyen-Orient et ailleurs ne se construit pas du jour au lendemain. Elle nécessite un engagement collectif à balayer devant sa propre porte, à résoudre les conflits internes et à construire des relations basées sur le respect et la coopération. Chaque effort individuel, chaque initiative communautaire et chaque partenariat international contribue à forger un avenir où la paix est non seulement un objectif, mais une réalité palpable.

En abordant les défis personnels et communautaires avec intégrité et détermination, nous posons les bases d’un monde plus harmonieux. La véritable paix exige une action continue et un engagement profond à tous les niveaux de la société. En avançant ensemble avec cette compréhension, nous pouvons transformer les aspirations en réalisations concrètes et durables.

La moralité sous-jacente à la quête de paix est celle de la responsabilité et de l’engagement personnel et collectif. La paix véritable ne se construit pas seulement en mettant fin aux conflits, mais en établissant des relations solides, en abordant les causes profondes des tensions et en favorisant la coopération.

En adoptant une approche basée sur la responsabilité personnelle, la réconciliation active et l’éducation, et en collaborant avec d’autres acteurs, nous pouvons transformer les aspirations de paix en réalités concrètes. Cette transformation nécessite du courage, de la patience et une vision commune, mais elle est essentielle pour créer un monde plus harmonieux.

A. B.

 

 

Comment (2)

    MADANI
    26 août 2024 - 22 h 23 min

    Les masques sont tombés, il y a d’un coté les héros de Palestine, du Liban, du Yémen, d’Irak et de Syrie soutenus par les pays à forte tradition révolutionnaire et de l’autre coté les agresseurs, les complices, les lâches et les girouettes.
    La Chine, la Russie, l’Inde ont leurs intérêts propres et avancent masqués dans leur confrontation avec l’Occident pour s’attirer les voix du Sud.
    Le monde de demain ne respectera que les forts et écrasera les faibles.
    L’Algérie subit tous les jours les désagréments du jeu trouble aux frontières de nos ‘frères’, ‘amis’, ‘alliés’, ‘partenaires’, voisins panafricains, rivaux, adversaires d’hier et d’aujourd’hui.
    L’ONU, les 77, l’OCI, La Ligue Arabe, l’Union Africaine ne sont que des coquilles vides, la Cour Internationale de Justice, la Cour Pénale Internationale ne sont que des chambres d’enregistrement des desiderata des puissants.
    D’où la nécessité d’organiser la résistance et la solidarité des peuples libres par des alliances politiques, militaires, économiques, scientifiques, culturelles etc…
    Les BRICS suivront la même trajectoire que le G7 ou le G20.avec les appétits idoines pour les richesses des autres.
    Ne jamais oublier que la Terre est finie, les richesses naturelles ne sont pas inépuisables et la population mondiale s’accroit tous les jours.

    Sauf Votre Respect
    26 août 2024 - 17 h 32 min

    Quel baratin alors que GÉNOCIDE CRIMES DE GUERRE CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ ET ÉPURATION ETHNIQUE PALESTINIENNE AVEC ANTISÉMITISME ET NÉGATIONNISME PURE SOUCHE sont en cours en Palestine OCCUPÉE et ça ne date pas d’hier …Un Détail De L’Histoire.
    La Palestine appartient dans son INTÉGRALITÉ aux Palestiniens le reste n’est que balivernes et billevesées, palabres inutiles.
    Seule et unique solution GUERRE DE DÉCOLONISATION et ça vaut pour la RASD.
    FREE PALESTINE Allah yrahmoum
    FREE WESTERN SAHARA
    Pour rappel :
    1.Combien d’attentats terroristes et de meurtres assassinats ciblés d’intellectuels scientifiques Palestiniens de dirigeants Politiques Palestiniens commis par le mossad à travers le monde y compris contre sa propre communauté cf. l’Irgoun organisation armée sioniste (qui deviendra en 1949 le mossad) à l’origine notamment de l’attentat de l’hôtel King David de Jérusalem 22/07/1946, les terroristes se déguisèrent en arabes, coordinateur de l’attentat Menahem Begin futur premier ministre de l’entité sioniste.
    Menahem Begin au journaliste Russell Waren Howe :
    Comment vivez-vous à la faveur de tout ce qui se passe dans le monde, d’être le père du terrorisme au Moyen-Orient ?
    Réponse de Begin «Pas seulement au Moyen-Orient …dans le monde entier ! ».
    2.Enfin : David Ben Gourion :
    «Si j’étais un leader Arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l’a promis, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n’est pas le leur.
    Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient t-ils accepter cela ?»
    Inutile de rappeler la contribution active des judéosionistes dans la shoah avec pour dessein final d’usurper la Palestine aux Palestiniens.
    «Le respect du droit universel de l autodetermination des peuples vivants sous occupation etrangere est un droit inalienable et faisant partie de la charte des Nations unies ONU..qui autorisent aussi les peuples vivants sous occupation etrangere d utiliser tous les moyens pour arracher leur liberte et leur independance totale… ….» →→→ y compris la lutte armée.
    Mandela, paix à son âme, avait été qualifié de terroriste en son temps pour avoir pris les armes idem le FLN, la parlotte c’est pour les zéros !

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