Brics : l’adhésion de l’Algérie à la Nouvelle Banque de développement officiellement approuvée

Brics adhésion
La décision a été confirmée par la présidente de la NDB, Dilma Rousseff. D. R.

L’adhésion de l’Algérie à la Banque du groupe des Brics a été officiellement approuvée, lors de la réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de cette institution, tenue samedi à Cape Town (Afrique du Sud), a indiqué le ministère des Finances dans un communiqué.

«A l’issue de la 9e réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de la Nouvelle Banque de développement (New Development Bank-NDB), tenue le samedi 31 août 2024 à Cape Town (Afrique du Sud), l’adhésion de l’Algérie à cette institution a été officiellement approuvée», précise le communiqué.

Cette décision a été confirmée par la présidente de la NDB, Dilma Rousseff, lors d’une conférence de presse organisée à l’issue des travaux du Conseil des gouverneurs.

«Avec son adhésion en tant que membre de cette importante institution de développement, bras financier du groupe des Brics, l’Algérie franchit une étape majeure dans son processus d’intégration au système financier mondial et devient ainsi le 9e pays membre de la NDB», souligne le ministère des Finances.

Cette adhésion, fruit d’une évaluation «rigoureuse», a été entérinée en grande partie grâce à la solidité des indicateurs macroéconomiques du pays, témoignant de la résilience de son économie, est-il mentionné dans le communiqué.

«Les performances remarquables enregistrées ces dernières années, en matière de croissance économique, soutenues par des réformes multisectorielles, ont permis à l’Algérie d’être considérée, grâce aussi à son classement récent en tant qu’économie émergente de tranche supérieure, comme un partenaire fiable et dynamique au sein de cette institution», assure la même source.

L’adhésion à la NDB offre désormais à l’Algérie de nouvelles perspectives pour soutenir et renforcer son essor économique à moyen et long terme, ajoute le ministère.

Créée en 2015 par le groupe des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), la NDB est une banque multilatérale de développement dont la mission principale est de mobiliser des ressources pour financer des projets de développement durable dans les marchés émergents et les pays en développement.

R. E.

 

Comment (16)

    Anonym3
    1 septembre 2024 - 20 h 50 min

    … On est au courant de rien des affaires de l’état sur les projets économiques etc etc on en marre d’entendre les mêmes discours du populisme sur les lentilles, le mouton de l’aid,le coufin de Ramadane et le nombre des souknas.Nous voulons grandir et être responsables comme les autres peuples. On connais pas nos représentants, même pas leurs noms et Gmail. Nous devrions rester non Aligné et comme les autres pays prendre le bâton au milieu .

    Thevest 12
    1 septembre 2024 - 17 h 53 min

    Ils sont bien bon ces « BRICS ». Je ne t’accepte pas pour y adhérer mais je t’autorise à déposer ton oseille dans une structure qui va surtout profiter à l’Inde, le Brésil à l’Éthiopie…Il n’y a pas de quoi pavoiser. Un non sens et une démarche à fonds perdus .L’Argentine n’en veut plus et se tourne vers les USA pour s’en sortir. l’Algérie ne doit pas rentrer dans ce conglomérat hétéroclite qui n’a aucune influence sur le cours des relations économiques internationales.

    Anonyme
    1 septembre 2024 - 14 h 30 min

    Tout a fait contre. L’Algérie doit maintenir son non-alignement.

    Hocine-Nasser Bouabsa
    1 septembre 2024 - 13 h 10 min

    1,5 milliards US $ jetés par la fênetre et injectés dans une organisation chimérique, qui ne voulait même pas de notre pays.
    Je doute que cet argent sera recupéré un jour.
    Cet argent aurait pu servir à créer au moins 50.000 emplois en Algérie, si on me l’aurait confié et dans 10 ans je l’aurai crutifié pour en faire 15 milliards US $.

      el hadj
      1 septembre 2024 - 17 h 12 min

      on a même pas fini avec les conséquences de la mauvaise gestion du pays durant les 20 dernières années voila qu avec une légèreté incontrôlée, l absence de contrôle des élus du peuple, l absence d information du peuple au sujet de cette mesure de jeter une somme astronomique représentant les ressources du peuple dans une organisation chapeautée par des pays du BRICS qui ont sabordé l entrée de notre pays .le peuple exige légitiment que suite a cette humiliation l on récupère notre argent pour le consacrer a notre propre développement et non au profit de l inde qui nous hait, a la Russie qui manigance de nouvelles bases et alliances militaires au sahel , qui tente de perturber nos relations économiques avec l Europe .a vrai dire par fierté on en veut plus du BRICS ni de ses institutions financières qui ne serviront que les nantis. Soyons réalistes pourquoi a t on jeté notre argent dans une institution financière d un bloc qui nous a rejeté

    Mohamed du 12
    1 septembre 2024 - 11 h 19 min

    Qu’est ce que l’Algérie gagnerait à adhérer à cette institution. Elle a été recalée en dehors de toute logique économique et sans critères sérieux lors de sa tentative d’adhésion aux BRICS. Elle va servir de levier pour financer ces pays en perte de vitesse sur la scène internationale. Il est où le nif ?

      Algerien Pur Et Dur
      1 septembre 2024 - 19 h 24 min

      Les BRICs, une simple creation (alphabet soup)dans les laboratoires de Goodman Sachs, ni plus ni moins. De toutes les manières, les tensions et jalousies (surtout de la part de l’Inde) entre la Chine et l’Inde finiraient par consommer de l’intérieur ce sobriquet comme un cancer. Sans oublier les problems de la Russie avec le monde occidental. Mettons cet argent à l’abri avant qu’il ne soit trop tard. L’utiliser pour la construction d’un TGV est ouest construit par l’Allemagne ou la Chine avec garanties cette fois-ci serait plus productif pour l’Algerie. Les lignes ferroviaires courantes qui sont plus lentes pourraient être utilisées en grande partie pour le transport des marchandises et aussi pour des trains touristiques qui mettent l’accent sur le comfort et nos paysages époustouflants pas sur la vitesse.

    Mohamed El Maadi
    1 septembre 2024 - 10 h 02 min

    L’adhésion de l’Algérie au New Development Bank (NDB) est une étape significative et prometteuse pour le pays, témoignant de son engagement envers le développement durable et la coopération internationale. Cette intégration au sein d’une organisation qui regroupe des pays émergents et en développement ouvre de nouvelles perspectives pour l’Algérie, tant sur le plan économique que social.

    ### Bénéfices pour l’Algérie

    1. **Financement des infrastructures** : L’Algérie pourra accéder à des financements pour des projets d’infrastructure essentiels, notamment dans les domaines des transports, de l’énergie et de l’eau, contribuant ainsi à améliorer la qualité de vie de ses citoyens.

    2. **Développement durable** : Grâce au NDB, l’Algérie pourra investir dans des projets d’énergie renouvelable et de durabilité environnementale, alignant ses objectifs de développement avec les normes internationales en matière de climat et d’écologie.

    3. **Renforcement de la coopération régionale** : L’adhésion à cette banque favorise non seulement les relations bilatérales avec d’autres pays membres, mais aussi des initiatives régionales qui peuvent stimuler le commerce et l’intégration économique au sein de l’Afrique du Nord et au-delà.

    4. **Transfert de technologie et d’expertise** : En collaborant avec d’autres pays membres, l’Algérie pourra bénéficier d’un transfert de technologie et de meilleures pratiques, renforçant ainsi ses capacités nationales dans divers secteurs.

    5. **Stimulation de l’investissement privé** : L’engagement du NDB peut également inciter des investisseurs privés à s’intéresser à l’Algérie, apportant des ressources additionnelles pour soutenir le développement économique.

    En somme, l’adhésion de l’Algérie au NDB représente une opportunité stratégique pour le pays, lui permettant de dynamiser son développement économique tout en promouvant des initiatives durables et en renforçant sa coopération avec d’autres nations émergentes. Cette évolution est prometteuse pour l’avenir de l’Algérie et de ses citoyens.

      Arretez vos délires.
      1 septembre 2024 - 11 h 42 min

      Les BRICS sont une illusion.
      L’Inde et la Chine sont presque en guerre à cause des frontières et de la problématique des ressources hydriques.
      L’Egypte et l’Ethiopie sont aussi presque en guerre à cause du Nil.
      La Russie et Chine ne sont des alliés que pour contrer les USA et l’OTAN.
      L’Argentine et le Brésil sont économiquement totalement dépendants des USA.
      L’économie de l’Afrique du Sud est controllée par les entreprises US et Euro.
      L’Arabie Saoudite et les Emirats sont des colonies US et bientôt israéliennes.

        Hors-jeu
        1 septembre 2024 - 16 h 06 min

        Toi tu as Tout compris Bravo
        Les BRICS étaient puissants en 2000 pas 24 ans après
        Entre temps le Covid les guerres la récession a mis à genoux beaucoup d’entre eux

        Mohamed El Maadi
        1 septembre 2024 - 16 h 27 min

        Les critiques formulées à l’encontre des BRICS, bien que valables sur certains points, tendent à ignorer les nuances et les dynamiques complexes qui sous-tendent cette alliance. Voici quelques contre-arguments solides :

        1. **Inde et Chine** : Les tensions frontalières sont réelles, mais cela ne signifie pas que ces deux géants ne peuvent pas collaborer. Leurs échanges commerciaux ont atteint des niveaux records, et des dialogues diplomatiques sont en cours pour apaiser les tensions. L’interdépendance économique peut servir d’incitation à la coopération.

        2. **Egypte et Ethiopie** : Bien que le conflit autour du Nil soit préoccupant, des efforts diplomatiques sont en cours pour trouver un compromis. La gestion des ressources hydriques est un enjeu crucial qui pourrait, à terme, renforcer la coopération régionale plutôt que de mener à la guerre.

        3. **Alliance Russie-Chine** : Leur partenariat stratégique va au-delà d’une simple opposition à l’Occident. Ils collaborent sur des projets d’infrastructure, des échanges commerciaux et des initiatives conjointes en matière de sécurité, ce qui témoigne d’un intérêt mutuel à renforcer leur influence sur la scène mondiale.

        4. **Dépendance économique de l’Argentine et du Brésil** : Bien que ces pays entretiennent des relations avec les États-Unis, ils cherchent activement à diversifier leurs partenariats. L’adhésion aux BRICS leur offre une plateforme pour renforcer leurs échanges intra-régionaux et diminuer leur dépendance vis-à-vis des puissances occidentales.

        5. **Afrique du Sud et entreprises étrangères** : L’influence des entreprises occidentales est indéniable, mais l’Afrique du Sud œuvre pour promouvoir son autonomie économique. Les BRICS lui permettent d’explorer de nouvelles sources de financement et de développer des initiatives locales sans dépendre uniquement de l’Occident.

        6. **Arabie Saoudite et Émirats** : Bien qu’ils aient des relations étroites avec les États-Unis, ces pays cherchent à diversifier leurs alliances. Leur intérêt croissant pour des organisations comme l’OCS démontre une volonté de s’affirmer sur la scène internationale, loin d’une simple dépendance.

        En résumé, les BRICS représentent une coalition dynamique qui, malgré ses défis internes, cherche à promouvoir une multipolarité bénéfique à l’échelle mondiale. Les tensions ne doivent pas occulter le potentiel de coopération et de transformation que cette alliance pourrait offrir.

    Chark
    1 septembre 2024 - 10 h 02 min

    Excellente nouvelle , reste aux membres des BRICS d’officialiser leur nouvelle monnaie BRICS adossée à l’or et aux matières premières incha allah . cela permettra aux pays membres de commercer sainement et hors dollar ce dollar militarisé qui à permis aux usa et à israel de devenir des monstres que personne ne peut punir , c’est pour cette raison qu’il faut tuer le dollar le plus rapidement possible . Vive les BRICS , et vive l’Algerie libre et souveraine !

    Anonyme
    1 septembre 2024 - 9 h 45 min

    – Hyper-Contradiction: Tebboune disait qu’il a plié le livre des BRICS. Mais il ordonne au ministre des finances de signer un chéque de 1,5 milliards US $ à Mme Roussel.
    – Aucun bénifice pour l’Algérie. Comme toujours notre pays se fait savonner. On ne donne pas son argent à celui qui refuse la main tendue.

    Ztack
    1 septembre 2024 - 9 h 18 min

    L’Algérie a avancé, l’an dernier 1,5 milliard de dollars pour intégrer ce nid de rapaces pour se faire protéger par ce groupe des Brics.
    L’Algérie n’a pas besoin , actuellement , de s’engouffrer dedans , car c’est un pays riche en ressources minières et bien d’autres choses très intéressantes, surtout qu’elle est le carrefour qui relie le sud et le nord.

    Tebboune aurait dû attendre encore 4 ou 5 années , le temps de jauger l’efficacité de ce groupe créé par Poutine et le Dictateur chinois qui veulent s’entourer des pays africains sans rien investir pour tirer les ressources de ces pays contre leur adhésion.

    Nous n’avons pas besoin de protection quand on n’a pas de dettes.

      Anonyme
      1 septembre 2024 - 10 h 04 min

      Et voilà, c’est le début de la fin.
      Pourquoi faut-il toujours qu’on se saborde.
      Qu’on nous donne juste les vrais chiffres pour savoir ce qu’on va perdre réellement.

        Sitou
        1 septembre 2024 - 13 h 53 min

        1 500 000 000 de dollars seulement.

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