Production de lait en poudre : le projet algéro-qatari Baladna en route

Baladna poudre
Ce projet comprend une ferme d’élevage de vaches. D. R.

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, a annoncé, dimanche à Alger, le lancement, mardi prochain, des travaux de réalisation du projet algéro-qatari Baladna pour la production de lait en poudre.

Dans son allocution à l’ouverture des rencontres nationales avec les investisseurs bénéficiaires de terres agricoles dans le cadre du droit de concession, auprès de l’Office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes (ODAS), Cherfa a souligné qu’«il est attendu, ce mardi, le lancement des travaux de forage pour la prospection d’eau dans le cadre du projet Baladna».

Pour rappel, un accord-cadre avait été signé, fin avril dernier, entre le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et la société qatarie Baladna pour la réalisation d’un projet structurant consistant en la création de fermes d’élevage intégrées de vaches laitières et la production de lait en poudre, à travers un partenariat entre la société qatarie Baladna et l’Etat algérien, représenté par le Fonds national d’investissement (FNI).

D’une superficie totale de 117 000 hectares, ce projet est composé de trois pôles contenants chacun une ferme de production de céréales et de fourrage, une ferme d’élevage de vaches et de production de lait et de viande, ainsi qu’une usine de production de lait en poudre, selon les explications fournies lors de la cérémonie de signature.

Une fois concrétisé, ce projet permettra de produire localement 50% des besoins nationaux en poudre de lait de l’Algérie, d’approvisionner le marché local en viande rouge, en sus de contribuer à l’augmentation du cheptel bovin national.

Ce projet d’une valeur de 3,5 milliards de dollars devrait permettre la création de 5 000 postes d’emploi directs. Le projet sera réalisé en quatre étapes, la première devant prendre fin avec l’entrée en production effective à l’horizon 2026.

R. E.

 

Commentaires

    Ayweel
    1 septembre 2024 - 22 h 44 min

    Dommage très dommage , s’associer avec le qatar ! Ce créneau d’élevage bovin fait-il partie de la culture du peuple qatari? À ma connaissance non, sauf s’il s’agit d’un autre qatar situé en europe , en Amérique du nord ou en Amérique du sud dont l’élevage , le lait et ses dérivés font partie de leur culture . De même aussi pour les algériens fermiers, petits fellahs de tout le littoral algérien qui fait 1300 km, nos plaines et dans chaque hameau de nos collines et montagnes , l’élevage fait partie de notre culture et ça depuis la nuit des temps, et comme preuve Jugurtha mit en déroute l’armée romaine durant les assauts de nuit en utilisait les cornes des taureaux, boeufs et vaches comme portes -flambeau et fonce sur les romains avec tout le troupeau en premières lignes, suivi de ses guerriers, ce qui fait croire aux soldats romains, vu le nombre de torches , qu’un déluge de guerriers berbère s’abat sur eux . Ceci juste pour vous préciser que l’algérie n’ a pas besoin de qatar pour lancer un tel projet. Le qatar lui même a fait appel aux occidentaux pour la réalisation de ce projet dans son pays. Il fallait juste faire appel aux investisseurs algériens et leur faire confiance et surtout leur éviter la lourdeur de la paperasse et les embûches des responsables corrompus et voleurs et le reste ne sera question de temps pour que les algériens ne feront jamais la chaîne pour un sachet de lait à 96% eau.

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