La communauté nationale établie en France et en Belgique a voté dans la sérénité

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Vote d'une citoyenne algérienne à l'étranger. D. R.

De Paris, Mrizek Sahraoui – Dans la circonscription électorale des Hauts-De-France (60 000 inscrits), composée des départements du Nord, Pas-de-Calais, l’Ain et la Somme, comme dans celle de Bruxelles, en Belgique, laquelle chapeaute les deux grandes régions belges (la Flandre et la Wallonie), mais aussi le Grand-Duché de Luxembourg et les Pays-Bas (20 000 inscrits pour l’ensemble de ce vaste territoire), nos compatriotes ont accompli leur devoir citoyen dans la sérénité. Les opérations de vote ont débuté le 2 septembre dernier et se sont achevées ce samedi, à l’instar de l’ensemble du territoire national.

Les délégués de l’Anie pour les deux circonscriptions électorales suscitées, Mhamed Benzaïm pour la région lilloise et Hakem Taourchi pour le côté bruxellois, sont revenus sur les moyens mis en œuvre pour ce scrutin présidentiel. Lequel, ont-ils tenu à préciser, devait se dérouler dans des conditions de sécurité et matérielles optimales possibles.

Les locaux (18 bureaux pour les Hauts-De-France, 13 pour Bruxelles) devant abriter les bureaux de vote ont été loués pour l’occasion. Et devaient répondre à un certain nombre d’impératifs. Les emplacements sont décidés en tenant compte des équidistances entre les villes à forte concentration de nos concurrents pour permettre des déplacements raisonnables, les plus courts possibles. Pour plus de transparence, les dépouillements sont, cette fois, effectués dans les bureaux de vote, en présence d’observateurs et des représentants des candidats, est-il encore indiqué. Contrairement aux scrutins précédents où il fallait acheminer les urnes au niveau de l’emblématique Palais Rameau, situé à Lille, pour y effectuer le dépouillement. Cela pouvait, en effet, laisser planer le doute de bourrage d’urnes durant le transport.

Les deux délégués de l’Anie ont dressé un bilan très satisfaisant du déroulement du vote, comme de la participation, soulignant au passage le caractère festif de l’événement. Lors même que jusqu’à la veille du lancement du vote, Benzaïm avait craint que des éléments perturbateurs s’adonnent à des actions visant à saboter le scrutin, venant, notamment, de militants d’extrême droite. La région du Nord-Pas-De-Calais a basculé à l’extrême droite et n’est plus vraiment une terre de cohabitation harmonieuse entre communautés.

Finalement, aucun événement n’est à déplorer, s’est-il félicité. Avant de faire remarquer et de regretter que les représentants du candidat du FFS n’aient pas songé à remettre le poster de leur candidat pour affichage dans les bureaux de vote. Les électeurs peuvent, là aussi, suspecter les autorités consulaires et le délégué de l’Anie de favoriser tel ou tel autre candidat.

Dans un autre volet, à noter l’impressionnante couverture médiatique de cette élection algérienne par les médias français. Comme à l’accoutumée, l’on a assisté à un festival de mauvaise foi, où le dénigrement le dispute à la subjectivité. De plus, on a encore donné des leçons, alors que des milliers de Français défilent à Paris et en région afin de dénoncer «le déni démocratique» d’Emmanuel Macron, accusé par 74% d’entre eux de n’avoir pas tenu compte des résultats sortis des législatives du 7 juillet dernier.

Une situation qui, visiblement, ne gêne guère les propagandistes et autres courtisans obséquieux de la presse parigote.

M. S.

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