Les Etats-Unis et l’entité sioniste porteront les conséquences de l’assassinat de Hassan Nassrallah
La communauté internationale a condamné, samedi, la mort en martyr du chef du mouvement libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une frappe sioniste sur la banlieue sud de Beyrouth, avertissant de graves conséquences de cet acte sur toute la région.
Condamnant la mort en martyr de Hassan Nasrallah, le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a averti «les dirigeants (de l’entité sioniste) que l’effusion de sang injuste, en particulier celle du secrétaire général du Hezbollah, le martyr Sayyed Hassan Nasrallah, entraînera leur destruction».
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a, de son côté, condamné «dans les termes les plus fermes cette agression sioniste barbare et le ciblage d’immeubles résidentiels à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth», considérant cela «comme un acte lâche de terrorisme, un massacre et un crime odieux, prouvant une fois de plus la brutalité de cette occupation, et qu’il s’agit d’une entité voyou qui ignore toutes les valeurs, coutumes et conventions internationales…».
Il a affirmé aussi que «l’occupation sioniste porte l’entière responsabilité de ce crime odieux et de ses dangereuses répercussions sur la sécurité et la stabilité de la région, et que l’administration américaine porte également la responsabilité de son soutien continu à cette occupation sur les plans politique, diplomatique, militaire, sécuritaire et de renseignement, et pour avoir maintenu son silence et son incapacité à condamner, criminaliser et arrêter cette escalade du terrorisme sioniste contre les peuples palestinien et libanais».
De même, le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, a présenté ses condoléances au Hezbollah, au gouvernement et au peuple libanais, «pour la mort en martyrs des victimes civiles tuées par l’agression sioniste brutale et la poursuite de la guerre d’extermination contre les peuples palestinien et libanais».
La Fédération de Russie a, pour sa part, condamné «fermement un nouvel assassinat politique» commis par les forces sionistes, affirmant que ces dernières portaient «l’entière responsabilité» des conséquences «dramatiques» de cet acte pour la région, demandant «instamment (à l’entité sioniste) de cesser immédiatement les hostilités» pour «mettre fin à l’effusion de sang».
De son côté, le ministère syrien des Affaires étrangères a indiqué que «l’entité sioniste confirme à travers cette agression méprisable, une fois de plus (…) son dédain du droit international», ajoutant que «le peuple syrien n’oubliera jamais» le soutien de Hassan Nasrallah à leur pays.
Le Premier ministre irakien, Mohamed Chia Al-Soudani, a, lui, évoqué une «attaque honteuse» et «un crime qui montre que l’entité sioniste a franchi toutes les lignes rouges».
En hommage au fervent militant, le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, a décrété un deuil national de trois jours suite au martyr de Sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a indiqué l’agence libanaise de presse (ANI).
Depuis lundi, les bombardements sionistes ont fait plus de 700 martyrs, en majorité des civils, selon le ministère libanais de la Santé. En un an, le nombre de personnes tombées en martyres s’élève à plus de 1 500.
R. I.
Comment (9)