Les vrais terroristes sont I’Etat génocidaire d’Israël, Netanyahou et son gouvernement
Une contribution du Dr Abderrahmane Cherfouh – Il y aura un an en ce début du mois d’octobre 2024 que l’armée de l’entité sioniste aura envahi Gaza, saccageant tout sur son passage, crachant le feu de toutes parts, massacrant, tuant enfants, femmes, brûlant vives des corps humains, s’attaquant sauvagement à un peuple désarmé, esseulé, abandonné lâchement par la communauté internationale, livré à lui-même qui ne sait plus à quel saint se vouer.
Un an, c’est long quand tout un peuple subit un génocide. Un an c’est terrible quand tout un peuple souffre le martyre et se trouve à la merci d’un bourreau sanguinaire sans foi, ni loi, nourri par la haine viscérale envers des êtres humains assimilés à des animaux.
Un an de bombardement, de pilonnage, de tueries, d’apocalypse, de faim, de soif, de peur, de pleurs, de privations de toutes sortes et ce n’est pas fini. Le cauchemar continue et risque de durer encore longtemps. Les Palestiniens ont hâte d’en sortir, de voir le bout du tunnel. Ce n’est pas facile d’énumérer tous les morts, tous les ravages, toutes les horreurs vécues par ce peuple qui n’en peut plus. Sous le prétexte fallacieux avancé par la propagande sioniste et ses protecteurs, à savoir l’attaque du 7 octobre qui est la conséquence directe de 75 ans de colonisations illégales, de spoliations de terres et conscient de l’impunité totale, cet Etat voyou et terroriste – présenté par la propagande occidentale comme un parangon de démocratie – continuera à défier le monde, à multiplier ses actes les plus intolérables par leur horreur et leur barbarie. Il poursuivra son génocide sans pitié et sans aucun remords avec la complicité de tous, les Etats-Unis en premier, l’Europe, certains pays arabes, tous participent et encouragent ce génocide, ces tueries sauvages qui appartiennent à un passé révolu, indignes de la civilisation moderne enseignée à l’école et qui n’existe que sur papier.
En subissant ce génocide planifié, voulu, programmé, la vie de toute de toute la Palestine s’est figée, s’est arrêtée, tout en attendant et espérant que le miracle se produise pour venir la délivrer de ce cauchemar sans fin qui a tant vécu et qui risque de durer.
Le monde est maintenant habitué aux actes odieux d’Israël et à ses crimes abjects et ses tueries de masse qui s’accumulent à un rythme record et que rien ni personne ne pourra l’empêcher de les poursuivre jusqu’au dernier des Palestiniens, Plus de 42 000 morts dont la moitié sont des enfants. Et ce n’est pas la Ligue arabe et les pays membres de cette ligue amorphe qui vont lui mettre les bâtons dans les roues. Une ligue arabe, qui a de tout temps été une coquille vide qui ne vit plus qu’à travers des réunions ou des congrès. D’habitude bruyante, elle est devenue chétive et silencieuse, jusqu’à l’effacement. Elle est au bord de l’asphyxie.
La question légitime que l’on doit se poser est la suivante : pourquoi les Etats-Unis et l’Europe n’interviennent pas et laissent faire ? Tout simplement parce que ils sont les parrains et les protecteurs d’Israël.
De ce fait, le monde tel qu’il est réduit de nos jours à une apparence : des pays européens et assimilés, aux ordres de l’Oncle Sam et il a une réalité, un chef mondial, à savoir les Etats-Unis omniprésents et omniscients qui régente tout, qui fait la pluie et le beau temps, qui établit et dicte ses lois, que le monde doit appliquer à la lettre. Des mesures de rétorsion et de pression envers ceux qui résistent et qui ne veulent pas les appliquer, par exemple soumettre un pays à un blocus dans un but d’affamer le peuple pour le pousser à changer de gouvernement. Cuba est sous blocus depuis 1962.
Vers cette réalité convergent en fait tous les fils qui motivent les gesticulations des pays qui semblent apparemment investis du pouvoir de décision dans ce monde devenu fou et irréel. Cette convergence s’inscrit dans la logique qui baigne ce monde. Elle est recouverte par un flou artistique savamment entretenu qui a pour mission de donner l’illusion d’une saine répartition des rôles et des taches dans la gestion des affaires de ce monde. Cela s’est traduit par la fiction d’une ONU soi-disant garante de sa constitution, garante des conventions de Genève, de «La Déclaration universelle des droits de l’homme», du «droit des peuples à disposer d’eux-mêmes», de «la justice pour tous» , de «l’égalité des droits pour la défense des territoires et des droits collectifs des peuples», tableau idyllique pour un monde juste et égalitaire. Ce ne sont que des chimères, des mots creux, vides de sens et qui sonnent faux !
L’ONU, la CIJ, la CPI, les Conventions de Genève, ces organisations de pacotille, ne sont que des faire-valoir des Etats-Unis (leurs principaux pourvoyeurs de fonds). Ce ne sont que des jouets, des instruments pour servir leurs causes, leurs intérêts, l’intérêt de leur protégé Israël et de leurs vassaux les pays européens et assimilés. Cette ONU, bas de casse, brinquebalante, disqualifiée, – dont cinq pays, certains véritables truands politiques, ont sagement dicté et défini ce «droit» et siègent en permanence au Conseil de sécurité. Ils bénéficient du droit de véto, alors que les autres pays ne sont que des simples figurants. Un droit qui n’est pas égal et juste pour tous n’a plus rien à voir avec le droit. Il faut vite s’en débarrasser de cette ONU, comme on s’en débarrasse d’une impureté.
Pour avoir manqué à son devoir légitime, pour avoir appliqué la politique de «deux poids, deux mesures», cette ONU s’est disqualifiée et est devenue un monstrueux appareil aux mains des Etats-Unis, banalisant toute honte bue le génocide d’Israël de ses acolytes et l’hégémonie des puissants. En fin de compte, cette guerre contre la population palestinienne et ce génocide déclaré, pratiqué au vu et au su de tous, ont levé définitivement le voile sur une institution rongée par ses contradictions et son alignement sur les thèses des Etats-Unis et a mis à nu le monde irréel et fou que nous vivons.
Ces drôles de sigles dont tout être humain digne de ce nom devrait, en principe, scrupuleusement s’en inspirer et considéré comme un acquis, pour le bien-être et la protection des peuples opprimés, sont le plus horrible contre sens d’un monde réellement civilisé et démocratique. Ces infâmes sigles sont une insulte à l’humanité et la plus grande arnaque du siècle, une immense escroquerie.
De ce fait, toujours, cette réalité a un autre visage. C’est le double standard racial déclaré à la face du monde et la pratique de la politique de «deux poids, deux mesures» qui se sont imposés. Le monde réel et imaginaire tel qu’il est vu par cet axe Etats-Unis-Europe-Israël se divise en deux camps : le camp du bien et le camp du mal.
Le camp du bien est, bien entendu, incarné par l’Occident qui n’accepte pas de voir son ordre mondial bouleversé et remis en cause. Il est aussi le camp des nantis, des riches, des suprémacistes qui voient le reste du monde comme des êtres inférieurs «qui mangent les chiens et les chats», propos tenus par Trump en personne à l’encontre des immigrants haïtiens, et «des animaux», propos tenus par Galant le ministre de la Défense d’Israël à l’encontre des résistants palestiniens, «des êtres inférieurs» qu’ils ont pillés, affamés, vendus, achetés comme esclaves, tués, exterminés, exilés, durant des siècles en les méprisant, en les considérant comme des sous-hommes incapables de jugements par eux-mêmes et à qui ils doivent leur richesse. C’est devenu presque naturel et entré dans l’esprit de «ce camp du bien», que tous ceux qui se révoltent et luttent pour leur liberté, leur indépendance, ce sont des terroristes.
Hier, le FLN algérien était une organisation terroriste, ses combattants, des terroristes, les Vietnamiens des terroristes, les Amérindiens, des terroristes, les Apaches et les pygmées, des sauvages, les esclaves qui se révoltaient, des terroristes, les Haïtiens, des sauvages, mangeurs de chiens et de chats, les Sud-africains de Mandela en plein apartheid des terroristes et tous les autres peuples aux quatre coins du monde épris de liberté et de justice, des terroristes et maintenant les Palestiniens, des animaux et des terroristes, alors qu’ils ne sont que des résistants légitimes contre 75 ans d’apartheid, de colonisations illégales, d’exactions, d’abus et crimes abjects, abominables, perpétrés par le sionisme et ses relais. Ça suffit ! Trop, c’en est trop !
Depuis le 7 octobre, ce «camp du bien» a été castré comme on castre les taureaux par sa lâcheté et par une propagande sioniste qui lui a fait un vrai lavage du cerveau. Il n’est plus capable de s’indigner du génocide qui se déroule en direct sous ses yeux. Incapable de dénoncer les crimes horribles de «Etat terroriste» d’Israël et de prendre position pour les enfants tués et brûlés vifs par peur d’être taxé d’antisémite, d’être diabolisé par peur de représailles par peur du sionisme qui a de tout temps été une idéologie raciale, antilaïque, et est devenue criminogène dans les actes et les faits. Et comme par hasard, c’est en France, pays dans lequel a été adoptée la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, cette belle France de Zola, de Sartre, de Simone de Beauvoir qui défend la légalité, la liberté, la fraternité, c’est cette France qui se veut laïque, qui, toute honte bue, sans rougir, ni blêmir, a applaudi vivement Israël et ses sportifs-soldats durant les Jeux olympiques de Paris au moment où des camps de réfugiés abritant femmes et enfants sont bombardés alors que le drapeau palestinien a été interdit.
En fait, les observateurs honnêtes ont eu à constater que les véritables terroristes n’étaient pas du côté palestinien, mais bien dans les rangs des militaires israéliens qui ont pris, délibérément, pour cibles des enfants, des femmes, des personnes âgées, civils et sans armes. Les vrais terroristes, c’est I’Etat génocidaire d’Israël, c’est Netanyahou et son gouvernement, c’est Galant et son armée sanguinaire, c’est Zemmour, Macias, BHL, Naouri et consorts et leur propagande toxique et nocive, c’est le sionisme et ses relais.
A. C.
Montréal (Canada)
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