Dominique de Villepin s’insurge à nouveau contre la dictature en France
Par Abdelkader S. – L’ancien ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac s’insurge contre le régime dictatorial d’Emmanuel Macron. Dominique de Villepin dénonce notamment l’amalgame qui est fait entre antisémitisme et antisionisme, et se soulève contre les représailles dont sont victimes des journalistes qui osent critiquer Israël et les Etats-Unis. S’en prendre à ces deux pays ne peut être considéré comme une insulte à la religion juive, a-t-il encore une fois corrigé sur une chaîne française connue pour être le porte-voix du régime nazi de Tel-Aviv.
Dominique de Villepin profite de chaque occasion qui lui est offerte pour exprimer sa position contraire à celle de la majorité de la classe politique française inféodée au lobby sioniste ou craignant de voir sa carrière brisée au cas où elle se surprenait à dire la vérité sur les crimes que l’armée israélienne commet à Gaza. Certes, un léger changement a été noté dans le discours ambiant en France depuis que Benyamin Netanyahou a décidé d’étendre ses actions criminelles au Liban, chasse gardée de la France, mais ces critiques demeurent timides et ne dépassent jamais la limite de la soumission due à l’Etat hébreu.
Fidèle à lui-même, Dominique de Villepin, dont le réquisitoire d’anthologie au Conseil de sécurité contre l’attaque illégale que les Etats-Unis étaient en train de préparer en Irak est gravé à jamais dans les annales de l’ONU, n’a de cesse de se dresser contre la dérive que connaissent les médias en France depuis le début de l’agression israélienne contre l’enclave de Gaza, assiégée, détruite et sa population massacrée. L’ancien ministre affronte à chacune de ses interventions un panel de «journalistes» ligués contre lui et tentant de le déstabiliser en le montrant insidieusement comme un soutien au «terrorisme du Hamas». Mais le haut niveau intellectuel de ce diplomate chevronné fait qu’à chaque fois ses interlocuteurs sont battus à plate couture, ses arguments massue prouvant au monde entier la solidité de son raisonnement.
Lors de sa dernière intervention sur LCI, Dominique de Villepin a cité l’exemple de deux journalistes sanctionnés parce qu’ils n’ont pas respecté la ligne de conduite imposée par les omnipotents patrons des médias lourds. Il a dénoncé ce qu’il a qualifié de «représailles sociales» qui privent ces employés des grandes chaînes de leur gagne-pain. Autrement dit, toute critique d’Israël ou des Etats-Unis en France conduit directement à une excommunication qui ne dit pas son nom.
A. S.
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