Gaza : au moins 87 martyrs à Beit Lahia et 20 000 personnes ont fui le camp de Jabalia
Le bilan de la frappe aérienne des forces d’occupation sioniste dans la ville de Beit Lahia, au nord de Gaza, s’est élevé dimanche à 87 martyrs, a annoncé le ministère palestinien de la Santé.
Un communiqué du ministère indique que plus de 40 autres personnes ont également été blessées, dont certaines sont dans un état critique. Un précédent bilan faisait état de 73 martyrs.
Les avions militaires des forces d’occupation sioniste ont mené des frappes aériennes meurtrières sur la ville samedi soir, détruisant tout un quartier résidentiel.
Selon des témoins, les sauveteurs ont fouillé les décombres à la recherche de survivants.
L’armée d’occupation sioniste a lancé une offensive massive, qui en est maintenant à son 16e jour, dans le nord de Gaza, au milieu d’un siège étouffant sur la zone.
L’entité sioniste a poursuivi sa guerre génocidaire contre Gaza, malgré la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat. Depuis, plus de 42 600 personnes sont tombées en martyres, pour la plupart des femmes et des enfants, et près de 99 800 blessées, selon les autorités sanitaires locales.
La guerre des forces sionistes a déplacé la quasi-totalité de la population de Gaza, dans un contexte de blocus permanent qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments.
L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a indiqué dimanche que 20 000 Palestiniens ont été contraints de fuir le camp de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, théâtre d’une agression génocidaire sioniste qui a fait plus de 400 martyrs en deux semaines de frappes.
L’UNRWA a déclaré, dans un communiqué diffusé par son bureau de presse à Gaza, que ces quelque 20 000 déplacés «ont tout perdu et ont besoin de tout, y compris de la nourriture, de l’eau, des couvertures et de la literie. Ce sont les produits de base les plus simples».
L’agence onusienne a souligné qu’«une grave pénurie de carburant et de fournitures médicales a été signalée dans les derniers hôpitaux restants, et que la pénurie de carburant affecte également l’accès à l’eau».
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Sam Rose, directeur adjoint principal des affaires de l’UNRWA à Gaza, a rapporté que «la situation est désastreuse et s’aggrave en termes de capacité des organismes d’aide à répondre aux besoins vitaux de base des populations qui sont dans le besoin et confrontées à une insécurité alimentaire catastrophique».
Pour le 16ème jour consécutif, le nord de Gaza et le camp de Jabalia en particulier souffrent du siège sioniste et de la famine, au milieu de violents bombardements aériens et de l’artillerie, et de l’isolement complet du gouvernorat du nord.
La Défense civile de Gaza a fait état, samedi, de «plus de 400 martyrs» depuis le début de l’assaut lancé par l’armée sioniste le 6 octobre dans ce secteur.
Le bilan du génocide sioniste contre la bande de Gaza, qui en est à 380ème jour consécutif, s’est élevé à 42 603 martyrs et 99 795 blessés, en majorité des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023.
R. I.