Importations : la mise au point du président de la République

Conseil des ministres port d'alger
Tout n'est pas interdit et tout n'est pas permis d'importation. D. R.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée dimanche de ne pas interdire les opérations d’importation des matières premières utilisées dans la production et dans les industries vitales, a indiqué un communiqué du Conseil des ministres.

Après avoir écouté un exposé sur les mesures de régulation et de suivi des opérations d’importation, le président de la République a ordonné de «ne pas interdire les opérations d’importation des matières premières utilisées dans la chaîne de production et les industries vitales. Le reste des opérations d’importation est soumis à une autorisation préalable», précise la même source.

Le président de la République a affirmé que l’Algérie n’avait jamais interdit, et n’interdira pas, l’importation, ajoutant qu’elle y recourait seulement si besoin est, dans le but de promouvoir la production nationale et de protéger ses réserves financières, ce qui est à même de conforter son économie et de préserver sa stabilité, conclut le communiqué.

R. E.

 

 

Comment (4)

    Chark
    21 octobre 2024 - 18 h 26 min

    Vouloir administrer une économie cela n’a jamais marché , et ne marchera jamais , regardez se qui est arrivé à l’URSS ?
    En revanche ,réguler , structurer , et sanctionner doit faire parti de la bonne gouvernance de l’état en matière économique , l’économie de marché doit tout simplement respirer par la loi de l’offre et de la demande . En ce qui concerne les importations , je reste fermement opposé à toute importation de produits alimentaires ( viande , fromage , œufs , fruits et légumes ) les Algériens doivent apprendre à travailler et produire tout se qu’ils désirent sur 2.5 millions de Km2 pour se nourrir , nourrir le pays , et exporter les excédents .

    Hannibal
    21 octobre 2024 - 16 h 30 min

    Importer ce dont on a besoin oui,mais il faut proteger les petits producteurs algeriens de la concurrence deloyale des producteurs europeens qui beneficient de plusieurs avantages de l union europeenne..donc consommons en priorite ce que nous produisons…

    Alif
    21 octobre 2024 - 13 h 46 min

    Ce texte illustre un manque flagrant de rigueur dans la gestion des affaires de l’État, révélant une approche improvisée et sans vision stratégique. Le fait qu’un président de la République doive « ordonner » après avoir simplement « écouté un exposé » montre une gouvernance réactive plutôt que proactive. Des décisions d’une telle importance, touchant à l’importation de matières premières essentielles à l’économie, ne devraient pas être prises à la volée, mais résulter d’une planification approfondie impliquant des experts et une stratégie de long terme. Malheureusement, cette approche témoigne d’un amateurisme qui fragilise les secteurs productifs du pays.

    Cette semaine, une vidéo d’un wali hurlant contre des directeurs de secteur face à des infrastructures en délabrement – une école d’art, un musée et une infrastructure sportive laissés à l’abandon, inondés de fuites d’eau et de déchets – illustre une fois de plus cette gestion inefficace. J’étais écoeuré en voyant ces scènes, symbole du déclin de la politique du pays. Des fonctionnaires d’un autre temps, complètement hors jeu, semblent être les responsables de cette situation, qui n’est malheureusement que la partie visible de l’iceberg. Cette négligence ne fait que creuser davantage le fossé entre les besoins réels de la population et l’incompétence des administrations en charge.

    Comment redresser cette situation ? Il est impératif de sortir de la gestion réactive et de l’improvisation pour mettre en place une véritable vision stratégique. Une refonte complète de la gouvernance est nécessaire, avec des réformes en profondeur visant à moderniser les institutions, responsabiliser les fonctionnaires et restaurer l’éthique du service public. Le redressement du pays ne passera que par une volonté politique forte, des réformes structurelles et l’abandon des modèles dépassés. Sans cela, le déclin se poursuivra, laissant les citoyens dans l’attente de solutions qui ne viendront jamais.

    Nationalisation ????
    21 octobre 2024 - 10 h 52 min

    Ce sont des sujets qui reviennent sans arrêt, comme un leitmotiv. C’est trop à la fin. Le but premier d’un commerçant est de faire une marge bénéficiaire sinon il dépose le bilan. Le rôle de l’Etat est de réguler le marché cependant il ne peut pas le faire pour la totalité du marché comme le marché de détail au niveau des revendeurs, des supérettes, des épiceries etc.. etc.. pour tout les produits ! Si l’Etat veut tout contrôler il faut qu’il nationalise tout, qu’il quitte l’économie capitaliste pour revenir à l’économie communiste , à l’autogestion et les souks el fellah. On a vu que cela n’a pas marché.

    L’Etat ne peut contrôler que les produits de première nécessité qu’il subvention avec des prix plafonnés. C’est donc à ce niveau que les contrôle sévères doivent se faire car pour tout le reste des produits c’est incontrôlable qu’il s’agissent de la pomme de terre, des fruits et de légumes , de l’habillements, de l’éclectroménager etc.. etc.. Si l’Etat veut contrôler tous les prix il n’a qu’à nationaliser ….TOUTE l’économie épicitou .

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.