Les Marocains se sont-ils débarrassés de leur prostituée Hichem Aboud ?
Par Karim B. – Les médias stipendiés marocains ont été chargés d’ébruiter la nouvelle. La prostituée de Yassine Mansouri, Hichem Aboud, aurait disparu à Madrid. Ses acolytes brayant à partir de Rabat et Paris ont pris le relais, en affirmant que l’agent marocain n’a plus donné signe de vie depuis son arrivée dans la capitale madrilène il y a deux ou trois jours. A la manière des films de suspense hitchcockiens, le régime marocain semble être derrière cette «disparition mystérieuse», plusieurs indices conduisant vers une action menée par les services secrets marocains, si tant est que l’ancien scribouillard raté de Mohamed Betchine ait vraiment disparu.
Tout un chacun sait que l’Espagne est infestée d’espions marocains déguisés en grooms, en chauffeurs de taxi, en serveurs dans les fast-foods, etc. Le nombre élevé d’opposants marocains vivant dans ce pays européen, que seul un détroit sépare du Maroc, fait que le régime despotique de Mohammed VI et d’André Azoulay y a infiltré des centaines d’agents pour surveiller les activités aussi bien des Marocains que des Sahraouis qui forment également une forte communauté dans la péninsule ibérique.
Avant cette éclipse du babillard roubaisien, des sources à l’intérieur du Maroc ont indiqué que la marionnette de Yassine Mansouri avait commencé à montrer ses crocs après que ses employeurs ont décidé de se passer de ses services, suite à l’infructuosité du choix fait par les Marocains de financer une campagne de désinformation contre l’Algérie par le biais de la «danseuse de Laâyoune», appelé ainsi depuis qu’il s’est fait filmer chaloupant en guise de soutien à l’occupation du Sahara Occidental. Le mercenaire s’est, depuis, converti en maître-chanteur, menaçant ses mentors de se rendre aux autorités algériennes et de tout dévoiler sur sa mission commandée.
En exécutant son sous-traitant, le régime de Rabat veut faire d’une pierre deux coups : faire taire l’asphalteuse virtuelle devenue trop bavarde depuis que ses maquereaux ont cessé de payer ses passes sur les réseaux sociaux, et attribuer son assassinat aux services secrets algériens. Il n’est pas exclu, non plus, que l’agent Aboud réapparaisse comme par enchantement, quand ses chefs le lui diront, pour annoncer qu’il a échappé à une tentative d’enlèvement. Un scénario marocain aussi puéril que tous les précédents qui tendrait à faire croire que ce fils de goumier, nombre insignifiant à Alger, représenterait quelque menace pour l’Algérie. Foutaise !
K. B.
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