Allemagne : manifestation à Brême pour dénoncer l’agression sioniste contre Gaza

Israël Netanyahou
Manifestation contre le criminel Netanyahou à Tel-Aviv. D. R.

La communauté palestinienne et le Rassemblement palestinien pour la patrie et la diaspora ont organisé samedi, dans la ville allemande de Brême, une marche de protestation pour dénoncer la poursuite de l’agression sioniste dans la bande de Gaza et la Cisjordanie, y compris El-Qods occupée, avec la participation des communautés arabes et musulmanes ainsi que des sympathisants de la cause palestinienne, venus d’Allemagne et d’autres pays européens.

Selon l’agence de presse palestinienne, Wafa, la marche a été suivie par l’ancien député du Parti social-démocrate allemand (SPD), le président d’honneur de l’Association allemande palestinienne (DAP), Detlef Greschi.

Les participants à la marche ont brandi le drapeau palestinien et porté des bannières exprimant leur solidarité avec le peuple palestinien et condamnant les crimes commis par l’armée d’occupation contre les Palestiniens.

Ils ont aussi scandé des slogans en faveur de la liberté de la Palestine, appelant à l’arrêt de la «guerre de génocide» à Gaza et exigeant l’entrée de denrées alimentaires, de secours et de médicaments dans l’enclave palestinienne assiégée.

Le président de la communauté palestinienne de la ville de Brême et de ses environs, le commissaire général du Rassemblement palestinien et son secrétaire, Samer Bilal Aslan, ont déclaré que «toutes les parties internationales, y compris la nouvelle administration américaine, sont maintenant obligées d’agir avec fermeté et immédiatement pour mettre fin à la guerre à Gaza», et d’«assurer l’accès de l’aide humanitaire et de secours dans toute la bande de Gaza sans restriction et sans obstacles».

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Gaza s’est alourdi à 43 552 martyrs et 102 765 blessés, en majorité des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué samedi les autorités palestiniennes de la santé.

R. I.

Comment (2)

    Brahms
    10 novembre 2024 - 17 h 07 min

    Les massacres continuent

    Dans le nord de Gaza, scène d’horreur après une frappe israélienne sur une maison.

    La Défense civile palestinienne a aussi fait état dimanche d’une autre frappe israélienne sur une maison du quartier al-Sabra à Gaza-ville, aussi dans le nord, qui a fait cinq morts et des disparus.

    Des Palestiniens errent dans les décombres après une frappe israélienne meurtrière à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 10 novembre 2024 (Omar AL-QATTAA) (Omar AL-QATTAA/AFP/AFP)
    La famille Allouche allait prendre son petit-déjeuner quand une frappe israélienne a touché sa maison aux petites heures du matin dimanche dans le nord de la bande de Gaza, laissant des corps « déchiquetés », raconte un des seuls proches encore en vie.

    Selon la Défense civile palestinienne, 13 enfants ont été tués dans une frappe sur une maison familiale qui a fait « au moins » 25 morts à Jabalia, l’une des zones les plus densément peuplées du territoire palestinien.

    La bâtisse a été complètement rasée et transformée en un amas de pierres informe, a constaté un correspondant de l’AFP sur place.

    Le bombardement s’est produit aux alentours de 06H00 (04H00 GMT) « à un moment où les habitants ici se réveillent et prennent leur petit-déjeuner », a témoigné un membre de la famille, Abdallah al-Najjar.

    « Il y a eu une grosse explosion au point que, quand on est arrivé, tous les corps étaient déchiquetés », a-t-il ajouté.

    De son côté, l’armée israélienne a assuré avoir ciblé un site dans une zone de Jabalia « où des terroristes opéraient », représentant « une menace » pour ses troupes.

    « Avant la frappe, de nombreuses mesures ont été prises pour limiter le risque de blesser des civils », a affirmé un porte-parole militaire à l’AFP.

    L’armée israélienne mène depuis le 6 octobre une nouvelle offensive terrestre dans le nord de la bande de Gaza pour empêcher les combattants du Hamas d’y reprendre pied.

    La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent perpétrée le 7 octobre 2023 par des commandos du mouvement islamiste sur le territoire israélien.

    Cette attaque a entraîné la mort de 1 206 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels et incluant les otages – emmenés à Gaza le 7 octobre 2023 – morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza.

    Femmes et enfants.

    « La maison servait de refuge aux gens lors de bombardements intenses », a ajouté Abdallah Al-Najjar sur le site de la frappe de dimanche. « Et là, ils sont tous morts. Il ne reste personne, seulement ma mère et moi. »

    « Voici le pain qu’ils voulaient manger pour le petit-déjeuner », a-t-il dit en agitant un bout de pita. « Quel est l’intérêt d’un morceau de pain s’il n’y a ni sécurité ni paix ? »

    Autour de lui, des volontaires déblayaient les décombres à mains nues. Une peluche de souris gisait parmi les pierres.

    Enveloppés dans des linceuls blancs tachés de sang, les corps des victimes ont été transportés à bord d’une camionnette pour être enterrés dans un cimetière de Jabalia.

    « Les enfants, les femmes et les innocents représentent un vivier de cibles pour l’ennemi israélien », a commenté un voisin de la famille Allouche, Mohammed al-Barch.

    Le Hamas a condamné le « massacre » de Jabalia dans un communiqué, affirmant que la maison de la famille Allouche « était remplie de plus de 50 civils innocents ».

    La majorité était des enfants et des femmes, y compris des personnes « qui avaient été déplacées de force par l’occupation depuis le camp de réfugiés de Jabalia », selon le mouvement.

    La Défense civile palestinienne a aussi fait état dimanche d’une autre frappe israélienne sur une maison du quartier al-Sabra à Gaza-ville, aussi dans le nord, qui a fait cinq morts et des disparus.

    Depuis le 7-Octobre, plus de 43 600 Palestiniens ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles sur la bande de Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.

    Réalisé après vérification d’un décompte partiel des victimes de la guerre, un rapport du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme publié vendredi a affirmé que les femmes et les enfants ont représenté « près de 70% » des morts à Gaza sur la période novembre 2023 à avril 2024.

    L’armée israélienne a dit être « engagée à opérer dans le cadre des lois du conflit armé » et a assuré s’efforcer de « minimiser les dommages aux non-combattants ».

    Narcisse
    9 novembre 2024 - 19 h 55 min

    👍 Perfect ! Well done !
    Encore une fois Stop it ! Ces chiffres bidonnés au moins 200000 morts #The Lancet notamment.
    Allah yrahmoum
    Quand on voit ce qu’un tifo contre LE GÉNOCIDE L’ÉPURATION ETHNIQUE PALESTIENNE pour faire court et contre l’épuration ethnique des LIBANAIS de supporters de PSG entraîne au pays des droits des « homos » et du si-toi-rien…
    FREE PALESTINE
    Bravo à l’Allemagne Congratulations !
    Allah yrahmoum
    FREE PALESTINE

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