Comment la France néocolonialiste se prépare aux ratonnades anti-algériennes
Par Mohsen Abdelmoumen – Le hors-d’œuvre d’un menu bien conçu pour casser de l’Algérien a commencé le 7 novembre dernier avec les évènements violents liés au match de football Ajax-Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam et dont toute la presse locale et internationale a décrété qu’il s’agissait d’un «pogrom» initié par des «Arabes» contre des juifs, selon la propagande sioniste. Les images et vidéos des hooligans israéliens battus ou contraints à «faire trempette» dans le canal ont circulé sur les réseaux sociaux et il en arrive encore de nouvelles chaque jour. Tous les médias aux ordres reprennent en chœur les lamentations du boucher Netanyahou qui victimise ses ouailles innocentes comme l’agneau qui vient de naître et compare la raclée méritée qui leur a été infligée à une «chasse aux juifs», puisant dans le mémorial de «l’holocauste», en assimilant cette nuit d’émeutes à «la nuit de cristal» qui a eu lieu à Berlin le 9 novembre 1938 ou en citant la mémoire d’Ann Franck, porte-drapeau de la «Shoah» qui a vécu dans cette même ville d’Amsterdam. Bref, tous les poncifs ont été utilisés pour victimiser les supporters israéliens, et le grand Jacques Brel n’aurait pas reconnu son Port d’Amsterdam.
Sauf que, fait imprévu, un adolescent néerlandais qui a une chaîne sur YouTube, était là pour tout filmer et, du haut de ses 16 ans, il a montré une tout autre version des faits bien plus proche de la réalité. Ce que les médias mainstream subventionnés et grassement payés par la publicité n’ont pas fait, le jeune Bender, lui, l’a réalisé(*). En deux jours, il a récolté plus d’un million de vues rien que sur YouTube, sans même évoquer TikTok. Même la presse alternative américaine a parlé de son exploit journalistique. Ce jeune garçon est l’antithèse des Youtubeurs algériens qui, quand ils ne sont pas médiocres, sont des traîtres, ou les deux à la fois, et qui devraient s’inspirer de ce jeune Hollandais de 16 ans. Dans le reportage de Bender, on voit clairement les hooligans israéliens se munir d’armes improvisées, comme des bois arrachés à des palettes ou des barres de fer issues d’un chantier et, dans un premier temps, se précipiter en groupe pour tabasser les gens sans que la police très peu présente tente de les en empêcher. On assiste également à la menace qu’un sioniste qui n’apprécie pas d’être filmé adresse à l’adolescent en lui donnant l’ordre de couper sa caméra pour sa propre sécurité. Par la suite, on verra que la police parvient, non sans mal, à embarquer tous les Israéliens dans un bus pour les reconduire à leur hôtel.
C’est donc une histoire bien différente de la propagande nazi-sioniste véhiculée par les médias de masse occidentaux qui apparaît dans les réseaux sociaux. Et le reportage du jeune Bender a été confirmé par une journaliste néerlandaise indépendante qui a envoyé ses vidéos à la presse qui en a fait un usage détourné, transformant la réalité en propagande sioniste, au grand dam de la journaliste. Le 8 novembre, la chaîne médiatique britannique Sky News fondée par Rupert Murdoch a publié l’un des rares reportages issus des médias mainstream couvrant correctement les évènements, montrant comment ils avaient été provoqués par des bandes de hooligans israéliens qui ont attaqué des chauffeurs de taxi, scandé des slogans vantant le génocide des enfants palestiniens et qui se sont livrés à la violence dans toute la ville. Quelques heures plus tard, le média britannique a supprimé sa publication et l’a remplacée par une autre version qui minimisait la culpabilité des supporters du Maccabi Tel-Aviv et l’agrémentait de propagande israélienne. Et dire qu’ils nous gavent avec la liberté d’expression !
On sait que les hooligans ne sont pas des enfants de chœur mais quand on a affaire à des prétendus supporters ayant déjà participé à une guerre génocidaire et encadrés par des agents des services de renseignement pour se livrer à des actes de provocation, on se trouve devant un fait inédit. C’est ce qu’il s’est produit à Amsterdam. Les supporters de Maccabi Tel-Aviv étaient composés de bon nombre de soldats de l’armée israélienne qui avaient massacré des civils à Gaza et ils étaient coachés par des agents du Mossad, ce qui a été confirmé par le Jerusalem Post du 5 novembre qui a titré «Just in case: Mossad agents to join Maccabi Tel Aviv FC trip to Amsterdam» (Au cas où : des agents du Mossad participeront au voyage du Maccabi Tel-Aviv FC à Amsterdam). Donc, ces gens étaient clairement missionnés pour autre chose que le soutien à leur équipe et on les a vus à l’œuvre dès leur arrivée aux Pays-Bas. Ils étaient là pour la castagne et ils n’ont pas manqué de remplir leur mission bien avant le match en «cassant de l’Arabe», en attaquant des propriétés privées, en arrachant des drapeaux palestiniens, le tout en scandant leurs slogans nazisionistes anti-arabes du type «Va te faire foutre Palestine», «Que Tsahal gagne pour niquer les Arabes» et «Il n’y a plus d’école à Gaza parce qu’il n’y a plus d’enfants», ce dernier slogan reflétant à lui seul la barbarie sioniste.
En mars dernier, en déplacement à Athènes pour le match contre l’Olympiakos, ils avaient déjà lynché et envoyé un Egyptien à l’hôpital parce qu’il portait un drapeau palestinien. C’est fou ce qu’ils sont forts quand ils s’en prennent à plusieurs contre un homme seul ! Pressentant ce genre de provocation, des groupes d’activistes pro-palestiniens avaient averti leurs membres les jours précédant le match de ne pas porter de keffieh, de badges ou d’autres signes ouvertement palestiniens en public, par souci d’éviter les agressions des supporters du Maccabi Tel-Aviv. Un véritable climat d’inquisition s’installe en Europe et le nouveau slogan géant «Free Europe» placardé à Tel-Aviv annonce la couleur : tous les pro-Palestiniens en Europe seront traqués sans pitié sur le sol européen. Les massacres à Gaza et au Liban ont discrédité Israël aux yeux des populations du monde entier, et désormais l’acharnement médiatique dans les chaînes de l’oligarchie ne suffit plus aux criminels sionistes. Taxer les gens d’antisémites, leur sortir l’holocauste et la shoah ne fonctionnent plus. L’entité sioniste d’Israël s’est révélée telle qu’elle est : une entité criminelle et génocidaire qui pratique le nettoyage ethnique depuis sa création. Dorénavant, les sionistes passent au niveau supérieur en s’en prenant physiquement à tous les pro-Palestiniens sur le sol européen sous le regard indifférent des autorités soumises à Israël.
Bien que la police néerlandaise ait été d’une grande magnanimité vis-à-vis des hooligans israéliens, évitant d’intervenir lorsqu’ils «cassaient de l’Arabe», mais n’acceptant pas l’inverse, puisque 60 personnes ont été arrêtées dans le camp de ceux qui ont décidé de ne pas se laisser tabasser sans broncher, l’aventure s’est néanmoins terminée peu glorieusement pour les sionistes dont certains ont fini soit sur le pavé, soit à l’eau, soit à l’hôpital. Ils n’ont pas failli à la tradition qui veut qu’ils reçoivent une déculottée à chaque fois qu’ils s’en prennent à des hommes plutôt qu’à des femmes et des enfants, avec ou sans Mossad. Face aux jérémiades de Netanyahou, le roi Willem-Alexander a aussitôt versé sa petite larme en faisant son mea culpa : «Nous avons laissé tomber la communauté juive des Pays-Bas pendant la Seconde Guerre mondiale, et la nuit dernière, nous avons encore échoué», rejoint par le leader d’extrême droite Geert Wilders qui a éructé sur X ex-Twitter «Cela ressemble à une chasse aux juifs. Arrêtez et expulsez les racailles multiculturelles !» ou encore «Nous sommes devenus le Gaza de l’Europe». Les tweets de Wilders se passent de commentaires. CQFD.
C’est le même discours qui est repris par les Français shalomés, y compris par Marine Le Pen qui déclare péremptoirement que son parti a toujours été sioniste. L’extrême-droite européenne est dans la même logique et confirme qu’il s’agit d’un scénario bien travaillé, comme nous l’avons évoqué dans une enquête consacrée à l’extrême-droite publiée récemment. Car tout le monde chante la même petite chanson du «pogrom inhumain» perpétré par les barbares arabes sur les pauvres brebis sionistes une fois de plus shoatisées. Par contre, motus et bouche cousue sur les deux gendarmes français arrêtés et molestés dans l’Eléona, domaine français de Jérusalem, par les policiers israéliens au nez et à la barbe de Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères.
Sachant que le 14 novembre qui vient va voir le match France-Israël et que les mêmes hooligans vont revenir «casser de l’Arabe» à Paris, toujours encadrés par le Mossad, mais en plus, larbinisme macronien oblige, avec des policiers israéliens chargés de maintenir l’ordre, sachant aussi que, la veille, sera organisé le gala «Israël is Forever», un évènement de soutien à l’entité sioniste d’Israël, sachant aussi que le Betar et le MEJF (Mouvement des étudiants juifs français) ont annoncé qu’ils accueilleront le tueur d’enfants Bezalel Smotrich lors d’un rassemblement en marge du même gala «Israël is Forever», bien que la participation de ce criminel ne soit pas confirmée, est-ce un hasard si les sionistes programment ce type d’évènement juste à ce moment ? La réponse est non car les sionistes sont connus pour leur machiavélisme. Rien n’est jamais laissé au hasard avec eux, tout est calculé et anticipé, c’est la raison pour laquelle ils règnent sur le monde. Ils sont même capables de fomenter des attentats sous faux drapeau, ce ne serait pas une première. Tous ces évènements relatés plus haut, lorsqu’ils sont combinés, annoncent la mise en œuvre du plat principal dont la répétition s’est déroulée à Amsterdam et qui est de faire la chasse aux… Algériens à Paris.
En effet, depuis quelques années, on assiste en France à un acharnement inouï qui va crescendo envers la communauté algérienne qui est conspuée inlassablement sur tous les plateaux de télévision. Les médias attaquent quotidiennement notre armée, notre Président, notre pays, n’épargnant rien de ce qui est algérien. Aujourd’hui, cette haine affichée atteint des proportions véritablement hallucinantes et on se croirait revenu au temps de la Cagoule et de l’OAS. Les sionistes alliés à une extrême-droite qui reprend du poil de la bête et qui s’affiche aujourd’hui avec une arrogance qu’elle n’avait plus connu depuis les années 1930 se livrent véritablement à un lynchage verbal de tout ce qui soutient la cause palestinienne. En ligne de mire : l’Algérie et les Algériens. Il faut nous faire payer notre refus de reconnaître l’entité sioniste comme un Etat et notre soutien à la cause palestinienne ainsi que sahraouie. Le tifo «Free Palestine» déployé par les Algériens au Parc des Princes lors du match PSG- Atlético de Madrid reste coincé dans la gorge des criminels sionistes et de leurs complices et larbins, et ils entendent bien le leur faire payer. Les drapeaux palestiniens sont d’ores et déjà interdits, et le préfet pied-noir Laurent Nuñez, issu d’une famille ayant été chassée d’Oran par nos révolutionnaires, se prépare à prendre la relève de son prédécesseur Maurice Papon pour casser de l’Algérien avec l’aide des Israéliens. Sachant que leur plan est dévoilé, les sionistes vont probablement le réajuster, mais il faudra rester prudent et nous espérons que le sang de nos compatriotes ne coulera pas à nouveau sur les pavés parisiens.
Ce que nous allons voir ne sera pas du sport, ce ne sera pas un match de foot mais un massacre. Une nuit noire se prépare à Paris qui nous fait penser à la sombre époque coloniale qui, un certain 17 octobre, a précipité des Algériens dans la Seine.
M. A.
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