Fiasco France-Israël et scandale Kamel Daoud : double honte pour Macron
Par Karim B. – Le président français ne s’est pas encore relevé du fiasco monumental qu’il a essuyé lors du match France-Israël qu’il subit une seconde honte avec la découverte de l’imposture de son ami Kamel Daoud. La révélation faite par la victime du terrorisme, dont le prix Goncourt s’est servi du drame pour tisser la trame de son roman, devrait, sauf complicité des responsables de cette distinction jadis littéraire mais désormais politique, être sanctionné par le retrait pur et simple de celle-ci et son bannissement des librairies.
Selon le témoignage de la rescapée d’un massacre commis pas les hordes sauvages, cette dernière a été victime de violation d’un secret médical, puisqu’elle était suivie par l’épouse de l’auteur, psychiatre de son état. L’imposture ne se limite donc pas au simple fait d’avoir utilisé le supplice de cette malheureuse dame qui a échappé à la mort par miracle, mais il prend la forme d’une infraction pénale gravissime passible des tribunaux. Il est, d’ailleurs, fort possible que la victime de ce grave forfait porte plainte devant les juridictions algériennes, voire françaises, dès lors que le livre incriminé a été édité en France.
Cette affaire n’éclabousse pas uniquement Kamel Daoud et son épouse, mais également son éditeur et l’institution Goncourt, de même que le président Macron, qui s’est affiché à plusieurs occasions aux côtés de «l’écrivain» algérien fraîchement naturalisé, notamment lors de son périple à Oran, où son hôte lui a servi de guide et a grandement concouru à la confection du programme officiel de sa visite. Laquelle ne l’a pas conduit au Musée de la glorieuse Révolution armée algérienne, mais chez un éditeur de raï.
Algeriepatriotique n’a eu de cesse d’alerter l’opinion publique sur la tartufferie des cercles nostalgiques de l’Algérie française et des instigateurs du «qui tue qui», qui ont placé sur un piédestal l’ancien chroniqueur d’un quotidien paraissant à Oran, dont les écrits correspondaient à la politique anti-algérienne et islamophobe savamment entretenue en France. Nous avions notamment révélé le véritable niveau de cet écrivain de pacotille que la rédactrice en chef de notre site a démasqué. Elle l’a informé de sa médiocrité en lui renvoyant un de ses articles caviardé à 80% en rouge, lui signalant des fautes monumentales qu’un élève du niveau primaire ne commettrait pas.
Acculé, Kamel Daoud répondra que le journal s’était trompé et avait publié la version non corrigée. Notre «Proust» national ne s’était pas rendu compte qu’en répondant ainsi il confirmait que ce que les lecteurs découvraient dans le journal algérien, à l’époque, et découvrent actuellement dans ses romans, ce sont des textes complètement remaniés et réécrits. Ce qui compte pour les éditions Gallimard et les pseudo-critiques littéraires et autres animateurs des plateaux télé français, ce n’est pas la valeur littéraire des ouvrages auxquels ils assurent une publicité à la limite de la sublimation, mais l’objectif qui lui est assigné par les fabricants du consentement, disciples d’Edward Barnays.
K. B.
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