Il s’est affiché avec le nazi Habib Meyer : Enrico Macias ne reverra plus l’Algérie
Par Kamel M. – S’il y avait des voix en Algérie qui pouvaient encore plaider en faveur de la venue d’Enrico Macias à Constantine, celles-ci se sont tues depuis avant-hier. En effet, le chanteur français a partagé une photo au Stade de France avec le fasciste Habib Meyer, avec lequel il partage son soutien au régime nazi de Tel-Aviv. Enrico Macias a donc définitivement fait son choix en allant supporter la sélection israélienne, alors que l’écrasante majorité des Français a boycotté le match pour dénoncer le génocide commis par le criminel Benyamin Netanyahou à Gaza.
La rencontre France-Israël a été un véritable fiasco pour le président français Emmanuel Macron, qui avait voulu se racheter auprès de Tel-Aviv après s’être attaqué au Premier ministre israélien pour avoir étendu la guerre à la chasse gardée de la France, le Liban. Seuls 15 000 spectateurs se sont déplacés à la Seine-Saint-Denis, dont une grande partie de Français d’origine maghrébine, algérienne notamment, pour en découdre avec les fanatiques israéliens qui comptaient dans leurs rangs un grand nombre d’agents du Mossad.
En octobre 2023, Enrico Macias avait déjà ruiné tous ses espoirs, en déclarant qu’«il faut dégommer physiquement» tous les Français qui n’adhèrent pas au massacre des Palestiniens. L’interprète d’Adieu mon pays s’était emporté face à l’animateur raciste Pascal Praud, sur le plateau de CNews, une chaîne de propagande entièrement dédiée à la défense du sionisme et à l’islamophobie. Le chanteur français en voulait particulièrement aux députés de La France insoumise (LFI), dont la position tranche avec le soutien inconditionnel au régime criminel de Tel-Aviv, qui s’est emparé de la classe politique et des médias dominants français.
Enrico Macias, qui rêve de visiter son pays natal avant de mourir, a achevé d’exclure toute possibilité de voir son souhait se concrétiser. L’artiste de confession juive, natif de Constantine, n’a de cesse de réitérer son vœu de retourner en Algérie, estimant qu’«il faut se rappeler d’où on vient, il faut se rappeler du passé pour mieux corriger l’avenir, parce que le passé nous donne des leçons». Des leçons qu’il ne semble pas lui-même avoir retenues, du haut de ses 84 ans. Pourtant, le beau-fils de Cheikh Raymond a côtoyé la mort de très près et sait à quel point elle est amère. «Je n’ai pratiquement pas eu de jeunesse, mon adolescence, c’est dans la violence, c’était la Guerre d’Algérie», confessait-il, encore bouleversé, sur TV5 Monde, en soulignant que «la mort de [tonton] Raymond a été un très gros coup dur pour moi et, jusqu’à présent, je le ressens, il a été tout le temps présent dans ma vie, même maintenant, de là où il est». Et d’ajouter, la voix chevrotante : «Quand on sait qu’on ne peut pas retourner quelque part, le choc est double, est triple, est quadruple. Quand on sait qu’on ne peut pas revivre des souvenirs qu’on a eus, qu’on a dans notre cœur, c’est trop dur, c’est une première mort.»
Enrico Macias, que la mort de centaines de Palestiniens ne semble pas affecter outre-mesure, affirmait, hypocritement – son insincérité se confirme –, que «la paix que je chante depuis mes débuts, cette paix, je la vois, elle est en marche. Je suis optimiste malgré toutes les guerres, toutes les violences, même en ce moment, je suis quand même optimiste parce qu’un jour les hommes vont se réveiller et vont se dire mais c’est stupide ce qu’on est en train de faire». Parlait-il de l’entité sioniste ? On eût pu le croire, jusqu’à sa dernière photo avec Habib Meyer, qui porte le surnom mérité de «porc».
K. M.
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