Rencontre Algérie-Grande-Bretagne : les Britanniques conscients de l’importance du marché algérien

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L'ambassadeur algérien en Grande-Bretagne en réunion avec des hommes d'affaires. C'était en septembre dernier. D. R.

La Chambre des Lords britannique a abrité, jeudi à Londres, une rencontre dédiée aux relations algéro-britanniques, rassemblant des personnalités politiques et des représentants de Groupes économiques et des milieux d’affaires pour débattre la mise en connexion et la promotion des liens d’affaires entre les opérateurs des deux pays.

Les dirigeants du Conseil d’Affaires algéro-britanique (ABBC) -initiateurs de cette rencontre devenue une tradition annuelle- qui capitalisent de plus de 15 ans d’expérience dans la mise en connexion et la promotion des liens d’affaires entre les deux pays, ont affirmé que « l’Algérie a pris son envol et se développe », soutenant que « le Royaume-Uni devrait l’accompagner ».

La Baronne Symons, ancienne ministre d’Etat au Commerce, ancienne ministre d’Etat aux Affaires Etrangères, en charge de la région Mena et présidente de la Chambre de commerce arabo-britannique, a souligné que l’économie de l’Algérie se modernise et se diversifie, le climat des affaires est propice et le nouveau code des investissements offre de nombreux stimulants fiscaux », affirmant que « le temps est, donc, à la revitalisation des relations bilatérales ».

D’autant plus, a assuré l’Ambassadeur d’Algérie au Royaume-Uni, M. Nourredine Yazid, le pays jouit de la stabilité politique et offre à l’exploration et au développement de nombreux domaines d’investissement comme les startups, l’Intelligence artificielle et, plus prometteur encore, le secteur de l’agriculture.

Et d’ajouter: La réélection du président de la République M. Abdelmadjid Tebboune et sa détermination à libérer l’Algérie de la dépendance aux hydrocarbures constituent des facteurs adjuvants devant encourager les hommes d’affaires britanniques à aller fructifier davantage leur capitaux dans le pays le plus attractif de la région.

Ainsi, M. Yazid s’est réjoui de « la qualité des relations bilatérales », exprimant sa conviction que la prochaine session du dialogue stratégique constituera « une nouvelle occasion pour explorer de nouveaux secteurs de coopération ».

Pour sa part, la présidente de l’ABBC, Mme Olga Maitland qui a effectué d’innombrables voyages en Algérie, a indiqué que l’Algérie, « plus qu’attractif, elle est en mouvement, est créative et innovante et dispose d’un secteur privé très énergique ».

Le Commissaire au Commerce britannique pour l’Afrique, M. John Humphrey, a saisi l’opportunité pour rassurer les investisseurs potentiels qu’il les accompagnera, conformément à sa mission, tout au long du processus.

De son côté, le patron du Fonds d’investissement « Tell Group », Yacine Bouhara, a affirmé que de nombreux produits algériens ont leurs places sur le marché britannique.

Au terme de la rencontre, les organisateurs ont été unanimes à dire, »Il y a un marché à explorer en Algérie, il faut s’en saisir ».

R. E.

Comment (3)

    Anonyme
    16 novembre 2024 - 14 h 09 min

    Il ne faut pas les laisser ouvrir des écoles chez nous.
    Il faut laisser le champ des écoles avec accréditation étrangère aux pays soutiens aux causes justes.
    Il faut aider l’ouverture d’écoles anglophones seulement avec les irlandais.
    Il ne faut surtout pas laisser l’Allemagne ouvrir des écoles internationales en Algérie. Leurs écoles c’est de la garderie scolaire : anarchie, enfants-rois, précellence à la mentalité du « moi j’ai raison malgré la réalité », théorie du genre, sans compter que les enseignants qui viendront sous bannière éducative allemande seront vraisemblablement des sionistes. La pédagogie éducative allemande est celle qui est à l’origine de tout le réaménagement de l’harmonisation des systèmes éducatifs européens. C’est cette pédagogie de papillonnement (sauter du coq à l’âne) qui a saboté le système éducatif français, pourtant jusqu’ici très bon, malgré la difficulté de sa langue.
    Il faut ouvrir des écoles algériennes dans tous les pays où la communauté nationale établie à l’étranger existe en nombre. Commencer par la France, avec une clause de réciprocité (écoles algériennes en France, puisque la France a des écoles francaises en Algérie).
    Il est indispensable d’agir dans ce domaine, car le cerveau de nos enfants ne doit pas être victimes du formatage de ces nouvelles pédagogies.
    Faites gaffe, un de mes amis fat partie des commissions des discussions des programmes scolaires au niveau européen. En Pologne, ils veulent empêcher les jeunes enfants d’apprendre à écrire manuellement.
    Le soft-power éducatif qui s’en vient est un instrument de déconstruction cognitive sans nom.

    Antisioniste
    16 novembre 2024 - 10 h 12 min

    « Au terme de la rencontre, les organisateurs ont été unanimes à dire, il y a un marché à explorer en Algérie, -il faut s’en saisir- ».

    Cette phrase (loin des palabres et autres flagorneries) résume à elle seule l’ensemble de ce que prévoit Albion la perfide dans le contexte des mouvements tectonique de la géostratégie nouvelle qui reste aussi imprévisible que risqué, malgré toutes les précautions et autres « garantie » émise ou donné.

    Anonyme
    16 novembre 2024 - 8 h 10 min

    Attention aux rois de la perfidie! Perfidie Albion c’est bien connu, la renommée des croisades et aussi la lettre de balfour!

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