Augmentation des exportations hors hydrocarbures pour une diversification de l’économie nationale

exportations hors hydro
Diversifier les exportations est un défi à relever. D.R.

Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Mohamed Boukhari, a mis en avant, jeudi à Alger, l’importance de la conjugaison des efforts de tous les acteurs et l’efficacité de la performance afin d’atteindre les objectifs fixés en matière d’augmentation des exportations hors hydrocarbures.

Dans une déclaration à la presse au siège de la présidence de la République à l’issue de la réunion de travail présidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, consacrée aux exportations, Boukhari a précisé que cette rencontre «extrêmement importante» s’inscrit dans le cadre de «la politique de du président de la République visant à diversifier l’économie nationale, notamment dans le domaine des exportations hors hydrocarbures».

Le ministre a souligné que cela se manifeste par la création d’un ministère dédié aux exportations et par l’élaboration d’une stratégie «claire et bien définie» en la matière.

Cette stratégie repose sur plusieurs critères, à savoir «la diversification des exportations, la conjugaison des efforts de tous les acteurs sans exception, l’efficacité de la performance et l’application rigoureuse des décisions prises», a affirmé Boukhari, mettant en avant «la volonté d’œuvrer conformément à cette stratégie afin d’atteindre les objectifs fixés».

R. E.

Comment (2)

    Amin99
    23 novembre 2024 - 9 h 38 min

    Le développement des exportations hors hydrocarbures est étroitement dépendant des réformes enclenchées dans le pays, on exporte que ce que l’on produit.

    L’Algérie doit poursuivre ses réformes intérieures, notamment en matière de production agricole, production industrielle, exploitation minière, développement du tourisme, développement de l’économie de la connaissance et enfin la culture qui s’exportent aussi.

    En matière de production agricole par exemple, il faudra commencer à se comparer aux voisins du pourtour méditerranéen (Espagne, Italie, Turquie, Grèce, Egypte…) qui sont d’un niveau très élevé en matière d’exportations de produits méditerranéens très prisés dans le monde, l’Algérie a les capacités de les talonner dans un futur proche.

    Le jour où les exportations hors hydrocarbures couvriront 40 à 50% du total des exportations, nous pourrions considéré que l’objectif sera atteint.
    A bon entendeur

    lhadi
    22 novembre 2024 - 14 h 41 min

    Comment résister à la tentation de faire entendre mes propres critiques quand un ministre fait de l’esbroufe politique qui bat en brèche toutes les murailles de Chine du progressisme et fait capituler la société à son image diluée dans un système politique d’un autre âge.

    A la lumière des enjeux contemporains, le système algérien d’inspiration soviétique n’a plus de sens aujourd’hui. C’est bien le capitalisme : c’est-à-dire l’initiative individuelle, certes tempéré par la démocratie libérale, qui pourra guérir le pays de tous les sarcomes inhérents au sous-développement.

    Il ne peut y avoir de république qui prospère sur le plan économique et qui est juste sur le plan social : une république bienveillante au service de l’individu et convaincue qu’en retour, l’individu la servira, sans développement politique.

    Une volonté de rupture avec le système d’un autre temps peut redonner force à une politique réformiste : condition sine qua non pour désensabler l’Algérie et la mettre à la taille des géants qui cornaqquent ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste.

    Si les dirigeants qui administrent le pays se soustraient à cette tâche ô combien salvatrice, ils commettront une addition d’erreurs source d’un avenir de morgue.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

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