Une stratégie française diabolique pour pousser les Algériens à fuir la France

France justice
Aujourd'hui, la justice en France n'a de justice que le nom. D.R.

Par Houari A. – Le récit de cette femme qui a dû fuir la France et s’installer en Algérie pour éviter que ses enfants ne lui soient retirés abusivement est glaçant. En effet, une mère de famille française, d’origine algérienne, qui est née et a grandi en France raconte, dans l’émission d’un prédicateur diffusée sur les réseaux sociaux, avoir reçu une convocation des services sociaux français qui lui ont fait savoir qu’ils avaient reçu un signalement de l’école de ses deux enfants selon lequel ces derniers subiraient des maltraitances.

Les parents, choqués par une telle accusation fallacieuse, répondent que leurs enfants sont, au contraire, heureux et épanouis, preuve en est leurs excellents résultats scolaires. «Justement, leur rétorque-t-on, si leurs résultats sont bons, c’est parce qu’ils subissent trop de pression à la maison.» La mère n’en revient pas. Elle raconte que les services en question ont dépêché des agents chez elle pour vérifier de visu si les deux élèves ne sont pas victimes de violences. «Tantôt on me sort une histoire selon laquelle je les battrais et je battrais même mon mari, tantôt c’est mon mari qui est violent et nous battrait tous», a fait remarquer la femme, abasourdie par un tel comportement incompréhensible d’une institution agissant dans un pays européen censé être démocratique et juste.

Les parents paniqués apprennent que la police allait être informée. Quelques jours plus tard, ils reçoivent une convocation du commissariat du quartier qui leur fait subir un interrogatoire en règle, avant que le dossier soit envoyé au procureur de la République. La justice est saisie et la machine infernale enclenchée quelques jours auparavant allait prendre une tournure irrévocable : les enfants allaient être retirés aux parents sans aucune raison valable. Flairant la cabale institutionnelle, la mère prend ses deux enfants et se précipite à l’aéroport où, dit-elle, elle a pris trois billets direction l’Algérie. «Pour être à l’abri de toute mauvaise surprise, j’ai présenté nos passeports algériens», a-t-elle indiqué.

«Aujourd’hui, mes enfants, que j’ai inscrits dans une école privée en Algérie, sont heureux, libres et intégrés», s’est réjoui cette maman, qui a reproché à ses parents de l’avoir «mise au monde en France». «Je conseille à tous mes compatriotes algériens qui rêvent d’aller en France de ne pas croire aux chimères, l’atmosphère là-bas est invivable et les musulmans sont harcelés et indésirables», a-t-elle mis en garde.

La justice n’a pas encore rendu son verdict dans cette affaire qui n’est pas la seule. «On m’a conseillé de faire confiance à la justice française, mais j’ai appris de sources différentes que des familles qui ont subi le même calvaire que moi ont été piégées et ont été séparées de leurs enfants par la police dès leur arrivée à l’aéroport», a ajouté cette mère de famille, en soulignant que des cas similaires se sont également produits dans d’autres pays d’Europe, comme l’Allemagne et la Norvège, et au Canada.

H. A.

Comment (9)

    zardov
    21 novembre 2024 - 11 h 07 min

    Finalement c’est ce que demande les Européens et pas seulement les Francais, c’est que les musulmans et pas uniquement les Algériens rentrent au pays car les Européens ne peuvent plus supporter les musulmans qui refusent pour la plupart de s’intégrer dans leurs pays en ne respectant pas leurs façons de vivre ,leurs valeurs tout en voulant imposer leur religion et leurs mœurs

    Mohane
    21 novembre 2024 - 10 h 52 min

    Si la France ne veut pas d algerien c est son droit… nous on y peux rien maintenant la question pourquoi bcp de nos compatriotes veulent absolument s accroché à cette France qui les hais déteste ça je comprends pas

    RRab3i
    21 novembre 2024 - 10 h 47 min

    il est vrai qu’il y a comme un malaise vu certains comportement dans certains services privés ou publiques toute fois en restant dans la légalité avec le sourire en moins j en déduis qu’il s’agit des sbire de l extrême

    stratégie diabolique ????
    21 novembre 2024 - 10 h 46 min

    La Dame nous dit qu’aujourd’hui ses enfants sont inscrits dans une école privée en Algérie, qu’ils sont heureux, libres et intégrés, alors de quoi se plaint on ? Elle est algérienne, elle se sent bien, ses enfants aussi …. et bien tant mieux pour tout le monde. On ne lui souhaite que du bien et de la réussite chez nous en Algérie.

    PS ; je ne comprends pas qu’à partir d’un tel cas dont on ne connait pas le vrai problème, on puisse dire que la France est en train de mettre en place une stratégie diabolique pour pousser les Algériens à fuir la France?

    Bamar
    21 novembre 2024 - 10 h 31 min

    ce n’est peut être pas une mauvaise chose au vus de ce qu’ont leur enseigne dans l’école public ….com

    Anonyme
    21 novembre 2024 - 10 h 20 min

    Quand on a rien à se reprocher on se bat en prenant un avocat pour se défendre, prendre la fuite dans un cas comme celui-ci ne fait qu’augmenter les soupçons sur une maltraitance des enfants de ce couple. Une information doit toujours être traitée avec précaution avant d’arriver à une conclusion trop hâtive.

    Khada dahi
    21 novembre 2024 - 9 h 39 min

    Salam étrange cette histoire si elle est c’est horrible!

    sherrif
    21 novembre 2024 - 9 h 34 min

    Si dans des pays comme le Canada ,l’Allemagne ,la Norvège et la France se produisissent de pareil cas c’est que soit ces cas sot réels soit les Européens n’en peuvent plus des Algériens ,soit les deux

    Antisioniste
    21 novembre 2024 - 9 h 32 min

    Il existe bel et bien une « stratégie diabolique» en cours d’exécution aussi bien en France que dans beaucoup de pays européens, mais elle n’a pas été mise contre les algériens, et dans le but spécifier dans le titre de cet article. Cette « stratégie diabolique» est bien plus global et complexe, son but est, comme je le répète souvent, non pas une communauté ou un peuple spécifique, mais l’ensemble de l’humanité sans aucune distinction raciale, religieuse, ou autres.

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