Sansal, le pantin du révisionnisme anti-algérien
L’agitation comique d’une partie de la classe politique et intellectuelle française sur le cas de Boualem Sansal est une preuve supplémentaire de l’existence d’un courant «haineux» contre l’Algérie. Un lobby qui ne rate pas une occasion pour remettre en cause la souveraineté algérienne.
L’arrestation de Boualem Sansal, pseudo-intellectuel, vénéré par l’extrême-droite française, a réveillé les professionnels de l’indignation. Tout le bottin anti-algérien, et accessoirement pro-sioniste de Paris, s’est levé comme un seul homme : Eric Zemmour, Mohamed Sifaoui, Marine Le Pen, Xavier Driencourt, Valérie Pécresse, Jack Lang, Nicolas Dupont Aignan et évidemment Tahar Bendjelloun, son ami marocain qui récupère d’une sciatique à force de baise-main à Mohamed VI. Tous montent au créneau pour ce révisionniste qui s’est pris les pieds dans le tapis.
Il faut dire que ce lobby haineux a eu une mauvaise semaine. Il faut les comprendre. D’abord, un de leurs protégés, Kamel Daoud, a été pris la main dans le sac, exploitant les douleurs d’une victime du terrorisme en Algérie pour rafler le Goncourt. Ensuite, leur ami génocidaire Netanyahu s’est vu délivrer un mandat d’arrêt international par la Cour pénale internationale (CPI). Enfin, l’autre écrivain de Gallimard, Sansal, se voit arrêter en plein délire révisionniste. Au passage, le même Sansal avait été accusé par l’écrivain Wassini Larredj de lui avoir volé son titre et la trame du Roman 2084 la fin du monde. Comme quoi, dans la confrérie du plagiat et du détournement littéraire, la France de l’édition a bien choisi ses poulains algériens.
«Le gouvernement français doit exiger sa libération immédiate», lancera le naturalisé par décret Eric Zemmour en faveur de son «ami» Boualem Sansal. Le président Macron, qui revient d’un voyage bronzé du Brésil, où il avait traité les Haïtiens de «cons» (la Routine quoi !), se dit «très préoccupé».
La France macronito-sioniste qui s’offusque de l’arrestation de Sansal (à l’aéroport d’Alger) n’a toujours pas déclaré au monde si elle a la souveraineté nécessaire de pouvoir arrêter Benjamin Netanyahou, si jamais il se pointerait à l’aéroport Charles-de-Gaulle ! Puisque Paris parle de droit et de droits de l’Homme, se conformer au droit international dans le cas de Netanyahou serait déjà un bon début.
La France de Macron n’est pas à une contradiction prés. Le même Macron, qui parle de «crimes contre l’humanité» en Algérie concernant la colonisation française, qui admet la reconnaissance historique d’assassinat d’Etat dans le cas d’Ali Boumendjel, Maurice Audin ou de Larbi Ben M’hidi, poussant la contrition jusqu’à envoyer son ambassadeur avec une gerbe de fleurs sur la tombe de notre martyr, prend la défense d’un négationniste, qui remet en cause l’existence, l’indépendance, l’Histoire, la souveraineté et les frontières de l’Algérie !
La France, qui légifère à tours de bras sur les lois mémorielles, surtout quand il s’agit du révisionnisme anti-juif (loi Gayssot), ne devrait-elle pas, plutôt, condamner Sansal pour sa tentative de nier l’existence même de la Nation algérienne. Ce serait un bon sujet d’étude et de négociation pour Benjamin Stora !
En définitive, à chaque poussée de fièvre anti-algérienne, Paris charge Alger de tous les maux alors que l’Algérie agit, toujours, selon le principe de cohérence. Accuser l’Algérie d’empêcher la liberté d’expression, alors que les Français détiennent toujours Pavel Durov, le fondateur de la messagerie Telegram, plate-forme mondiale de l’expression, est la confirmation de cette sinistre comédie dont seul Sansal est le pantin utile.
APS
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