Panique sur le marché noir de la devise ce samedi : les cambistes ferment le Square

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Les cours de l'euro et du dollar flambent. New Press

Les citoyens désirant acquérir ou vendre de la devise étrangère n’ont pas pu, ce samedi. Les cambistes ont «fermé» le marché après la publication d’une loi dans le Journal Officiel limitant le transfert des devises à 7 500 euros ou l’équivalent dans d’autres monnaies étrangères à une fois par année civile.

Les détenteurs du lucratif marché du change parallèle attendent de connaître les conséquences de cette nouvelle décision avant de le rouvrir à une date qu’ils estimeront propice pour ce faire.

Ce n’est pas la première fois que les cambistes provoquent une pénurie de devises. Les Algériens voulant se rendre à l’étranger ou changer quelques centaines d’euros ou de dollars n’ont pas pu, il y a quelques semaines, en raison d’une fermeture du square pour des raisons non expliquées à ce jour.

Les experts s’étaient perdus en conjectures, n’ayant eux-mêmes pas compris les véritables causes qui avaient poussé les barons de la devise à agir ainsi.

R. E.

Comment (4)

    fatih
    28 novembre 2024 - 9 h 01 min

    Qui a intérêt ce que Le marché informel perdure. Les lois existent ..alors appliquez les.

    M'hand eldjidj
    27 novembre 2024 - 21 h 25 min

    Le marché informel doit disparaitre et mettre toutes ces racailles aux chômage.

    microo
    25 novembre 2024 - 7 h 48 min

    faut crée un système de payement par téléphone comme au Kenya pour tous ce qui ont pas de compte en banque

    Amin99
    24 novembre 2024 - 19 h 20 min

    Les détenteurs du lucratif marché du change parallèle agissent comme seuls maîtres à bord et soufflent le chaud et le froid envers une population désespérée. C’est incompréhensible pour un grand pays comme le nôtre, 3e économie en Afrique.. Même nos voisins moins bien lotis font mieux que nous.
    A titre d’exemple et sauf erreur, les citoyens tunisiens peuvent échanger jusqu’à l’équivalent de 1500€/an pour voyager.
    Il est temps que l’allocation touristique soit révisée à la hausse et inscrite périodiquement dans la loi de finances qui fixe son montant en fonction des capacités financières du pays et ces recettes en devise.
    Priver les citoyens Algériens d’un tel droit est un manquement qu’il faudra corriger. Ce n’est ni plus ni moins qu’une redistribution de la richesse et une augmentation du pouvoir d’achat aux citoyens.
    A bon entendeur

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