L’exécration de soi

Sansanl Israël
Boualem Sansal. D. R.

Par Khider Mesloub – Pour mieux cerner la personnalité controversée de Boualem Sansal, désormais honni et banni par tous les Algériens, nous republions cet article, initialement mis en ligne le 22 octobre 2023.

Dans ce moment tragique pour le peuple palestinien, victime d’un génocide perpétré par les sionistes d’Israël, où tous les êtres humains du monde entier, bouleversés, s’écrient d’une voix rageuse «Nous sommes tous palestiniens» pour exprimer leur solidarité, l’Algérien honteux, Boualem Sansal, lui, proclame, en guise de profession de foi de soutien à Israël : «Je ne suis pas juif génétiquement parlant mais, culturellement, je le suis assez.» Autrement dit, assez pour défendre inconditionnellement Israël, soutenir le sionisme, adopter le narratif impérialiste de l’Etat hébreu, la feuille de route militariste et génocidaire de l’armée israélienne.

Dans le magazine Le Point, où émarge également son compère, l’ancien islamiste Kamel Daoud, il rapporte ses souvenirs d’enfance passée dans l’ex-Belcourt (actuellement Belouizdad), à Alger, dans une miteuse chambre de bonne attenante à la synagogue du quartier. Très jeune, il est pris en charge par un vieux rabbin pour lui transmettre, selon Sansal, «sa sagesse et son immense savoir judaïques». On aimerait savoir si ce «sage» rabbin était partisan de l’Algérie française ou un sympathisant de la cause indépendantiste algérienne, un sioniste ou un antisioniste, c’est-à-dire pro-israélien ou pro-palestinien.

«C’est ainsi que je suis devenu grouillot de synagogue et apprenti rabbin, juif par la culture et non par ma mère, qui n’avait pas de religion et n’a jamais trouvé le temps d’en adopter une», écrit-il dans Le Point. Cet Arabe honteux, avec la haine de soi qui le caractérise pour complaire à ses maîtres sionistes, la détestation de son algérianité et islamité culturelle, va jusqu’à s’inventer une maman athée. Une femme algérienne athée dans les années 1950 ? Sa maman doit se retourner dans sa tombe d’avoir engendré un renégat de cette espèce félonne, un imposteur intellectuel.

Au passage, cet ami du rabbin et larbin du sionisme, pour dénigrer les Algériens, les accuser d’antisémitisme, rapporte insidieusement qu’«on l’appelait Rabbinet dans le quartier, en se pinçant le nez». Manière d’insinuer qu’il aurait subi l’antisémitisme de la part des Algériens.

Mieux, mû par sa diabolisation obsessionnelle de l’Algérie, pour prouver son appartenance supposée ancienne au sionisme qu’il assimile perfidement au judaïsme, pour exorciser son angoisse maladive d’être perçu comme musulman, il déclare que les Algériens et le «régime tortionnaire» le tenaient depuis toujours en suspicion à cause de son «tropisme juif» assumé. Pis, il accuse l’Algérie de cultiver un antisémitisme «local» manifeste. «Le nouvel antisémitisme algérien, qui a tout à voir avec les Israéliens, appelle à la destruction immédiate d’Israël et au renvoi des Ashkénazes dans leurs ghettos d’origine», affirme-t-il.

Enfin, il achève sa déclaration d’amour au sionisme par la description de son voyage effectué en Israël, «la fleur au fusil et kippa sur la tête», ajoute-il, fièrement. Je présume qu’à l’heure de la mobilisation générale de Tsahal, il est prêt à se rendre de nouveau en Israël «le fusil en bandoulière et le képi sur la tête» pour combattre les «terroristes islamistes palestiniens» (sic).

Avec sa pensée délirante et déviante, sa focalisation obsessionnelle sur les musulmans et l’islam qu’il a toujours sadiquement noircis, Boualem Sansal, marqué par un rejet névrotique de son identité algérienne, aura contribué au développement et à l’exacerbation de l’islamophobie, à la stigmatisation et à la surenchère d’hostilité à l’égard des Algériens, notamment en France.

Soit dit au passage, dans cet article publié ce jour dans Le Point, Sansal n’évoque aucunement le sort tragique des Palestiniens. N’exprime aucune compassion pour la souffrance qu’ils endurent. En revanche, il s’appesantit abondamment sur le sort des sionistes d’Israël.

«Tout a changé, les attendus et les acteurs de l’antisémitisme dans le monde, mais pas les juifs, ils continuent de croire que les choses pourraient s’améliorer, alors qu’ils les voient comme nous empirer de minute en minute. L’histoire a une fin, pas le malheur. Où trouveront-ils refuge ?» déclare-t-il. Autrement dit, les sionistes doivent impérativement, selon Sansal, demeurer en Israël, même au prix du génocide des Palestiniens.

K. M.

Comment (6)

    Anonyme
    30 novembre 2024 - 23 h 35 min

    Sur la photo en face du traître c est Pascal Praud avec une barbe et les cheveux débordant sur les côtés ? Enlève ta barbe je t ai reconnu. 🤪

    Lahouaria
    26 novembre 2024 - 21 h 13 min

    Nous aussi, on ne les aime pas et c’est réciproque..
    les algériens ont des atomes crochus qu’avec leur pays l’Algérie
    Même si, nous sommes un peuple toujours en colère !

    Aman d'Amalek
    26 novembre 2024 - 19 h 39 min

    Le juif est un destructeur, un corrupteur, un être foncièrement malfaisant.
    Le juif Sansal a hérité de tous les caractères de sa race maudite.
    Ce juif infiltré a pour tâche de détruire l’ennemi (l’Algérie) de l’intérieur.
    Ce sayanim remplit sa fonction de juif destructeur.
    Je suggère de lui appliquer la justice terrible d’ Aman d’amalek en le condamnant à être pendu sur la place publique. L’Algérie doit être féroce, impitoyable avec ses ennemis.

    Mohamed El Maadi
    26 novembre 2024 - 13 h 11 min

    Ah, Boualem Sansal, ce grand illusionniste de la pensée ! Avec sa sortie sur l’identité juive, il se transforme en véritable prestidigitateur des mots, jonglant habilement entre le génétique et le culturel. Un tour de passe-passe intellectuel qui rappelle ces artistes de rue qui, pour quelques pièces, se plient en quatre pour amuser la galerie. Qui aurait cru qu’un écrivain pouvait se renier aussi aisément pour susciter l’intérêt ?

    Il nous sert sur un plateau une affirmation aussi creuse qu’un tambour : ne pas être juif « génétiquement » mais se revendiquer comme tel culturellement. Un vrai tour de force ! On ne peut que s’interroger sur la stratégie derrière cette pirouette verbale. Sansal semble vouloir plaire à tout prix, se camouflant dans des identités qu’il manipule à sa guise, comme un caméléon en quête désespérée d’attention.

    Et que dire de son héritage familial ? Le parcours de son père, lourd de sens et de souffrances, semble peser comme une pierre sur ses épaules. Au lieu de s’en servir comme d’une source d’authenticité, il préfère le diluer dans une mixture d’auto-dénigrement, se livrant à une tromperie grotesque. C’est une véritable performance de renoncement, où l’on se demande si le vrai Sansal n’est pas celui qui se cache derrière ce masque de faux intellectuel.

    Il aura tout le loisir, dans son Algérie, de rejouer le colon sioniste avec cette arrogance qui le caractérise. Mais attention, la réalité risque de le rattraper. À moins que les autorités, conscientes de la trouillardise de cette vermine, ne décident de lui faire un geste humanitaire et de le placer dans une cellule, seul avec une corde. Ce serait là un service inestimable rendu à une nation qui l’a tant nourri et qu’il vomit aujourd’hui.

    En fin de compte, Boualem Sansal, ce criminel de la pensée, nous rappelle que parfois, pour briller, il vaut mieux se vautrer dans la superficialité que d’affronter la profondeur de ses propres racines.

    Anonyme
    26 novembre 2024 - 0 h 51 min

    « …….culturelle, va jusqu’à s’inventer une maman athée. ….. »
    rien de surprenant puisqu il a identifié sa grand mère de tenancière de Bo…
    C est à se demander si ce rabbin ne l a pas traumatisé ?

    Il Est Marocain
    25 novembre 2024 - 22 h 08 min

    « la détestation de son algérianité » : il n’est pas Algérien.

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