Confusion sur la nature des 7 500 euros autorisés à l’exportation par les voyageurs

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L'euro et le dollar ont connu un forte augmentation au marché noir. D. R.

Une confusion a entouré la publication dans le Journal Officiel de la somme autorisée à l’exportation par les voyageurs. De nombreux experts sollicités par les chaînes de télévision privées pour éclairer l’opinion publique nationale sur les changements apportés par la nouvelle loi se sont eux-mêmes emmêlé les pinceaux, induisant les citoyens en erreur.

En effet, ces intervenants ont confondu entre la somme exportable détenue par le voyageur dans un compte bancaire en Algérie et l’allocation voyage, dont le montant n’a pas encore été révélé, après l’annonce de son «augmentation substantielle» par le président Tebboune.

Il ne s’agit donc pas de cette allocation, mais de l’argent appartenant aux voyageurs, généralement à des trabendistes habitués à faire plusieurs voyages par an pour l’acquisition de marchandises diverses en Turquie, aux Emirats arabes unis et en Espagne, notamment, aux fins de leur revente au marché noir.

La nouvelle loi précise que les voyageurs résidents sortant d’Algérie ne sont plus autorisés à exporter un montant maximum équivalent à 7 500 euros, prélevé d’un compte devises ouvert en Algérie et/ou des montants couverts par une autorisation de change de la Banque d’Algérie, par voyage, mais désormais une fois par an.

Une mesure censée baisser le prix de l’euro et du dollar, qui ont flambé sur le marché parallèle, et endiguer l’hémorragie des devises, mais les connaisseurs sont unanimes à affirmer que la nouvelle loi n’aura pas un grand impact sur le cours des monnaies étrangères hors du circuit officiel.

N. D.

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