Confusion sur la nature des 7 500 euros autorisés à l’exportation par les voyageurs

devises
L'euro et le dollar ont connu un forte augmentation au marché noir. D. R.

Une confusion a entouré la publication dans le Journal Officiel de la somme autorisée à l’exportation par les voyageurs. De nombreux experts sollicités par les chaînes de télévision privées pour éclairer l’opinion publique nationale sur les changements apportés par la nouvelle loi se sont eux-mêmes emmêlé les pinceaux, induisant les citoyens en erreur.

En effet, ces intervenants ont confondu entre la somme exportable détenue par le voyageur dans un compte bancaire en Algérie et l’allocation voyage, dont le montant n’a pas encore été révélé, après l’annonce de son «augmentation substantielle» par le président Tebboune.

Il ne s’agit donc pas de cette allocation, mais de l’argent appartenant aux voyageurs, généralement à des trabendistes habitués à faire plusieurs voyages par an pour l’acquisition de marchandises diverses en Turquie, aux Emirats arabes unis et en Espagne, notamment, aux fins de leur revente au marché noir.

La nouvelle loi précise que les voyageurs résidents sortant d’Algérie ne sont plus autorisés à exporter un montant maximum équivalent à 7 500 euros, prélevé d’un compte devises ouvert en Algérie et/ou des montants couverts par une autorisation de change de la Banque d’Algérie, par voyage, mais désormais une fois par an.

Une mesure censée baisser le prix de l’euro et du dollar, qui ont flambé sur le marché parallèle, et endiguer l’hémorragie des devises, mais les connaisseurs sont unanimes à affirmer que la nouvelle loi n’aura pas un grand impact sur le cours des monnaies étrangères hors du circuit officiel.

N. D.

Comment (13)

    Brahms
    3 décembre 2024 - 7 h 29 min

    Concurrence déloyale des trabendistes,

    Les trabendistes portent préjudice à l’économie nationale en important des produits concurrents alors que les entreprises nationales paient des impôts et ont un rôle sociales à jouer avec l’embauche de personnel.

    Les charges ne sont donc pas les mêmes pour tout le monde. Il faut donc bosser avec des règles égalitaires et non avec ses propres règles comme ces trabendistes.

    Ensuite, quand vous partez avec plus de 10 000 € à l’étranger, les douaniers des aéroports saisiront votre argent car non déclaré, le trabendiste étant incapable de justifier l’origine de ses propres fonds. Preuve en est, dernièrement un algérien a été contrôlé à Paris avec plus de 2.4 millions d’euros donnant bêtement tout son argent aux douanes et impôts français. Par ici, la bonne soupe. Voilà, ce qui pend au nez de ces trabendistes.

    En clair, apprenez les règles de déclarations de devises à l’étranger avec d’embarquer avec de grosses d’argent en liquide pour in fine se faire saisir son argent.

    Safarat&Lastipol
    1 décembre 2024 - 12 h 04 min

    Un système judiciaure capable de dénicher les criminels laveurs d’argent volé par le biais de transactions douteuses ou illicite
    serait suffisant pour laisser le cours varier selon une offre et demande normale.
    L’état devrait laisser les gens fisposer de leurs devises, les cabistes jouent aussi un certain rôle dans l’équilibre ils ramènent des fromages et autres que les algériens aiment bien et pour lesquelles il faudrait un visa et un billet d’avion. Ils ramènent aussi des médicaments qu’on ne trouve pas chez nous. Il faut arrêter d’incriminer les émigrés mais plutôt ouvrir l’œil sur les barons de l’import et de l’informel et de la fake-industrie, enfin il y a énormément de foyers qui par leur exteinction jaillira le bien être du pays. Il suffit très souvent qu’une seule personne mette une autre à l’index pour être suivie par le troupeau de moutons qui ont souvent aussi un pouvoir décisionnel.

    Kamel234
    29 novembre 2024 - 15 h 43 min

    Libre circulation des devises et la richesse viendra exemple dubai Thaïlande Malaisie et tout les autres , il n’y a pas de miracle. Le fric sort et rentre Algérie nouvelle doit passer à la vitesse supérieure .

    Anonyme
    28 novembre 2024 - 16 h 24 min

    Le marché noir des devises doit être laisser tranquille. Tant qu il y a demandé, il y aura une offre. Ceci signifie qu il y’a un marché de devises qui ne pourra être arrêter qu après une mort organique c.a.d pas de demande.
    Ceci ne peut être le cas que lorsque l économie tourne à grande vitesses.

    Ils finussent pas nous ecoeurer de l'Algérie
    28 novembre 2024 - 14 h 26 min

    Pas un jour où on a pas une mauvaise décision, une mauvaise nouvelle, une frustration dans ce pays et ce depuis des décennies. On touche le fond mais on continue à creuser, on penser que l’Algérie nouvelle allait nous faire rêver, c’est un cauchemar éveillé. Informel, corruption, bureaucratie, népotisme, médiocrité, …. on va à contre sens du progrès du 21ème, toujours les mêmes thématiques: importations, alimentation, changes, automobiles , foncier, ….. AUCUN DISCOURS sur la création de richesse et de la VA et cerise sur le gâteau l’Algérie se fâche avec tout le monde. Décidément l’Algérie nouvelle, on a failli y croire !

    Anonyme
    28 novembre 2024 - 10 h 46 min

    Et le bricolage continue…A croire qu’ils le font exprès!

    Farida
    28 novembre 2024 - 7 h 18 min

    Ils vont se servir des voyageurs pour sortir les euros….

    liberta
    27 novembre 2024 - 17 h 20 min

    laisser nous circuler librement avec notre argent on veut aucune limite !!!!

    Observreur
    27 novembre 2024 - 16 h 58 min

    Il existe un principe,pas là peine d’être un génie pour trouver la solution là d’ou l’argent ne sort pas il ne rentre pas

      Moh 2020
      28 novembre 2024 - 4 h 55 min

      Tout d’abord bien malin celui qui aura la solution pour régler le problème des devises du square.
      Mais juste je veux comprendre, comment à l’APN on a débattu longuement sur les l’importation des voitures moins de 3 ans par les particuliers, et maintenant ces futurs acheteurs devront acheter des voitures de max 7500 euros si ces voitures existent. Car ils ne peuvent faire sortir avec eux que 7500 euros par année.
      Et aussi pourquoi cette loi n’a pas été débattue dans le cadre de la loi des finances à l’APN?

    Anonyme
    27 novembre 2024 - 15 h 43 min

    Tous ces problèmes de devises et de marché noir n existerait pas, si l Algérie laisser la loi du marché aussi pour le change.
    Maintenir le taux de change officiel, qui est artificiel, juste pour donner un sentiment de richesse à l Algérie coûte aussi des points au BIP algérien, qui serait plus important si les autorités algérienne se résoudrait à laisser la loi du marché résigner partout.

    Maya
    27 novembre 2024 - 13 h 53 min

    Moi, j’ai la solution comment un pays excédentaire en devise grâce au hydrocarbures peut être impuissant face au marché noir.
    Posez-vous les bonnes questions.

    Franchement on y comprend tjs rien!
    27 novembre 2024 - 12 h 40 min

    Les bureaucrates ont encore frappés et les manipulateurs du trafic de la devise/ trabenfistes / spécialistes des fakes news ont surfé sur la confusion. Mais les citoyens continuent à s’y perdre, cela accentue la mauvaise image de l’Algérie et cela ne règle rien sur le fond! Quand des Pieds Nickelés émettent des lois/règles dans la confusion/ sans réfléchir au tenant et aboutissant, le résultat est un.coup d’épée dans l’eau. Si l’état veut à la volonté, la sincérité de régler la fuite des devises, l’informel et le change parallèle m, elle connaît très bien la solution. Faut arrêter de bricoler! L’Algerie nouvelle est entrain de faire pschitttt! On désespère des vrais changements des comportements de cette bureaucratie, de cette corruption et ces lois votées toutes les 15 du mois depuis des décennies sans effets. A quand un changement de paradigme ?

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