Fermeture de toutes les boulangeries : il n’y a plus de pain au centre de Gaza

boulangeries Gaza
La malnutrition s’aggrave dans l’enclave palestinienne. D. R.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a signalé que toutes les boulangeries du centre de la bande de Gaza ont fermé leurs portes en raison de graves pénuries de fournitures et souligné que la malnutrition s’«aggrave» dans l’enclave palestinienne, ravagée par plus d’un an d’agression génocidaire sioniste. «Le pain est une bouée de sauvetage pour de nombreuses familles à Gaza et constitue souvent la seule nourriture dont elles disposent», souligne le PAM.

Dans un récent rapport, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a mis en garde contre «la détérioration de la situation nutritionnelle» à Gaza. Il a indiqué que les deux tiers des enfants traités pour malnutrition aiguë depuis le début de 2024 ont été enregistrés au cours des cinq derniers mois.

Les partenaires des Nations unies ont rapporté que plus de 3 400 enfants ont été traités pour malnutrition aiguë entre le premier et le vingt-trois de ce mois.

Malgré les défis auxquels sont confrontées les organisations humanitaires à Gaza, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et son partenaire, l’Organisation internationale de secours, ont créé un nouveau centre de traitement de la malnutrition aiguë à Deir Al-Balah. Cela signifie qu’il n’y a que 4 centres opérant dans ce domaine dans toute la bande de Gaza, 1 à Khan Younes, 1 autre dans la ville de Gaza et 2 à Deir Al-Balah, a-t-on, par ailleurs, indiqué.

Et au nord de Gaza, le centre de traitement de la malnutrition de l’hôpital Kamal-Adwan est fermé depuis le début du siège sioniste il y a plus de 7 semaines, malgré les besoins croissants dans le gouvernorat.

Les forces d’occupation sionistes poursuivent leur agression contre la bande de Gaza, par voies terrestre, maritime et aérienne, depuis le 7 octobre 2023, faisant 44 282 martyrs, dont une majorité de femmes et d’enfants, et 104 880 blessés, tandis que des milliers de victimes se trouvent toujours sous les décombres.

R. I.

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