«Affaire» Sansal : réponse à l’eurodéputée sans scrupule Marion Maréchal Le Pen
Par Habbib Boucetta – Madame la députée, je voudrais vous rappeler que vous faites des discours sous le toit d’un Parlement entaché de corruption dont les enquêtes n’ont jamais eu lieu pour découvrir les Panzeri de France et pas juste celui de l’Italie, surtout celui qui a ordonné l’expulsion du journaliste dissident marocain Ali Lmrabet et leur a dit : «Faites entrer nos amis du Maroc !» Le témoignage est disponible.
Madame la députée,
En Algérie, la méchante dictature, le peuple s’est manifesté deux ans non-stop (révolution du sourire) où l’Algérien a critiqué avec humour et joie, du plus haut gradé de l’armée au simple employé ; en France, la belle démocratie on n’a pas le droit de manifester pour soutenir les peuples opprimés, on n’a pas le droit de brandir le drapeau palestinien, ni sahraoui, et j’en passe.
Madame la députée,
Dois-je vous rappeler qu’en Algérie la méchante dictature le livre de Boualem Sansal, votre larbin, est en vente libre ; par contre en France, la belle démocratie a privé l’humoriste Dieudonné Mbala Mbala de show par une interdiction ordonnée par qui ? Je cite un pour écourter le message, sinon il existe bien plus.
Madame la députée,
En Algérie, la méchante dictature, la femme peut s’habiller comme elle veut ; par contre, dans la belle démocratie française, on est classés avec l’Afghanistan, le Soudan, etc. où la femme n’est pas libre de s’habiller comme bon lui semble.
Vous avez raté l’occasion de vous taire avec un culot qui n’a pas d’égal ailleurs si non parler des droits humains quand on roule le tapis rouge à un criminel de guerre est juste un geste ignoble à l’image de la députée.
Madame la députée,
Vous devez probablement demander à votre grand papa tortionnaire de vous parler un peu sur la guerre d’Algérie et, surtout, sur le peuple algérien qui ne se plie ni au dirham, ni au dollar, ni aux contrats juteux, ce peuple qui adore s’imposer surtout sur les néo-harkis que ton pays finance et soutient, ce peuple auquel votre pays avec le passé colonial criminel en doit beaucoup, et ce peuple qui s’en fout royalement de ce qu’une sans-scrupule peut penser de lui.
«Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d’eux, ils en diraient bien davantage.»
Vive l’Algérie ! Gloire à nos martyrs !
H. B.
Un Algérien libre qui le dit ouvertement aux juges, aux magistrats que si vous affichez un iota de clémence envers ce harki, je vous critiquerai.
(Ottawa, Canada)
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