Gesticulations ridicules des guignols de «l’académie» Goncourt : pauvre France !

Goncourt
Les guignols de la littérature au restaurant Drouant. D. R.

Par M. Aït Amara – C’est une décision apocalyptique que les guignols du Goncourt français viennent de prendre. Ils ont suspendu l’Algérie de leur choix. Conséquence : un deuil national a été décrété en Algérie où les Algériens pleurent tout leur soul, affligés, abattus par cette mesure historique qui va chambarder leur vie. Les écoles ont été fermées et les drapeaux mis en berne, en réaction à cette tragédie qui vient de frapper notre pays de plein fouet.

Comment l’Algérie va-t-elle se relever de ce terrible drame ? Comment les Algériens vont-ils pouvoir continuer à vivre normalement s’ils sont excommuniés par Tahar Ben Jelloun ? Mon Dieu, que va-t-il advenir de nos pauvres âmes ? Qu’avons-nous fait pour mériter ce châtiment ? Dans les cafés, sur les réseaux sociaux, dans la rue, dans les foyers, dans les médias, les Algériens ne parlent que de ça. Ils frissonnent à l’idée que «l’académie» Goncourt puisse ainsi les bannir, eux qui se régalaient de ses romans comme on déguste un croissant croustillant au petit-déjeuner.

Comment pourrons-nous aspirer à une vie heureuse maintenant qu’Antoine Gallimard nous a retiré sa bénédiction, parce que nous avons refusé de lui acheter le dossier médical de la patiente de l’épouse de son auteur, emballé dans un récit écrit avec ses pieds ? Dieux du ciel ! C’est l’hécatombe ! Jamais l’Algérie n’a vécu une crise aussi angoissante, pire que la pire des calamités naturelles. Nous allons être privés des saillies distinguées par le jury Goncourt. Autant mourir de soif que de ne plus pouvoir boire les paroles de ces littérateurs qui «parlent avec la bouche de poisson» et dont les yeux sont «asséchés par le plâtre du plafond» – psaumes tirés du Testament Goncourt 2024.

Nous sommes menacés de déshydratation intellectuelle, d’anorexie cérébrale depuis que nous avons été mis à la porte du restaurant Drouant où sont servies les nouilles à la sauce vétille, sur leur lit de calembredaine. Sapristi ! Comment devons-nous donc agir pour que cette sanction qui nous accable soit levée et que nous puissions enfin retrouver notre vie d’avant, quand nous respirions le papier et l’encre de Khorti (*) de Kamel Daoud à la place de l’oxygène ? De grâce, messieurs du Goncourt, ne nous privez pas de votre «choix» sans lequel nous risquons de mourir étouffés, sinon vous aurez notre mort sur la conscience jusqu’à la fin de vos jours !

M. A.-A.

(*) Bobard, en dialecte algérois.

Comment (14)

    Anatole France
    5 décembre 2024 - 1 h 10 min

    Excellente ironie.
    Le Goncourt est un déchet politico-français qui n’intéresse pas les djaizaïrihin.

    Anonyme
    4 décembre 2024 - 22 h 21 min

    Ce texte est un pur régal !
    Voilà comment il faut répondre aux personnes imbues d’elles-mêmes…
    elles craignent de se retrouver ridicules.
    Elles en font tellement que ce n’est pas dur de les laisser se prendre dans les filets de leur outrecuidance.
    Nous allons faire périr nos inquiétudes d’être rejeté par ces hominidés qui vont aux toilettes comme toute le monde ici bas.
    Le texte est à mourir de rire.

    Sprinkler
    4 décembre 2024 - 21 h 50 min

    Article revigorant qui aurait pu s’intituler  » Excommunication rédemptrice »…On l’entend d’ici ce joyeux cénacle qui renâcle, se fendre d’un « VADE RETRO ALGERIUM » ! L’histoire retiendra qu’au restaurant DROUANT, pour avoir été interdit de SILA, GALLIMARD nous en a fait un plat…

    Bou-vilène
    4 décembre 2024 - 21 h 49 min

    Oh la la la???, on va décréter 3 jours de deuils national, le drapeau en berne et tant qu’on y est pasons la main à la shampouineuse de service spécialiste de ces situations critiques non mais allô quoi.

      Anonyme
      4 décembre 2024 - 22 h 22 min

      Non Vilaine ! Nous sommes en deuil pour des millions d’années… ah ah

    Mohamed El Maadi
    4 décembre 2024 - 21 h 44 min

    *Avec une précision chirurgicale et une fermeté implacable*

    L’Académie Goncourt s’effondre sous le poids de sa propre mascarade. Cette institution moribonde, qui se drape encore dans les oripeaux de son autorité passée, n’est plus qu’un tribunal fantoche jugeant une littérature qu’elle ne comprend pas, qu’elle n’a jamais comprise.

    Leur dernière pantomime – cette suspension en Algérie – révèle l’insondable profondeur de leur aveuglement. Ces prétendus gardiens des lettres françaises, enkystés dans leurs certitudes, continuent de croire que leur sceptre dérisoire peut encore tracer la frontière entre le légitime et l’illégitime.

    Observons leur pathétique ballet : d’un côté, ils encensent servilement leurs « Arabes de service », ces plumes dociles qui confortent leurs préjugés ; de l’autre, ils fulminent contre toute voix qui ose s’élever hors de leur contrôle. Cette hypocrisie, aussi visible qu’une tache de sang sur une nappe blanche, trahit la nature profonde de leur entreprise : non pas la célébration de la littérature, mais sa domestication.

    Leur « jugement littéraire » ? Une farce grotesque où des sourds prétendent évaluer une symphonie. Chaque prix qu’ils décernent n’est plus qu’une médaille en toc, un hochet clinquant agité devant le miroir de leur vanité. Ils confondent encore l’écho de leurs propres voix avec le tonnerre de l’Histoire.

    Dans leur bunker capitonné, ces fossiles de la pensée coloniale persistent à croire que la littérature a besoin de leur adoubement pour exister. Quelle présomption ! Pendant qu’ils jouent aux petits marquis dans leur salon poussiéreux, les vraies voix de notre temps rugissent, libres et puissantes, indifférentes à leurs gesticulations.

    Leur « République des lettres » n’est qu’une oligarchie sclérosée où le mérite se mesure à l’aptitude à la révérence. Chaque lauréat qu’ils couronnent porte, qu’il le veuille ou non, les stigmates de leur compromission. Car leurs prix ne sont pas des honneurs, mais des chaînes – dorées certes, mais des chaînes tout de même.

    Cette suspension qu’ils brandissent comme une menace n’est que l’aveu de leur impuissance. Ils ne réalisent même pas que leur geste ne fait que confirmer ce que nous savions déjà : leur temps est révolu. La littérature vivante, celle qui pulse dans les veines de notre époque, n’a que faire de leurs bénédictions empoisonnées.

    Qu’ils continuent donc leur parade dérisoire dans leur mausolée culturel. Pendant qu’ils s’épuisent à maintenir l’illusion de leur pertinence, nous écrivons, nous créons, nous vivons. Notre littérature n’est pas un jardin à la française qu’ils peuvent tailler à leur guise, mais une forêt sauvage qui croît et s’épanouit malgré eux, contre eux, sans eux.

    Leur tragédie n’est pas de mourir – tout meurt un jour. Leur tragédie est de ne pas comprendre qu’ils sont déjà morts, qu’ils ne sont plus que les spectres d’une autorité depuis longtemps évaporée, condamnés à hanter les couloirs désertés de leur propre insignifiance.

      Chaoui
      4 décembre 2024 - 22 h 30 min

      « Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois » !
      (Desiderius Erasmus).

      A force de s’appliquer la méthode Coué en se disant nous France sommes la « Patrie des droits de l’homme », quoi de mieux inventer pour faire croire à cette contre-vérité et passer aux oubliettes les cinq précédents siècles de massacres, d’esclavage et de colonisation !

      Oubliez ! Oubliez ! Nous Africains JAMAIS.

    excellente nouvelle! Merci à Gallimard et ses esclaves.
    4 décembre 2024 - 20 h 29 min

    Sacré coup de pouce pour nous protéger de l’offensive idéologique de l’une des armes redoutables du pire sionisme mondiale, le sionisme parisien.

    Merci à Gallimard, et ses esclaves, de nous retirer de son champ d’action funeste. Espérons que c’est définitif.

    Anonyme
    4 décembre 2024 - 20 h 26 min

    Oh my God !!!! Quelle belle jambe ça va nous faire de ne pas lire la loghorée des écrits vains de ce pseudo-écrivain !!! Si Galimard, l’annexe littéraire du SDECE, pense nous priver des « riches heures » de Kamel El Mdawad, c’est qu’ elle se trompe lourdement sur la valeur  » existentielle  » des étrons de son poulain du moment.
    Circulez gentes du Goncourt, y a rien à voir !

    Luca
    4 décembre 2024 - 20 h 07 min

    Ces ehpadiques ne se rappellent déjà plus de sansal, ce qui les intéressent c’est de travailler pour le diable et surtout de puiser à la source du mal, celle qu’ils considèrent comme source de jouvence et qui pensent qu’elle les maintiendra ici jusqu’à 129 ans . Ils aiment se frotter le corps à la source du mensonge et du mal , ils aiment que l’on les respecte comme l’on respecte les laveurs de morts. Ce sont des inutiles qui ne peuvent survivre que dans une eau ou le mal est dominant, en france, un peu comme les algues pinceau dans un bac aquarium . Mais si la lumière change au dessus du bac et que le faisceau blanc orangé éclaire de façon a recevoir la puissance de leau, si aucun apport de CO2 n’est injecté artificiellement à l’intérieur, si l’eau présente un indice de chlore faible et si la pompe de l’aquarium débite à un cm de la surface, alors tout se mettra en œuvre pour que l’intelligence revienne

    Anonyme
    4 décembre 2024 - 19 h 57 min

    Les Poooooooovres …ils ne s attendaient à ÇA !!!!+ .
    Ils auraient du s arrêter y premier Paragraphe . Hram 3alik y’a Si Amara …….Leur couper l appétit à ces Hyènes , c est une Maltratance inouïe !!!
    Regardez le BRÜCKNER , DELEGUÉ du CRIF , donc Maitre des Seans , en Faussaire Estampillé « Made in » . La Tronche qu il fait ……A couper l Appétit d un Lionceau qui voudrait se faire les Dents sur une Charogne !!!

    Anonyme
    4 décembre 2024 - 19 h 49 min

    En fait c est l inverse, c’est l Algérie qui a mis en lumière leur baratin et leur fameux prix décerné à des menteurs et des voleurs d histoires , ce qui fut le cas du dernier Goncourt avec ce fameux voleur d histoire qui est Kamel Daoud. Il y a de quoi être furieux contre l’Algérie qui vient de mettre à bas cette mafia et ces écrivains menteurs et soumis choisis et sélectionner par cette mafia qui ‘ange ensemble dans ce restaurant. Le vieux marocain agent du DGED et du Mossad n a jamais été un écrivain à proprement parlé. Il est bien dans son milieu et leur ressemble bcp , il vieillit très mal par rapport à nos parents ouvriers d usine et de chantiers qui ont don âge et pourtant il ani porter le marteau piqueur ni la pelle et la pioche et ni a connu l usine et ces chaînes de productions qui ne s arrête pas et les 3/8 . Il finira comme eux ces maîtres au restaurant ci dessus et d autres de même accabit tout froissés avec des têtes de diabolos. Ben oui il récoltera ce qu il a semé. Il y a un bon dieu. Leur Goncourt a buté contre l Algérie après avoir essayé de la salir mais qui s y frotte s y pique même si vous utilisez les siens, c’est ça avant tout l Algérie. 🇩🇿❤️

    M'HEND OUKACI
    4 décembre 2024 - 19 h 28 min

    « l’académie » Goncourt pourra, désormais, se foutre son « prix » CON…… court, LÀ OÙ LE PEUPLE ALGÉRIEN PENSE ! NOS AUTORITÉS ont pris la TRÈS BONNE DÉCISION et NOUS les en félicitons vivement.
    VIVE L’ALGÉRIE !!!!!

    dz
    4 décembre 2024 - 19 h 20 min

    franchement le quidam algerien n en a rien a cirer du goncourt il a d autre chat fouetter

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