Le spécialiste de la ragougnasse recuite ressert ses fariboles rassies sur l’Algérie
De Paris, Mrizek Sahraoui – Le spécialiste de la ragougnasse, qui plus est réchauffée, vient de servir de nouveau à ses fans ses fariboles habituelles. Et comme d’habitude, c’est dans Valeurs Actuelles, le magazine des racistes et des repris de justice – cet hebdomadaire a été condamné dans de nombreuses affaires, notamment pour incitation à la haine raciale, injures publiques et même pour antisémitisme – (c’était avant de devenir le farouche défenseur des juifs), c’est dans le journal des délinquants multirécidivistes donc que Xavier Driencourt – parce que c’est de lui dont il s’agit – a craché toute la haine qu’il voue à l’Algérie et éructé tout son mépris à l’égard des Algériens.
Simulant le soutien à son ami Boualem Sansal, le conseiller diplomatique de Marine Le Pen, patronne du parti d’extrême-droite RN, s’en est pris au gouvernement algérien et à la presse nationale, citant nommément l’APS, Algeriepatriotique et d’autres confères.
En ciblant notamment l’APS et Algeriepatriotique en premier et dans cet ordre, cela veut simplement dire que l’article de l’APS en réponse aux agités du paname microcosme, et ceux ayant été écrits ici à son sujet ont dû lui faire très mal. Il va sans dire que nous allons continuer dans cette démarche. D’ailleurs, parions que le porte-flingue des nostalgiques des temps bienheureux des colonies s’attend sûrement à une réponse ad rem. Elle va lui être donnée, accompagnée, cependant, d’un argumentaire amplement étayé et factuellement implacable, quelque nauséabond ait pu être le margouillis qu’il a servi dans les colonnes du journal de la fachopresse.
Nous n’allons pas dévider la pelote ; elle est tellement grosse. Ni nous étaler davantage sur le contenu de son article diarrhéique, contentons-nous de donner à Xavier Driencourt – horresco referens – de la matière qui prouve que le régime français n’a désormais rien à envier aux pires pouvoirs autoritaires. En effet, au moment où le piètre folliculaire à gage vomit sa bile sur l’Algérie, la journaliste Ariane Lavrilleux, du site d’investigation Disclose, une des rares journalistes encore indépendants dans le pays de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, des libertés d’expression et de la presse, appelle à l’aide et implore le soutien de la corporation journalistique.
Elle demande de l’aide, il y a de quoi : elle vient d’être convoquée au tribunal de Paris le 17 janvier prochain en vue d’une possible mise en examen, quinze mois après sa garde à vue de 39 heures et une perquisition de son domicile et de ses moyens de travail par les agents de la DGSI (sécurité intérieure). Accusée d’«appropriation et divulgation d’un secret de la défense nationale», Ariane Lavrilleux risque jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 € d’amende parce qu’elle a juste fait son métier de journaliste. Xavier Driencourt n’y voit dans cette gravissime affaire aucune entorse au respect du secret des sources, ni d’atteinte à la liberté de la presse.
Xavier Driencourt reproche à notre Armée nationale populaire de se mêler de tout, comme si les chefs des états-majors des armées françaises sont de simples responsables d’associations caritatives activant après s’être fait délivrer un agrément par la préfecture du coin. Il pointe la faiblesse de la diplomatie algérienne, à croire que celle de son pays est encore existante. La diplomatie française est incroyablement active au point de voir la France se faire éjecter d’Afrique ; tellement efficace à tel point que la France n’a plus voix au chapitre ni en Europe, ni au Proche et Moyen-Orient, ni nulle part dans le monde, pour être complet.
Le pays depuis lequel Xavier Driencourt lance ses attaques contre l’Algérie devrait faire tantôt la manche devant les portes de la Banque mondiale et du FMI alors que ces derniers pointent dans leurs derniers rapports de suivi une économie algérienne dynamique et bien portante. Avec une dette abyssale de près de 3 200 milliards d’euros, générant un service annuel avoisinant 50 milliards d’euros, conjuguée à une crise politique inextricable qui ne fait que commencer, la France, la patrie du gloseur perpétuel, risque de finir par interpréter le scénario à la grecque.
L’on n’eut pas connu le métier de Xavier Driencourt, au regard de ses attaques récurrentes contre l’Algérie, attaques (injustes) qui, au demeurant, font son juteux commerce, on eût dit un ex-membre de l’OAS ou un ancien officier parachutiste, frère d’armes de Jean-Marie Le Pen. Il est ni l’un ni l’autre, mais à force d’exceller dans l’art de vendre du gloubi-boulga, de fourguer du réchauffé, des babioles et de la quincaillerie politico-médiatique, Xavier Driencourt a fini par troquer son costume de diplomate pour la salopette du brocanteur.
Et cela donne donc : Xavier la brocante, qui n’a absolument rien à voir avec Louis la brocante, la cultissime série télévisée.
M. S.
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