Une tonne de cocaïne à destination du Maroc interceptée au Brésil

Brésil cocaïne
Le Maroc, plaque tournante du trafic de drogue dans le monde. D. R.

La police fédérale brésilienne a saisi jeudi dernier, au port d’Itapoa, situé dans l’Etat de Santa Catarina, une tonne de cocaïne dans un navire qui allait quitter le Brésil pour le Maroc, plaque tournante du trafic de drogue dans le monde, ont rapporté les médias brésiliens.

Selon ces sources, la drogue était dissimulée dans un compartiment à bord d’un navire destiné à l’exportation. Cette opération est le fruit des actions de surveillance maritime menées par le Groupe spécial de police maritime (GEPOM). Le navire, battant pavillon libérien, avait pour destination finale le Maroc.

La saisie a eu lieu après la détection d’un mouvement suspect impliquant une deuxième embarcation, qui transférait une cargaison à bord du navire, éveillant des soupçons d’activités illicites.

Ces soupçons ont été confirmés grâce aux images capturées par le terminal portuaire, montrant une partie de ces mouvements inhabituels. Les équipes de la Police fédérale brésilienne ont procédé à une inspection minutieuse du navire, qui a duré plus de deux jours en raison de la taille imposante de l’embarcation, jusqu’à ce que la drogue soit localisée.

Au cours de l’opération, cinq personnes, originaires des Philippines et du Monténégro, ont été arrêtées. Il est suspecté que la cocaïne, une fois arrivée au Maroc, aurait été destinée au marché européen.

Le mois dernier, les autorités brésiliennes avaient mis en échec une tentative de trafic de 605 kilogrammes de cocaïne destinés à l’exportation, via le port de Santos, dans l’Etat de Sao Paulo. Les stupéfiants étaient dissimulés dans un conteneur transportant 13 tonnes de fruits d’açaï congelés. La drogue devait être acheminée d’abord vers le port de Tanger Med au Maroc, puis réexpédiée au Portugal.

Le Maroc est souvent cité quand il s’agit de trafic de drogue et d’êtres humains vers l’Europe. En avril dernier, les autorités espagnoles ont saisi 25 tonnes de haschisch d’une valeur de 50 millions d’euros, dissimulées dans un camion en provenance du Maroc censé transporter des melons à destination de la France. Et un mois auparavant, la Garde civile espagnole avait annoncé la saisie de plus de 4 400 kilos de haschisch en provenance du Maroc, dans le port de Motril à Grenade (sud).

Dans son rapport publié en 2023, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) s’était alarmé de l’ampleur de l’activité illicite du cannabis et de toutes sortes de drogues au Maroc, désigné comme la plaque tournante du trafic de la drogue et du kif dans le monde.

R. I.

Comment (13)

    Toto
    15 décembre 2024 - 19 h 27 min

    Tout part et tout vient du Maroc sans que personne ne s’en offusque.
    Soit ce pays produit lui même le haschich, soit il reçoit les drogues dures pour dans les 2 cas, expédier ces drogues à grande échelle en Europe et en Afrique.
    On ne lit jamais dans les journaux français et occidentaux des articles pour dénoncer la source du problème qui est la corruption et la complicité de sa majesté et de son régime du makhzen pourris .
    On nous explique les méthodes mafieuse des délinquants dans les pays européen mais on ne prend jamais soin d’expliquer que la source est la complicité du Maroc.
    Cela nous rappelle la légitimité de la fermeture des frontières.

    Brahms
    15 décembre 2024 - 16 h 48 min

    La course à l’argent par tous les moyens.

    Les gens n’ont plus de morale, plus de valeurs, plus de principes. Ils veulent du cash pour acheter des appartements aux 04 coins du monde, des Immeubles, des magasins.

    Prenez tous les trafiquants de drogue du monde, leur vie est très courte. C’est le revers de la médaille.

    Merzak
    15 décembre 2024 - 12 h 14 min

    Il faut le dire que la drogue est controlée par les reseaux mafieux israelien, c’est eux qui dirigent la drogue de colombie, du mexique, du maroc etc..demandez vous pourquoi il n’y a jamais de probleme de drogue chez eux

    Luca
    15 décembre 2024 - 0 h 24 min

    Oui hélas c’est un pays de drogue et de vacances snif et boy- girl pour les tarés français, les vacanciers rn fn laïcité,… Une laïcité aux couleurs du père noël , le rouge le blanc et le bleurk , et le reste c’est dans la hotte et interdit au moins de quinze ans

    Anonyme
    15 décembre 2024 - 0 h 14 min

    Bien joué la policia fédérale dou brazil .Le Maroc l entité sioniste et surement la France avec cherche à fourguer un paquet drogues en Algérie pour pourrir la jeunesse et la société algérienne. La drogue dure est une très bonne arme pour ces narco trafiquants et leurs complices , des services d états de certains pays complices parfois pour renverser une région un pays et quelqu il soit. Quand je parle de ne pas lutter contre ces narco trafiquants ou dealers grossistes ou groupes mafieux mais de leur faire une guerre implacable c’est pas pour rien. C est une façon à eux de détruire notre pays à défaut d y pénétrer et de pouvoir le déstabiliser, peut être une faille qu ils ont trouvés pour réduire k Algérie à un pays de zombies, j en sais rien je dis ça comme ça mais veut mieux prévenir que guérir et juste j alerte mon pays et ces autorités compétentes que c est peut être une stratégie de leurs parts à moyen long terme et peut être court pour bousiller l Algérie d une autre manière. C est bcp d argents et forcément il y a de la corruption de certains agents ou personnes importantes et de n importe quels pays pour organiser ce traffic et partout dans le monde. Peut être le Maroc n est pas seul, juste la destination et le dispatchage de la cocaïne ou autres drogues dures vers d autres contrées et il y en a.

    Moskos dz
    14 décembre 2024 - 20 h 56 min

    Une tonne de cocaïne que mon ami le roi dispatchera en petites quantités vers l’Europe,ce qui explique parfaitement pourquoi le Maroc est qualifié de pays ami par l’occident,il nourrit ses enfants par une farine de meilleure qualité.

      Dr Kelso
      14 décembre 2024 - 21 h 17 min

      @Moskos Dz
      Excellent j’en ris encore !

      Anonyme
      15 décembre 2024 - 0 h 16 min

      Ça fait longtemps que le p’tit royaume est devenue une plaque tournante du trafic de drogue dans le monde entier mais je pense que cette drogue dure n’est pas destinée uniquement au consommateur européen, mais elle est destinée aussi pour détruire la jeunesse algérienne, la drogue dure est devenue une arme de choix pour ce foutu roi de les deux, ils contaminent et détruisent nôtre jeunesse , une jeunesse algérienne qui sombre dans délinquance, la criminalité et l’incivisme à cause de cette drogue qui proviennent de l’autre côté de nos frontières de l’ouest.

        Dr Kelso
        15 décembre 2024 - 7 h 41 min

        @Anonyme
        Qu’attend l’État Algérien pour expulser MANU MILITARI après passage par la case prison FERME pour une meilleure compréhension tous les makhnazis et déchéance de nationalité et tous les subsahariens sahéliens.

    Mohamed El Maadi
    14 décembre 2024 - 19 h 16 min

    La récente saisie d’une tonne de cocaïne au Brésil, destinée au Maroc, illustre parfaitement la complexité du système mis en place sous l’égide du Makhzen. Cette nouvelle prise révèle non pas une faille dans leur dispositif, mais paradoxalement l’ampleur d’un système parfaitement orchestré.

    Les services de sécurité marocains se trouvent dans une position particulièrement ambiguë. Officiellement chargés de lutter contre le trafic de stupéfiants, ils opèrent en réalité dans un cadre où la tolérance institutionnelle envers certains réseaux est devenue un instrument de gouvernance. Cette situation n’est pas le fruit du hasard mais le résultat d’une stratégie délibérée visant à maintenir un équilibre précaire entre façade respectable et réalités économiques souterraines.

    La haute bourgeoisie marocaine, intimement liée au pouvoir, joue un rôle central dans ce dispositif. Les soirées fastueuses de Casablanca, Tanger ou Marrakech ne sont que la partie émergée d’un iceberg dont les ramifications s’étendent bien au-delà des frontières du royaume. Cette classe privilégiée, protégée par ses connexions avec le palais, constitue un maillon essentiel dans la chaîne de distribution qui irrigue aussi bien le marché local que les réseaux européens.

    Plus inquiétant encore est l’instrumentalisation de ce trafic comme outil de déstabilisation régionale. La tentative d’infiltration des élites des pays voisins, notamment algériennes, à travers ces réseaux sophistiqués révèle une stratégie de subversion sociale particulièrement perverse. L’objectif n’est plus simplement économique mais vise à corrompre le tissu social des nations ciblées.

    Les services de sécurité marocains se retrouvent ainsi dans une position intenable : comment combattre efficacement un fléau quand les plus hautes instances du royaume considèrent ce commerce comme un levier d’influence géopolitique ? Cette paralysie institutionnelle explique l’inefficacité apparente de leur lutte contre le narcotrafic.

    Le Maroc s’est progressivement imposé comme une plaque tournante majeure, non par défaut de surveillance mais par choix stratégique. Les réseaux de distribution, sophistiqués et bien protégés, bénéficient d’une forme d’immunité qui rend toute action répressive réelle pratiquement impossible.

    Cette situation révèle la face cachée d’une monarchie qui a fait du contrôle des flux illicites un instrument de pouvoir. Les services de sécurité, théoriquement gardiens de la loi, se retrouvent transformés en gestionnaires d’un système qu’ils sont censés combattre.

    La saisie brésilienne met en lumière non pas tant l’efficacité de la lutte internationale contre le trafic que l’ampleur des flux qui parviennent habituellement à destination. Elle souligne également l’échec d’une politique de façade qui ne trompe plus personne : derrière les discours officiels sur la lutte contre le narcotrafic se cache une réalité bien plus complexe où trafic et pouvoir sont intimement liés.

    Cette situation représente un défi majeur pour la stabilité régionale. Comment construire une coopération sécuritaire efficace quand l’un des acteurs majeurs joue un double jeu aussi manifeste ? La réponse réside peut-être dans le renforcement des mécanismes de contrôle internationaux, seuls capables de contrecarrer un système qui a fait de l’ambiguïté sa marque de fabrique.

    Laptop
    14 décembre 2024 - 17 h 10 min

    DE et VERS le Marrok, les routes de la drogue(s) intercontinentales;
    maritimes, terrestres et aériennes, la boucle est bouclée.
    Le mois de décembre n’est pas fini, le royaume des trafics
    et à scandales ne me déçoit jamais dans ces domaines, les seuls,
    indétrônable éternel, mdr.
    Et son partenaire la France multicrises se rapproche sûrement.

    Dr Kelso
    14 décembre 2024 - 15 h 36 min

    Perfect ! Well done !
    « que la cocaïne, une fois arrivée au Maroc, aurait été destinée au marché européen. »
    « Le mois dernier, …La drogue devait être acheminée d’abord vers le port de Tanger Med au Maroc, puis réexpédiée au Portugal. »
    « avril dernier, les autorités espagnoles ont saisi 25 tonnes de haschisch d’une valeur de 50 millions d’euros, dissimulées dans un camion en provenance du Maroc censé transporter des melons à destination de la France »
    « Et un mois auparavant, la Garde civile espagnole avait annoncé la saisie de plus de 4 400 kilos de haschisch en provenance du Maroc, dans le port de Motril à Grenade (sud). »
    ONUDC s’était alarmé de l’ampleur de l’activité illicite du cannabis et de toutes sortes de drogues au Maroc, désigné comme la plaque tournante du trafic de la drogue et du kif dans le monde. ➡️ Quand on lutte EFFECTIVEMENT contre le trafic de drogues c’est pas une fois passé la frontière sous protection étatique et flicaille de zbl complice pour arriver en France et banlieues françaises… On va À LA SOURCE CHEZ SA MAJESTÉ.
    Pour rappel et pas des moindres : Article AP 2023/05/13 :
    L’ONU confie une instance chargée de la lutte contre les stupéfiants au… Maroc.

      Chelieth
      14 décembre 2024 - 18 h 23 min

      Sauf complicité, tout bateau à destination du Maroc, royaume de la drogue en tout genre, doit être fouillé de fond en comble sans que le moindre recoin soit délaissé y compris la tolle. Ces affaires nous concernent aussi parceque une partie de cette drogue dure ne manquerait pas de trouver son chemin vers l’Algerie. Malheureusement l’argent facile durant la période bouteflika (“el bahbouha”) qui aurait du servir à developer le pays, a créer beaucoup d’’accrocs dans le pays.

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