Après le Brésil l’Espagne : le Maroc de nouveau au cœur d’un trafic de drogue

Ceuta 46 kg de haschisch
Plus de 40 kg de drogue saisis. D. R.

La Garde civile espagnole a arrêté un migrant marocain résidant en France au port de Ceuta alors qu’il tentait de faire passer environ 46 kg de haschisch dans son véhicule, une nouvelle opération qui révèle l’intensification de l’activité des réseaux de trafic marocains à travers les points de passage frontaliers.

Des sources médiatiques ont rapporté dimanche que l’opération, menée tôt vendredi dernier, a mis en lumière des méthodes de trafic innovantes, mais soulève également des questions plus profondes sur le rôle croissant du Maroc dans la facilitation du commerce de drogue qui envahit les marchés européens.

L’opération, qui s’est terminée par l’arrestation du migrant marocain et la saisie du véhicule chargé de drogue, intervient à un moment sensible, où le port de Ceuta, connu comme étant l’un des principaux points frontières entre les deux rives, fait face à une série de tentatives de trafic.

Selon les mêmes sources, les drogues en provenance du Maroc, dont le poids atteint des dizaines de kilogrammes, sont souvent dissimulées dans des compartiments soigneusement aménagés sous les châssis des véhicules, illustrant ainsi l’évolution continue des méthodes de faire passer la marchandise prohibée.

Les mêmes médiats ont indiqué que cette avancée technologique ne modifie en rien le fait que les autorités marocaines contribuent indirectement à approfondir la crise du trafic de drogue vers l’Europe.

Depuis le début de l’année, les autorités espagnoles ont réussi à intercepter près d’une tonne et demie de haschisch, des chiffres qui confirment l’ampleur du défi auquel fait face la sécurité à Ceuta.

R. I.

Comment (4)

    Laptop
    16 décembre 2024 - 15 h 45 min

    « Après le Brésil l’Espagne » annonce d’autres mises en échec aux Benelux
    (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg), France, Italie ..à venir ou en train
    d’arriver en écrivant ce post..
    L’évolution de la dissimulation est un « Art » millénaire au Marrok,
    dont il refuse la paternité à l’UNESCO, à juste titre.

      Mohamed El Maadi
      16 décembre 2024 - 21 h 24 min

      Le Royaume chérifien persiste et signe dans son rôle de plaque tournante internationale du trafic de stupéfiants. Pendant que certains s’émerveillent de ses façades rutilantes et de son « miracle économique », le Maroc continue d’inonder l’Europe de cannabis, transformant le détroit de Gibraltar en autoroute de la drogue, désormais modernisée par des drones.

      Quelle ironie pour un pays qui se targue d’être le « nouveau dragon » de l’Afrique ! Derrière les selfies des touristes à Marrakech et les discours sur la « modernisation », se cache une économie gangrenée par le narcotrafic. Les beaux discours sur le développement masquent mal cette réalité : le Maroc reste le premier producteur mondial de haschisch.

      Pendant ce temps, l’Algérie, malgré les critiques occidentales, maintient une ligne claire : tolérance zéro envers les stupéfiants. Son modèle économique, basé sur une réelle production industrielle et énergétique, n’a pas besoin de ces expédients douteux. Les hydrocarbures algériens alimentent l’Europe en énergie propre, pendant que le voisin marocain l’inonde de substances illicites.

      L’Algérie a choisi la voie de l’indépendance économique véritable, avec :
      – Une politique sociale forte
      – Des subventions aux produits de première nécessité
      – Une éducation gratuite et de qualité
      – Un système de santé accessible à tous
      – Une politique de logement social ambitieuse

      Pendant que le Maroc s’enfonce dans une spirale où la criminalité organisée prospère, l’Algérie construit patiemment son avenir sur des bases saines, privilégiant le bien-être de sa population plutôt que les profits rapides et douteux. La différence est flagrante : d’un côté un État qui protège son peuple, de l’autre un royaume qui ferme les yeux sur un trafic qui empoisonne la jeunesse européenne.

      Le contraste est saisissant entre ces deux modèles de développement : l’un basé sur une économie réelle et productive, l’autre sur des activités occultes qui enrichissent une minorité au détriment du plus grand nombre. L’Histoire jugera qui avait raison.

        Laptop
        18 décembre 2024 - 4 h 39 min

        Beaucoup de pays dépensent des budgets colossales et moyens humains dans la lutte contre les trafics
        de drogues sans arriver à les stopper.
        Toutes les couches sociales sont touchées.Tant que la communauté internationale ne sanctionne pas les pays producteurs de drogues ou plaque tournante de la drogue dont leurs frontières sont toujours poreuses alors ses pourritures sans morale continueront d’empoisonner les jeunes ou plus agés sans scrupules afin de faire
        de l’argent facile et rapide.
        Il faut continuer les campagnes de prévention sur la
        drogue et leurs méfaits dévastateur.

    Brahms
    16 décembre 2024 - 8 h 42 min

    Les marocains font des virements bancaires pour 11 milliards d’euros chaque année ?

    Comment font ils ? Tout le monde aura compris en regardant la photo, Sport National, trafic de stupéfiants.

    L’argent facile se dépense facilement car il n’y a pas de souffrances donc les virements se font à gogo.

    Ils vendent de la drogue en bas des immeubles et une fois 1000 € dans la poche, le marocain coure au Bureau de Poste ou chez Ria, Moneygram, Western Union faire un virement bancaire de 600 à 800 €

    Du poison contre de l’argent. Très fourbe.

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