La nouvelle diarrhée verbale carabinée du Point avec Sansal comme point fécal

Point France
Le devin du Point recevant son prix de cartomancie. D. R.

Par M. Aït Amara – Les articles des médias français sont faits de mots oiseux, de traits gonflés par les miroirs grossissants, de phrases construites sur du sable, d’arguments cousus de fil blanc, de raisonnements recuits. Un journalisme contrefait, une camelote couchée sur du papier-cul et roulée dans la farine périmée de la resquille intellectuelle. Le dernier-né du Point, intitulé «Leçon syrienne pour l’Algérie», en est la parfaite illustration.

Ce magazine hanté par l’Algérie trouve une similitude entre les «régimes» syrien et algérien et, par un raccourci facile, décrète que notre pays subira le même sort que la Syrie. Le schéma prédit pour nous par le devin payé par François Pinault pour lire dans les cartes – non pas géographiques mais d’augure – est apocalyptique. Il s’égare dans des comparaisons qui mettent à nu une méconnaissance totale des différences profondes entre deux pays, deux peuples et deux armées que rien, à part la langue, ne réunit. Mais cette ignorance, l’extralucide du Point est loin d’être le seul à l’étaler sous la forme d’une pensance infusée dans l’aigre saumure de la nostalgie coloniale faisandée.

La France d’un quarteron de milliardaires voraces, d’une poignée de politiques hâbleurs et d’une horde de journalistes corrompus est atteinte du syndrome d’hubris, enivrée par une toute-puissance imaginaire. Un pays ruiné par la démesure et la surestime, pendant qu’il touche le fond, conduit vers l’abîme par un dictateur en herbe qui s’accroche au pouvoir par les subterfuges d’une démocratie en carton, fondée sur une arnaque appelée «Révolution française de 1789». Une mascarade par laquelle les puissants ont endormi tout un peuple en lui faisant miroiter un nouveau régime dans lequel, en réalité, seule la transmission du pouvoir par filiation a été abolie.

Dans les faits, la France est demeurée une monarchie où seuls les personnages changent au sommet du royaume, une poignée de présidents figurants se remplaçant les uns les autres au gré d’une dynastie, les Rothschild, et d’un lobby sioniste omnipotent, donnant l’impression d’une alternance au pouvoir, ballottant les sujets de gauche à droite et d’extrême en extrême, en leur faisant l’honneur de les faire participer à un jeu appelé «élection», dans lequel ils voient dans l’urne un instrument de pouvoir individuel. Un sentiment de puissance factice qui les fait complices de leur propre infortune.

Et, pour mieux travestir la triste réalité qui fait des Français d’en bas, des Français «sans dents», des figurines qu’une poignée de roitelets déguisés en hommes politiques manipulent avec une habileté qui laisse pantois – on leur reconnaît au moins cet art –, leurs bienveillants mandarins leur font oublier leur propre détresse en détournant leur regard hagard vers la misère du monde, pire que la leur. Ils peuvent, grâce aux balivernes que leur servent leurs intellectuels du Goncourt, de CNews et tutti quanti, dormir sur leurs lauriers, même si, dans leurs hivers glaciaux, ils tremblent de froid et mangent à crédit dans la France d’Emmanuel Macron qui recule jusqu’à retourner à l’époque médiévale.

M. A.-A.

Comment (4)

    Mohamed El Maadi
    17 décembre 2024 - 11 h 50 min

    Il est totalement erroné d’établir un parallèle entre les régimes syrien et algérien, une comparaison qui relève plus de la manipulation médiatique que d’une analyse objective. En revanche, c’est la France qui expose des pratiques troublantes dignes des républiques bananières, notamment à travers l’éviction systématique des candidats légitimement élus. Sa politique internationale s’apparente dangereusement aux méthodes néocoloniales d’ingérence, bien qu’elle devrait se méfier des retours de flamme potentiels de telles pratiques.

    L’histoire des médias français est particulièrement révélatrice. Ces organes de presse, prétendument indépendants, reçoivent en réalité leurs instructions directement de la Securitas Française, généreusement récompensés pour leur docilité. Les services de sécurité algériens ont d’ailleurs magistralement exposé cette manipulation en leur servant sur un plateau d’argent de faux noms de terroristes que la France cherchait prétendument à recruter en Algérie. Dans une démonstration d’ironie mordante, ils ont utilisé des noms de produits de première nécessité, comme la boisson Ramzy et des marques de couscous. Cette farce sophistiquée portait un message clair et provocateur des services algériens : « On va vous manger à notre sauce », illustrant parfaitement leur capacité à déjouer les manœuvres françaises tout en se moquant ouvertement de leur crédulité.

    Cette situation met en lumière non seulement la naïveté des services de renseignement français et de leurs médias complices, mais aussi l’expertise et la finesse des services algériens qui ont su transformer une tentative d’ingérence en une leçon d’humilité cinglante. Cet épisode démontre également les limites d’un système médiatique français qui, plutôt que d’exercer son devoir d’investigation et de critique, se contente de relayer des informations non vérifiées servant des intérêts particuliers.

    Brahms
    17 décembre 2024 - 11 h 32 min

    Que ce journaliste de pacotille du journal LE POINT fasse des articles sur MAYOTTE.

    En effet, MAYOTTE est gérée par la France et suite à la tempête de la semaine, voilà le discours.

    « Indigne », « inhumain », « pure ignominie »… Bruno Retailleau fait polémique sur Mayotte
    « On ne pourra pas reconstruire Mayotte sans traiter, avec la plus grande détermination, la question migratoire. Il faudra légiférer pour qu’à Mayotte, comme partout sur le territoire national, la France reprenne le contrôle de son immigration. » Dans un message posté sur X ce mardi matin, le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau lie la question migratoire à la reconstruction de Mayotte, ravagée par un cyclone et où le préfet craint des centaines de morts.

    Une publication qui fait vivement réagir. « Mayotte compte ses morts, et Retailleau choisit de s’en prendre à l’immigration. 40 % des Mahorais vivent dans des bidonvilles, 60 % des moins de 35 ans sont sans emploi. La réalité dépasse vos obsessions, Monsieur Retailleau. Votre indécence est sans limite », dénonce la députée écologiste de la 3e circonscription de Paris, Léa Balage El Mariky.

    « Ce tweet est aussi indigne qu’inhumain. Mayotte est dévastée. Nous ne connaissons pas encore le nombre de morts. La détresse sur place est immense. Vous êtes une honte », écrit de son côté le député européen Pierre Jouvet.

    Mathilde Panot, cheffe de file des députés insoumis, dénonce de son côté la xénophobie de Bruno Retailleau. « Les Mahoraises et les Mahorais comptent leurs morts, et le Ministre de l’Intérieur ne trouve rien de mieux à faire que de sombrer dans la pure ignominie. Nous vous demandons de mettre en branle les moyens de l’État pour assister Mayotte dans cette catastrophe, pas de faire étalage de votre xénophobie. »

    En conclusion, ce journaliste du POINT serait il prêt à accueillir toute l’émigration syrienne, je ne crois pas donc il yoyote n’importe quoi, comme d’habitude. Vendre du papier en braillant sur l’Algérie, c’est facile.

    Anonyme
    17 décembre 2024 - 11 h 24 min

    qu’il aille ramasser la merde à mayotte!

    Fodil
    17 décembre 2024 - 11 h 08 min

    Excellent article de M. Ait Amara. Quand il évoque « un journalisme contrefait, une camelote couchée sur du papier-cul et roulée dans la farine périmée de la resquille intellectuelle », je ne peux m’empêcher d’ajouter une vérité qui en dit long sur le profil de ses mange-merde qui cherchent constamment à intellectualiser la crasse de leurs pensées. Des esprits pervers qui vivent dans un passé fantasmé tout en continuant à nier la triste réalité d’un pays qui ne s’appartient plus et qui se retrouve désormais dans une impasse politique inédite.
    Une pseudo élite qui aime passer ses week-end à marrakech. Car la ville ocre en a vu et continue à les voir défiler ces médiocres ! Si les murs des bâtisses fréquentés par ces minables pouvaient parler …

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