Recensement insidieux de l’INSEE : la traque des Maghrébins et des Africains

recensement France
Le président français Emmanuel Macron à Marseille. D. R.

Par Nabil D. – Des syndicats et des organisations de défense des droits de l’Homme ont publié une tribune contre un recensement de la population commandé par le gouvernement français. Les signataires appellent les citoyens à «ne pas répondre à la nouvelle question sur le pays de naissance des parents», dans cette opération confiée à l’INSEE, l’Institut national de la statistique et des études économiques. «Le recensement est un bien public et y participer est un acte civique. Ceci clairement dit, nous appelons à ne pas répondre à une nouvelle question qui est introduite cette année sur le pays de naissance des parents», exhortent la LDH, la CGT, la FSU, le Mrap et l’USS.

«L’enregistrement de cette information est un pas vers une possible inégalité de traitement par l’Etat sur cette base», mettent en garde ces organisations syndicales et ces associations, qui expliquent avoir «plaidé auprès de l’INSEE, responsable pour le contenu du questionnaire, et de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) pour que cette question ne soit pas ajoutée dans le bulletin du recensement». «Nous le faisons car aucune politique publique ne justifie que l’origine immigrée de nos parents soit collectée dans notre bulletin individuel. Cette question présente beaucoup de dangers», relèvent-elles.

«Alors que répondre à chaque question du recensement INSEE est obligatoire, ce n’est pas le cas pour cette nouvelle question. Là, dans le questionnaire, il sera bien indiqué que répondre à cette nouvelle question est facultatif. Il n’y a donc aucune obligation d’y répondre. Nos organisations appellent à un mouvement général de refus», insiste-t-on. «L’enregistrement de cette information est un pas vers une possible inégalité de traitement par l’Etat sur cette base. Les déclarations du président du Rassemblement national indiquant que des personnes d’origine étrangère, qui travaillent, qui ne font rien de mal, n’ont rien à craindre de son parti, disent clairement que ce serait un critère dans ses politiques d’extrême-droite», alertent ces organisations.

«Il ne faut pas qu’une information sur l’origine immigrée de chacune, de chacun, permette un suivi au travers des générations successives», ajoutent ces organisations qui affirment souhaiter que «de bons chiffres soient produits pour montrer les inégalités qui résultent des discriminations pratiquées en lien avec une origine étrangère, une couleur de peau, une religion supposée», en France.

«Au recensement, nombreux seront celles et ceux qui, spontanément, décideront de ne pas répondre à la question facultative sur le lieu de naissance des parents nés à l’étranger. Nous incitons chacune et chacun à faire de même pour que, par leur nombre, les refus de répondre envoient un message fort de refus d’être mis dans des cases liées à l’origine géographique, à la couleur de peau, à une religion présumée», concluent les auteurs de la tribune.

N. D.

Comment (6)

    AÏT KACI
    21 décembre 2024 - 13 h 49 min

    La france n’en finit pas de dégringoler. Elle coule dans les latrines des sionistes qui s’essuient les pieds avec sans aucune pudeur. OÙ ES-TU FRANCE HISTORIQUE ? Des pourceaux sont entrain de t’avilir et…. TU NE BOUGES PAS ? HONIS SOIS-TU !

    Mohamed El Maadi
    21 décembre 2024 - 13 h 36 min

    Du Bistrot à l’Élysée : La République selon « Mamadou » Macron

    AP – Voici un article sur les propos racistes d’Emmanuel Macron. Je vous remercie grandement du fond du cœur pour l’opportunité de publier mes écrits, même s’ils sont loin d’égaler le travail de vos collaborateurs.

    « Le problème des Urgences, c’est qu’il y a trop de Mamadou. » Cette phrase, lâchée par le Président de la République pour « expliquer » les dysfonctionnements de l’hôpital, résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel déjà orageux de cette République qu’ils ont sacralisée mais qui n’est plus qu’un simulacre vide.

    Les récentes sorties de Macron à Mayotte – « Si ce n’était pas l’aide de la France, vous seriez 10.000 fois dans la merde » – s’inscrivent dans la même lignée d’un mépris colonial décomplexé. Le « nouveau monde » promis révèle ainsi son véritable visage : celui d’une régression morale où le racisme d’État se pare des atours de la modernité managériale.

    Le choix des mots est révélateur. « Mamadou » – ce terme générique utilisé pour désigner avec mépris les Africains – devient sous la présidence Macron un élément de langage officiel. C’est le vocabulaire du comptoir qui s’invite à l’Élysée, la pensée raciste qui se normalise dans la bouche même du président.

    L’obscénité de ces propos est d’autant plus frappante qu’elle vise précisément ceux qui font tenir le système de santé à bout de bras. Ces « Mamadou » que le président stigmatise sont souvent ces soignants, ces médecins, ces agents hospitaliers qui maintiennent les urgences en vie malgré des années de restrictions budgétaires et de « réformes » destructrices.

    La stratégie est claire : détourner l’attention des véritables causes de la crise hospitalière – politique d’austérité, managérialisation à outrance, destruction méthodique du service public – pour désigner des boucs émissaires. C’est la vieille recette du racisme d’État : faire des étrangers les responsables des échecs de sa propre politique.

    Cette présidence marque une régression historique dans le discours politique français. De la « start-up nation » aux propos de bistrot raciste, Macron dévoile la vraie nature de son projet : un néolibéralisme brutal qui s’accommode parfaitement des préjugés les plus rétrogrades.

    Le plus inquiétant est peut-être la banalisation de ces propos. Quand le président de la République peut tenir impunément un tel discours, c’est tout le curseur de l’acceptable qui se déplace. Le racisme n’est plus une dérive, il devient une politique d’État assumée.

    En conclusion, ces sorties présidentielles dessinent les contours d’une dérive autoritaire où le racisme devient un outil de gouvernance. La « disruption » macronienne montre son vrai visage : celui d’une régression morale et politique majeure qui achève de vider de leur sens les valeurs républicaines, transformant définitivement cette République tant vénérée en un simulacre vide, un canard sans tête qui continue sa course absurde, guidé uniquement par les réflexes les plus bas de la xénophobie d’État.

    TOZ
    21 décembre 2024 - 13 h 28 min

    À contrario on voit des makhnazis tunisiens et africains sans papiers régulariser à tour de bras…
    Chercher l’erreur !
    Dire que le père Noël n’existe pas que certains y croient toujours….

    Mohamed El Maadi
    21 décembre 2024 - 12 h 42 min

    La Dérive du Recensement : De la Statistique Ethnique à l’Outil de Surveillance Géopolitique

    La nouvelle disposition du recensement français, exigeant l’indication du pays de naissance des parents, masque une réalité bien plus inquiétante qu’une simple évolution administrative. Cette initiative marque non seulement une rupture avec le modèle républicain traditionnel, mais révèle également une stratégie de surveillance sophistiquée servant des intérêts qui dépassent les frontières nationales.

    La France, historiquement attachée aux principes d’égalité citoyenne et refusant toute distinction basée sur l’origine, glisse progressivement vers un modèle de catégorisation ethnique. Cette transformation n’est pas fortuite mais s’inscrit dans une stratégie politique globale où la surveillance et le contrôle social se normalisent sous couvert de nécessité statistique.

    Sous l’apparence d’une collecte de données démographiques se dissimule un projet plus insidieux : la création d’outils permettant l’identification et le suivi des populations potentiellement critiques envers certaines politiques étrangères, notamment israéliennes. Cette dimension géopolitique du recensement prend tout son sens dans le contexte actuel de tensions internationales et de surveillance accrue des mouvements de solidarité pro-palestiniens.

    Les objectifs sous-jacents apparaissent clairement :
    – Cartographier précisément les communautés d’origine maghrébine et moyen-orientale
    – Identifier les foyers potentiels de contestation de la politique israélienne
    – Créer une base de données permettant un profilage ethnique sophistiqué
    – Anticiper et contrôler les mouvements de protestation

    La mobilisation des organisations syndicales et des associations de défense des droits humains, bien que nécessaire, pourrait s’avérer insuffisante face à cette stratégie de surveillance ethnique institutionnalisée. Leur appel à la non-réponse constitue une forme de résistance civique, mais la machine administrative poursuit son œuvre de catégorisation.

    Cette politique s’inscrit dans un contexte plus large :
    – Montée des discours d’extrême droite
    – Banalisation des positions anti-immigration
    – Alignement croissant des politiques occidentales sur les intérêts israéliens
    – Surveillance accrue des mouvements de solidarité internationale

    Les conséquences à long terme sont potentiellement dévastatrices :
    – Fragmentation irréversible du corps social
    – Institutionnalisation de la discrimination
    – Création d’une hiérarchie citoyenne basée sur l’origine
    – Instrumentalisation des institutions républicaines à des fins de surveillance ciblée

    Cette évolution pose une question fondamentale : assistons-nous à la mise en place d’un système de surveillance ethnique sophistiqué servant non seulement des objectifs de politique intérieure, mais également les intérêts d’une puissance étrangère ? La collecte de ces données pourrait ainsi devenir un outil de contrôle social au service d’agendas géopolitiques précis.

    L’urgence est donc double : reconnaître cette dérive pour ce qu’elle est – une tentative de transformation profonde du contrat social français – et comprendre sa dimension géopolitique plus large. Le recensement devient ainsi un instrument de surveillance permettant d’identifier et potentiellement de neutraliser les voix dissidentes sur des questions internationales sensibles.

    Cette situation révèle l’ampleur véritable de l’enjeu : au-delà de la simple collecte de données démographiques, nous assistons à la mise en place d’un système sophistiqué de contrôle social servant des intérêts qui dépassent largement le cadre national. La question n’est plus seulement celle de la préservation du modèle républicain français, mais aussi celle de la souveraineté nationale face à des influences étrangères qui cherchent à instrumentaliser les institutions pour leurs propres fins.

    La résistance à cette transformation devient donc un enjeu crucial, non seulement pour la préservation des valeurs républicaines, mais aussi pour la protection de l’indépendance nationale face à des ingérences étrangères de plus en plus sophistiquées.

    stopla
    21 décembre 2024 - 12 h 36 min

    C’est un plan des khazars-sionistes se venger de ceux qu’ils méprisent et haissent, dans cette période-ci de l’histoire pour mettre de leur coté les collabos (39/45) la cible c’est les pas-blanc,fichage pour désigner un groupe social à la vindicte public pour le charger de tous les maux du pays(voir le bouc émissaire rené girard) L’autre phase :Arrestation arbitraire ,déportation, du grand classique dans les systèmes totalitaires.

    Jamel321
    21 décembre 2024 - 10 h 50 min

    Les sionistes au pouvoir en france veulent appliquer le même système qu’ils pratiquent en Palestine occupée,( l’apartheid )c’est déjà le cas avec la loi sur le séparatisme uniquement pour les musulmans ,Macron a devancé le fn il a dépassé Vichy et ses lois racistes . Hier c’était les juifs d’Europe aujourd’hui c’est les musulmans d’Europe et bien avant c’était les protestants d’Europe qui ont étaient obligés d’immigrer dans d’autres pays.
    Elle est belle la france

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