Arts martiaux : le Do Shin Ki, une discipline en plein essor en Algérie
Créateur d’un nouveau style associé aux arts martiaux, à savoir le Do Shin Ki, le Maître algérien Boumediene Reguiba poursuit ses efforts dans l’optique de développer davantage cette discipline en Algérie, en attendant qu’elle ait sa propre fédération sportive nationale.
Installé au Japon pendant de longues années, Boumediene Reguiba (75 ans) a acquis une grande expérience dans le domaine des arts martiaux, et ce, auprès des grands Maîtres, a-t-il indiqué à l’APS. «Cette expérience m’a permis de créer un nouveau style associé aux arts martiaux, unique dans sa philosophie, spécifique et ayant ses traditions», a-t-il expliqué.
Le Do Shin Ki, pratiqué pour la première fois en 1973 au Japon, signifie «la nouvelle voie de l’énergie». C’est aussi une voie où les sports traditionnels de l’Afrique, du maghreb en général et de l’Algérie en particulier, peuvent renaître et prendre en considération leurs valeurs sur la scène sportive, selon son créateur.
«La nouvelle voie de l’énergie porte un message de paix et une volonté de coopération avec d’autres cultures et celui qui étudiera le Do Shin Ki en découvrira d’autres secrets. C’est le résultat des recherches sur la philosophie, les avantages et les inconvénients des différentes disciplines des arts martiaux et des sports de combat», a-t-il encore souligné.
Pour permettre sa pratique dans un cadre organisé en Algérie, ce sport a été affilié en mai 2013 au forum national social, avec comme objectif «d’en faire un patrimoine national, cher pour notre génération et notre identité nationale», poursuit Reguiba
Jusque-là, ce Maître a organisé plusieurs activités liées à ce sport, comme plusieurs stages de formation dans différentes wilayas, ainsi qu’un premier championnat régional à Oran et un autre national à Blida.
Mais ces événements datent de plusieurs années, puisque le sport en question a pris un coup de frein, avant que son créateur ne décide de le relancer en visant actuellement la fondation d’une fédération algérienne propre à la discipline, qui commence à s’offrir une place de choix sur la scène sportive dans plusieurs wilayas, à l’image d’Alger, Oran, Blida, Saïda, Bechar et Aïn Temouchent.
Des efforts sont déployés également au niveau des wilayas d’Adrar, Tindouf, El Bayadh et Nâama pour promouvoir le Do shin Ki, profitant de l’engouement que suscitent les sports de combat auprès des jeunes algériens, s’est réjoui Maître Reguiba.
R. S.