Houari Boumediene : l’homme visionnaire, l’homme des convictions

HB Houari Boumediene
Le défunt Houari Boumediene, l'homme bâtisseur. D. R.

Par Mohamed El-Maadi – Houari Boumediene, ce géant de l’histoire algérienne, demeure une figure légendaire dont le règne a marqué l’âge d’or de l’Algérie indépendante. Sa vision titanesque et son amour inconditionnel pour sa patrie ont façonné un héritage impérissable qui résonne encore aujourd’hui dans chaque recoin du pays.

«Un pays qui ne produit pas ce qu’il consomme n’est pas un pays libre», proclamait-il avec conviction. Cette maxime illustrait parfaitement sa philosophie d’indépendance économique et sa détermination à construire une Algérie forte et autonome. Sous sa direction éclairée, l’Algérie s’est métamorphosée en une nation respectée sur la scène internationale.

Sa célèbre déclaration : «Nous préférons être pauvres et libres que riches et esclaves» témoigne de son engagement inébranlable envers la souveraineté nationale. Cette pensée a guidé ses actions les plus audacieuses, notamment la nationalisation des hydrocarbures en 1971, un acte de bravoure qui a redéfini le destin économique de l’Algérie.

Boumediene était un visionnaire qui comprenait que la véritable indépendance passait par l’industrialisation et l’éducation. «L’indépendance n’est pas un but en soi, mais un moyen pour construire une société nouvelle», affirmait-il avec sagesse. Sous son égide, l’Algérie a connu une révolution industrielle sans précédent, la «révolution industrielle», accompagnée d’une démocratisation massive de l’enseignement.

Son combat pour la dignité des peuples opprimés résonne dans cette phrase emblématique : «La révolution algérienne n’appartient pas seulement à l’Algérie, mais à tous les peuples qui luttent pour leur liberté.» Il a transformé l’Algérie en un bastion du tiers-mondisme et en un phare pour les mouvements de libération à travers le monde.

La «Révolution agraire» qu’il a initiée témoigne de sa vision sociale profonde : «La terre appartient à ceux qui la travaillent.» Cette réforme ambitieuse visait à redistribuer les richesses et à moderniser l’agriculture algérienne, illustrant son engagement envers la justice sociale.

Son leadership charismatique et sa détermination inflexible ont fait de lui un symbole de fierté nationale. Comme il le disait si bien : «Un peuple qui n’a pas confiance en lui-même est un peuple condamné à disparaître.» Ces paroles résonnent encore aujourd’hui comme un appel à la fierté et à l’unité nationale. Boumediene reste à jamais gravé dans la mémoire collective comme l’architecte d’une Algérie moderne, fière et souveraine. Son règne représente une période où l’Algérie rayonnait de toute sa splendeur, portée par les idéaux de justice, de progrès et d’indépendance. Son héritage continue d’inspirer les générations actuelles et futures, rappelant que la grandeur d’une nation réside dans sa capacité à rester fidèle à ses principes et à ses valeurs fondamentales.

«L’avenir appartient à ceux qui savent le préparer», disait-il, et il a assurément préparé pour l’Algérie un avenir dont les fondations restent solides, même 46 ans après sa disparition. Boumediene n’était pas simplement un Président, il était l’incarnation même de l’esprit de résistance, de dignité et de progrès qui caractérise l’âme algérienne.

Quant à sa mort si jeune, à seulement 46 ans, elle reste entourée de nombreux questionnements qui perdurent encore aujourd’hui. Son départ brutal, le 27 décembre 1978, a plongé l’Algérie dans un deuil profond et inattendu. La maladie rare qui l’emporta – une forme de macroglobulinémie de Waldenström – souleva de nombreuses interrogations dans l’esprit des Algériens, tant il semblait inconcevable qu’un leader si puissant et si jeune puisse disparaître si soudainement. Cette fin prématurée, survenue alors qu’il était au sommet de son pouvoir et de sa vision pour l’Algérie, reste une blessure dans la mémoire collective du peuple algérien, qui perdit ce jour-là non seulement un Président, mais un bâtisseur dont l’œuvre inachevée laisse encore aujourd’hui un goût d’inaccompli.

M. E.-M.

Comment (35)

    Raïss
    28 décembre 2024 - 17 h 47 min

    Il n’y a que ceux qui vivent sur la terre algérienne mais qui ne sont pas conscients de ce fait, ils inventent un autre pays sur la terre algérienne, Boumadiene voulait seulement leur faire comprendre qu’il n’y a pas de cas d’un autre pays sur la terre algérienne, mais les Kako n’ont jamais compris.

    Brahms
    28 décembre 2024 - 16 h 26 min

    Mr Houari Boumédiène était tombé malade à son retour de Syrie en participant à la Ligue Arabe

    Rappelons le contexte. C’était juste après la signature des accords cadres pour la paix au Moyen-Orient, négociés entre l’Égypte et Israël à Camp David, aux Etats-Unis. Le président Boumediène s’était rendu en URSS pour des soins à son retour d’une tournée qui l’avait conduit dans dix capitales du Moyen-Orient et qui s’était terminée par un sommet du «Front de fermeté» (Syrie, Libye, Yémen démocratique, OLP et Algérie), tenu à Damas, en septembre 1978. Le président Boumediène entreprenait alors de rallier les «attentistes». Prônant l’intransigeance sur les principes afin de préserver les Palestiniens du désespoir après la défection de l’Égypte, Boumediène misait beaucoup sur une réconciliation entre la Syrie et l’Irak, indispensable pour la crédibilité d’un front nord contre Israël. Or, l’Irak de Saddam Hussein qui combattait la prétention maghrébine de leadership au Front de fermeté, avait fait volte-face et boycotté le sommet à la dernière minute, mettant Boumediène, qui avait investi une partie de son autorité, dans l’embarras. Le sommet de Damas s’était, en tout cas, soldé par la réconciliation des Palestiniens et des Jordaniens. Et, alors que les Etats-Unis brandissaient la menace d’intervenir militairement pour garantir la paix, les participants avaient décidé de recourir à l’URSS. La tension géopolitique qui s’en était suivie avait failli provoquer une autre guerre dans la région.

    Je suppose qu’il a du malheureusement être touché via un repas dans l’avion du retour, une fiole empoisonnée dans un repas donnant in fine sa maladie puis sa mort. (France & Israël).

    En vérité, la France l’a assassiné pour la facture de la nationalisation du pétrole en 1971, ELF devenue Total était obligé de partir au Gabon et le Mossad israélien pour la guerre de 1967.

    Il n’y a que ces deux pays qui ont fait le coup et se vérifie d’ailleurs très bien sur le terrain en 2024 avec les nombreuses guerres et morts, Mr Houari Boumédiène étant un gros obstacle pour eux d’où son élimination pour à bien leurs croisades meurtrières.

    Raïss
    28 décembre 2024 - 16 h 22 min

    Boumediene était un homme incomparable mais entouré de crapules marocaines qui jouaient aux moudjahidines plus de vrais harkis habillés aussi en moudjahidines, et la situation en Algérie était aussi chaotique que cela, la tâche compliquée de mener vers le droit chemin avec tous ces vautours autour, l’excellente vision ne pourra pas progresser à ce stade et en son temps.

    Raïss
    28 décembre 2024 - 15 h 41 min

    Boumediene est un homme incomparable mais entouré de crapules marocaines qui jouaient aux moudjahidines plus de vrais harkis habillés aussi en moudjahidines, et la situation en Algérie était aussi chaotique que cela, la tâche compliquée de mener vers le droit chemin avec tous ces vautours autour, l’excellente vision ne pourra pas progresser à ce stade et en son temps.

    lhadi
    28 décembre 2024 - 13 h 14 min

    Le citoyen algérien que je suis a toujours expliqué d’une manière concise et précise qu’il est inacceptable et étranger à l’esprit algérien d’élever un individu au-dessus des autres, de le transformer en un surhomme doté de qualités surnaturelles semblables à celles que l’on attribue d’ordinaire à un dieu. Un tel homme est supposé tout savoir, tout voir, penser pour tout le monde, être capable de tout faire et ne jamais se tromper.

    Cette croyance à l’égard d’un homme, et plus précisément à l’égard du responsable du coup d’Etat militaire, s’est imposée à nous tous des années durant…

    Toutes les conséquences pratiques résultant du culte de l’individu n’ont pas encore été identifiées mais, face au danger découlant de la violation du principe de la direction collective et de l’accumulation d’un pouvoir immense entre ls mains d’une seule personne, il est indispensable de remettre en question le culte de l’individu et ses conséquences préjudiciables.

    Le géniteur du système algérien a agi non pas en faisant preuve de persuasion, en expliquant et en coopérant patiemment avec le peuple mais en lui imposant ses idées et en exigeant qu’il se conforme totalement à ses opinions. Celui qui osait s’opposer à ses idées, qui essayait d’imposer son point de vue ou de prouver qu’il avait raison était exclu et annihilé tant moralement que physiquement.

    Il suffisait d’utiliser l’appellation « ennemi du peuple » pour ne plus avoir à prouver les erreurs idéologiques d’un homme ou d’un groupes d’hommes auquel il était opposé, pour avoir recours à la plus cruelle des répressions et violer toutes les normes imposées par la légalité révolutionnaire face à quiconque était ou semblait être en désaccord.

    Le concept d’ »ennemi du peuple » élimine littéralement toute possibilité de combat idéologique voire d’expression de son point de vue sur telle ou telle question.

    Le géniteur du système politico-militaire, dont le neopatrimonialisme marque de toute son empreinte la gouvernance actuelle, renonça au combat idéologique au profit de la violence administrative, de la répression et de la terreur. Il s’agit par le biais d’organes punitifs qui prennent de plus en plus d’ampleur et sont de plus en plus déterminés et qui, parallelement, violent souvent toutes les lois de la moralité et passent outre la législation algérienne.

    Le comportement arbitraire d’une personne encourage et cautionne un comportement tout aussi arbitraire, chez d’autres individus.Les arrestations, les exécutions sans procès et sans enquêtes préalables font que nul ne se sentait en sécurité et vit dans la terreur, voire le désespoir…

    Le culte de l’individu a pris cette monstrueuse ampleur parce que lui-même, en utilisant toutes les méthodes imaginables, a su glorifier sa propre personne comme le montrent de nombreux faits.

    Ce régime a réduit un peuple doué et autonome, ayant les capacités à travailler pour son pays, à n’être que les composantes insignifiantes d’une énorme machine. Bruyante et nauséabonde, dont la raison d’être n’est claire pour personne.

    Lorsque je parle d’une atmosphère moralement contaminée, je parle de nous tous. Nous nous sommes tous habitués à un régime totalitaire et nous l’avons accepté comme un fait établi, et de ce fait, nous avons contribué à le voir perdurer. Autrement dit, nous sommes tous – bien entendu à des degrés différents – responsables du fonctionnement de cette machinerie totalitaire. Personne n’est que la victime de système. Nous avons tous participé à sa mise en place.

    Pourquoi est-ce que je dis cela ? Il serait très raisonnable de considérer le triste héritage de ces quarante dernières années comme étant quelque chose d’étranger qu’un parent éloigné nous aurait légué. Or, nous avons accepté cet héritage comme un péché que nous avons commis pour nous faire du tort à nous même Si nous acceptons cette réalité, nous comprendrons que nous et nous seuls pouvons agir. Nous ne pouvons pas rendre les précédents dirigeants responsables de tout, non seulement parce qu’ils ne le sont pas, mais également parce que cela reviendrait à taire que chacun d’entre nous a le devoir de faire aujourd’hui – l’obligation qu’il a d’agir indépendamment, librement, raisonnablement et rapidement.

    Ce serait également une erreur d’attendre d’eux qu’ils trouvent un remède à tous les maux de la société. Qui dit liberté et démocratie sous-entend que chacun de nous participe et, par conséquent, se sente responsable à part entière.

    Si nous prenons conscience de cela, toutes les horreurs dont l’Algérie nouvelle a hérité sembleront d’un seul coup moins terribles. Si nous prenons conscience de cela, nos coeurs se rempliront à. Nouveau d’espoir.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Bouzorane
    28 décembre 2024 - 1 h 06 min

    Nous avons un vieux compte à régler avec israel et le maroc, à cause de la mort mystérieuse de Boumediene. (je ne suis pas un admirateur de boumediene, mais qu’on le veuille ou non, boumediene fut le président de l’Algérie pendant 13 ans !). Hassan2 a fait appel au mossad pour l’assassinat de Boumediene. Cela s’est produit à damas, où boumediene fut empoisonné par le flash d’un appareil photo piégé par un agent du mossad se faisant passer pour un journaliste. C’est une agression et une atteinte grave à notre sécurité et notre souveraineté. Le mossad est habitué à commettre des actes criminels pour le compte d’états tiers et moyennant rémunération. Otchalan, le leader du PKK kurde, a été kidnappé puis livré à la turquie, et l’arabie saoudite a payé 1 milliard $ au mossad pour commettre des sabotages contre les interets iraniens. Hassan2 a lancé un contrat auprès du mossad pour tuer Boumediene. L’Algérie, au lieu donc de se soucier des palestiniens, des libanais, des syriens et de tous les miséreux du monde, devrait plutôt préparer méthodiquement et froidement sa riposte et sa vengeance. Israel est bel est bien l’ennemi de l’Algérie mais pas pour les raisons que croient les pro-palestiniens, pas pour les beaux yeux des palestiniens

      zembla
      28 décembre 2024 - 7 h 09 min

      Arrêtez donc avec ce délire ,Houari Boumediene est mort de la maladie de Waldenström tout comme le président Francais Georges Pompidou ,personne ne l’a assassiné

        Luca
        28 décembre 2024 - 12 h 42 min

        Qu’est ce que vous en savez Mr zemblabla? A vous écouter les attentats commis en france serait l’œuvre de musulmans, alors que c’est tout le contraire, cest l’œuvre de vos chéries laics . Et puis ne comparez pas un révolutionnaire comme Boumediene et ponpidou et les cabinets roses les nounous du 55 , hélas dramatique catastrophique encore une fois

    YOP
    27 décembre 2024 - 18 h 16 min

    « Un pays qui ne produit pas ce qu’il consomme n’est pas un pays libre » : plus de 60 ans après l’indépendance, l’Algérie n’exporte que des hydrocarbures et des produits dérivés de ceux-ci et importe quasiment tout ce qu’elle consomme ! L’échec ne pourrait être plus complet malgré toutes les proclamations « nationalistes » …

      Luca
      27 décembre 2024 - 19 h 54 min

      La France six mille milliards de dettes, l’Algérie zéro dettes. Votre ne vit qu’avec l’emprunt et le vol des richesse de l’Afrique noire. Mais cette époque est fini, et ça se sent, vous devenez un peuple de personnes âgées, de débiles véritablement débiles, et de pervers duetiste libertins

      DZ
      27 décembre 2024 - 22 h 32 min

      @yop la tu es mal renseigne l algerie produit 70% de ce quil consomme et meme 100% d autres domaines et exporte aussi mais il est vrai quil y a encore la speculation et le marche noir qui ralentit la marche en avant arretez d ecouter c news et internet fiez vous a la banque mondiale et au fmi et fao

        Anonyme
        28 décembre 2024 - 16 h 01 min

        Faux !

    Algérien Pur Et Dur
    27 décembre 2024 - 17 h 54 min

    « La mort prématurée de Boumédiène : Mort due à une maladie ou assassinat entouré de mystères »

    La mort prématurée de Boumédiène soulève en effet de nombreuses questions. Il pourrait s’agir davantage d’un assassinat que d’une mort naturelle, d’autant plus étrange qu’une cause lui a été rapidement attribuée, généralement considérée incompatible avec son âge. Si tel est le cas, plusieurs pistes méritent d’être explorées avec lucidité, loin de toute passion ou d’une prise excessive de café.

    La première piste, bien sûr, est celle de la France, qui aurait pu chercher à se débarrasser d’un homme ayant largement perturbé ses plans pour un pays qu’elle souhaitait garder sous son influence. Elle a d’ailleurs rapidement repris pied en Algérie après sa mort. Non seulement la France n’a jamais abandonné l’idée d’une Algérie sous influence française, mais elle n’a pas non plus oublié un homme qui lui avait nationalisé « son » gaz et « son » pétrole, considérés comme ses biens en raison de leur découverte par elle.

    La deuxième piste plausible est celle du Moyen-Orient, notamment Israël, qui a vite compris qu’avec des hommes comme Boumédiène dans le monde musulman, elle ne pourrait jamais asseoir son autorité sur la région ni protéger ses frontières, encore moins les étendre. La disparition de Nasser a aussi déclenché une course pour le leadership (Zaim) régional, et beaucoup pensaient que Boumédiène était le mieux placé pour l’obtenir, ce qui faisait de lui un obstacle pour d’autres prétendants qui auraient pu, peut-être, franchir le pas et commettre l’irréparable.

    La troisième piste concerne le Maroc, en raison du Sahara Occidental que Hassan II voulait absolument intégrer à sa « folie » du Grand Maroc. Ce conflit a mené à des guerres brèves avec l’Algérie et a poussé Hassan II, à contre-cœur, à proposer à la Mauritanie le tiers sud du territoire et à Boumédiène l’octroi d’un corridor jusqu’à l’océan Atlantique, en échange de l’exploitation du gisement de fer de Ghar Djebilet, en coopération avec le Maroc bien sûr pour sauver la face. Pour rendre l’idée encore plus séduisante, il proposa même d’exploiter en commun avec la Mauritanie et l’Algérie les ressources minières et halieutiques des territoires du Sahara Occidental. Boumédiène rejeta cette proposition, croyant fermement que tous les peuples avaient droit à l’autodétermination, bien que le Sahara Occidental, à l’époque, comptait seulement 70 000 habitants vivant sur un vaste territoire, selon les recensements espagnols. On ne peut qu’imaginer la grande déception que cela a pu causer pour Hassan II, l’humiliant en mettant à mal son projet du Grand Maroc et, peut-être, le poussant aussi à l’irréparable.

    La quatrième piste concerne l’Union soviétique de l’époque, bien que certains puissent être critiques à ce sujet. Boumédiène semblait envisager sérieusement un changement de cap, comme en témoignait l’envoi d’étudiants dans des pays anglo-saxons tels que l’Angleterre, le Canada ou encore les États-Unis. De plus, les accords croissants avec les États-Unis sur le gaz et le pétrole, ainsi que les partenariats entre Sonatrach/Sonarem et des sociétés américaines, ne pouvaient que déplaire à l’Union soviétique, qui considérait l’Algérie comme une zone d’influence stratégique, peut-être pas au même titre que l’Europe de l’Est, mais toujours comme une zone d’influence.

    En conclusion, la mort de Boumédiène demeure un mystère, entouré de diverses hypothèses. Chaque piste, qu’elle soit liée à la France, au Moyen-Orient, au Maroc, à l’Union soviétique ou à d’autres acteurs, met en lumière des rivalités géopolitiques profondes qui ont façonné les relations internationales de l’époque. Sa disparition pourrait avoir déclenché un nouvel ordre régional, avec des répercussions durables. Il est crucial de continuer à examiner ces pistes avec un esprit critique et de ne pas réduire cet événement à un simple accident historique.

      Le Chat Botté
      28 décembre 2024 - 2 h 46 min

      Pour comprendre les réelles motivations de son assassinat/éxécution il faudrait revisioner la vidéo de ses funérailles, si elle éxiste encore aujourd’hui, un certain 27 Dec 1978.
      Sur un passage de la vidéo on voit bien le regrété El Gaddafi avec une chemise demi manche et un bandage autour de son épaule jusqu’a son avant-bras.
      N’est-ce-pas étrange qu’un certain Décembre 78 ou tout le cortége funairaire était vétu avec des habit d’hiver sauf lui.
      Pour résumer tout ca Houari Boumédiene a été atteint a la tete par un rayon laser tiré a bout portant alors que Gaddafi a été atteint a l’épaule.
      Toutes autres spéculations n’ont aucun sens

        Cher Le Chat Débotté,
        28 décembre 2024 - 20 h 07 min

        Je prends le temps de répondre à votre hypothèse, bien qu’elle semble soulever plusieurs incohérences. Si Boumédiène avait été atteint par un rayon laser, comme vous le suggérez, il aurait vraisemblablement succombé immédiatement. Or, les faits montrent qu’il a souffert d’une maladie prolongée durant plusieurs mois avant sa mort, ce qui contredit l’idée d’un événement soudain et fatal. De plus, associer une blessure supposée de Kadhafi à l’épaule avec la mort de Boumédiène semble difficilement plausible, surtout lorsque l’on considère que Kadhafi accompagnait le cortège funéraire alors que Boumédiène était déjà sur le point d’être enterré. Ces circonstances opposées rendent improbable qu’ils aient été victimes d’un même incident.

        Votre théorie, sans preuves tangibles ni sources fiables, semble davantage relever de la spéculation que d’une analyse basée sur des faits. Répondre à un commentaire juste pour répondre, en avançant des idées invérifiables ou sensationnalistes, ne fait malheureusement pas avancer le débat. Au contraire, cela détourne l’attention des enjeux historiques et géopolitiques qui méritent d’être discutés avec rigueur et sérieux.

        Pour ma part, mes suppositions reposent sur des pistes plausibles et cohérentes, nourries par le contexte de l’époque et les rivalités géopolitiques bien documentées. Ces hypothèses, bien qu’imparfaites, méritent une exploration approfondie et une discussion constructive. Je reste convaincu qu’un débat réfléchi et respectueux enrichit toujours notre compréhension collective des faits historiques.

        Respectueusement,
        Algérien Pur Et Dur

    .
    27 décembre 2024 - 17 h 09 min

    Voici une petite vidéo Slimane-dehiles

    https://www.youtube.com/watch?v=Qg917NMwZMY

    tuco
    27 décembre 2024 - 15 h 30 min

    Qu’ elle régal et privilège de visionné sur YouTube des vidéos d’archive ,échanges, d’interview afin de nous faire une idée du défunt  » paix a son âme » et se rendre compte de la porté idéologique de sa vision des homme est des peuples.
    Houari Boumediene l’homme du peuple accessible et chef par nature a inspiré et imprégné le caractère du peuple et état algériens moderne.
    Ses prises de position ses combats pour les opprimés ainsi que son humanisme sont en 2024 cité en exemple et enseigné de par tout dans le monde .
    Continuons a nous inspiré et a l’ enseigné
    Paix a son âme

    De l’AUDACE , du COURAGE et de la DÉTERMINATION
    27 décembre 2024 - 14 h 27 min

    Ce qui caractérise ces personnages c’est De l’AUDACE , du COURAGE dans l’Execution et de la DÉTERMINATION face aux Adversaires.
    .
    Ils ont toujours su OSER là ou d’autres auraient renoncé et composés

      Ayweel
      28 décembre 2024 - 15 h 32 min

      Ce que je retiens de cet homme c’est sa phrase prononcée durant la conférence du deuxième sommet islamique le 24 février 1974 à lahore au Pakistan: ..je ne veux pas que mon peuple aille au paradis le ventre vide… . Monsieur Boumedienne est un vrai nationaliste sa seule erreur est de se laisser semi-entouré par des arabobaathistes qui ont passé leur temps à passé d’un cabaret à un autre en Égypte pendant que leurs frères en algérie se font laminer par l’armée française aidée par l’otan et la Turquie . Malgré cette erreur il est et restera un grand homme qui a fait sa place dans le chapitre des héros de l’histoire de la nation algérienne.

    Anonyme
    27 décembre 2024 - 13 h 53 min

    Puisse Dieu lui accorder sa Miséricorde. Amin. Louange à Dieu pour nous avoir donné cet homme et pour continuer à nous donner des hommes de grande qualité dans notre peuple. Puisse Dieu guider nos responsables actuels, Amin, leur travail est salutaire et remarquable.

    Luca
    27 décembre 2024 - 13 h 36 min

    Oui il avait raison concernant la france colonisatrice, sa temporisation son réalisme vis a vis de ce pays, son manque logique d’empathie étaient juste et réfléchis…., et aujourd’hui nous constatons bien que cette vision partagée par des millions d’Algériens de l’époque, cette vision montrant une france acharnée à détruire toute forme d’intelligence et de progrès algérien est bel et bien la politique en continuité de ce pays depuis l’indépendance de l’Algérie jusqu’à nos jours . Et comme il le conseilla à son peuple, vous voulez être heureux et prospérer , alors il faut éviter la france

      Anonyme
      27 décembre 2024 - 17 h 32 min

      « Et comme il le conseilla à son peuple, vous voulez être heureux et prospérer , alors il faut éviter la france »

      Alors soyez honnête et en adéquation envers vous même et quitter donc ce pays que vous portez aux gémonies la France et laissez ceux qui veulent y vivre heureux et en bonne entente

        Luca
        27 décembre 2024 - 19 h 58 min

        Oui la bonne entente est une chose louable lorsque elle est pratiqué entre adversaires et à armes égales. Mais cela devient du foutage de gueule pervers, lorsque l’esprit français est celui du front national drogué et voleur

        Si MOKRANE
        29 décembre 2024 - 9 h 12 min

        @anonyme (même pas le courage de parler sous un pseudo !!)
        Sachez au moins que, la France doit beaucoup aux « coloniaux » (terme péjoratif) qui ont payé sa libération par leurs vies. Les colonisés que nous étions, ont participé activement aux deux guerres et leurs tombes jonchent tous les cimetières de France et de Navarre sans que l’Etat colonial ne soit reconnaissant, ni même compatissant. Preuve en est, le massacre des algériens le 8 mai 1945, qui demandaient leur dû en terme d’indépendance, qui a vu des dizaines de milliers de manifestants tomber sous les balles assassines de l’armée Française. Voilà comment sont récompensés ceux qui ont participé à sa victoire contre le nazisme… Triste réalité… En définitive, chaque « indigène » a sa place dans le pays qu’il a contribué à libérer. Avez-vous dans votre famille des soldats qui ont payé ce tribu à la nation Française ? Au vu de vos « idées », au ras des pâquerettes , je suis dubitatif. Mais l’Histoire n’a pas fini d’être écrite et qui vivra verra ce qu’il adviendra sans l’implication forcée de millions d’africains qui ont compris le jeu de la France néocoloniale et qui ne sont plus prêts à refaire le même sacrifice !!! WAIT AND SEE !!!

    Tizi
    27 décembre 2024 - 12 h 03 min

    L’homme visionnaire ?????
    Pour moi, il est le symbole du mal algérien avec sa vision autoritaire que nous payons jusqu’à ce jour.
    Je me pose toujours des questions sur ces algériens qui ont tendance à glorifier les hommes autoritaires et totalitaires.
    Pour rappel, Boumediene est un homme politique issu d’un coup d’état et par la force et non par une légitimité populaire.
    A mon avis, il est souhaitable de revoir votre vision qui est justement la source de la problématique politique actuelle de bonne gouvernance.

      Si MOKRANE
      28 décembre 2024 - 13 h 22 min

      Ne peuvent comprendre la pensée révolutionnaire, profonde et authentiquement patriotique, que ceux qui ont souffert durant la colonisation émaillée d’injustice et de génocides.
      Nous en Kabylie,comme dans toutes les régions d’Algérie, nous savons parfaitement de ce que c’est que vivre sous le feu permanent de l’armée française.
      Boumédiène n’est certes pas parfait mais c’était l’homme qu’il fallait au moment où l’Algérie en avait le plus besoin. Il a relevé la tête de notre jeune nation et son héritage est une ligne de conduite qui doit être enseignée à toutes les générations actuelles et futures.
      Ceux qui crachent sur nos héros ne sont que des sous-fifres aigris par la jalousie maladive qui les habitent.
      N’a-t-on pas dénigré Amirouche en le traitant d’anti intellectuels et Krim Belkacem d’être un traitre ?
      On a même traiter Ben Boulaid et Ait Ahmed de suppots du colonialisme ?
      Ceux-là même ont une dent contre tous nos valeureux dirigeants et martyrs.
      Ayez le clairvoyance de méditer cette maxime de feu Boumédiène : «Un peuple qui n’a pas confiance en lui-même est un peuple condamné à disparaître.»
      VIVE L’ALGERIE et son ARMEE.

      H'MIMED
      30 décembre 2024 - 0 h 07 min

      @Tizi
      Ton commentaire me laisse penser que, soit tu es trop jeune pour comprendre la période post-indépendance, soit que tu dénigres un homme de la trompe de Boumédiène sans savoir exactement qui il était et quelles sont ses convictions profondes. Tu avances que « il est le symbole du mal algérien avec sa vision autoritaire » et je te corrige que Boumédiène n’avait pas seulement Une Vision autoritaire mais IL était autoritaire. Car avec des sous fifres et des brebis galeuses (qui ne représentent qu’une infime partie du peuple algérien, heureusement !) il n’y a que l’autoritarisme qui paye. La preuve: si Boumédiène l’autoritaire était parmi nous durant la décennie noire, il aurait appliqué sa méthode, approuvée, pour nous débarrasser d’une certaine vermine en quelques mois (pour ne pas dire quelques semaines).
      Puis vous avancez : »Boumediène est un homme politique issu d’un coup d’état et par la force et non par une légitimité populaire. » Et je te répond qu’en 1965 il n’y avait ni légitimité populaire, ni démocratie…pourquoi veux-tu que seul cet homme devait s’y conformer ? Mais ce que tu oublies de dire (ou que tu ignores certes volontairement) que Boumédiène était démocrate, quoi qu’on dise, non pas à la façon occidentale mais une bien algérienne qui s’est pratiqué en fonction du niveau socio-culturel et intellectuel du peuple, abandonné dans l’ignorance par la France coloniale. De plus un coup d’état élimine physiquement l’adversaire, mais Ben Bella était écarté pour incompétence et monopolisation du pouvoir, or l’Algérie avait besoin de mieux. Cela s’appelle un réajustement révolutionnaire que seul Boumédiène en était capable.
      Le peuple algérien avait besoin en 1962-65 d’un homme fort, patriote, intelligent et déterminé comme le fut Boumédiène. Son nom restera à jamais lié au progrès, à la stabilité et à l’indépendance réelle de son pays.

    remarquable
    27 décembre 2024 - 11 h 32 min

    Boumediène homme remarquable, il est vrai, mais il a marché sur quelques cadavres, l’Histoire ne ment pas :

    Anti-BOBARDS
    27 décembre 2024 - 11 h 05 min

    Certes, l’homme n’était pas un traître, MAIS, lors de la période post-indépendance, Boumediène a pris des mesures drastiques contre certains anciens leaders (la crème) de notre glorieuse révolution. Beaucoup de LIBERATEURS importants ont été éliminés ou emprisonnés pour diverses raisons politiques, voire idéologiques. On peut imputer ce que je viens d’annoncer à une époque de tension et de luttes internes pour le pouvoir, OK !
    MAIS, ce que je n’arrive pas à comprendre et admettre à ce jour, c’est l’indifférence totale envers l’épouse – VEUVE du CHAHID durant les années 60/70, où elle était femme de ménage au sein des établissements hospitaliers et scolaires, exposée à l’abus et l’harcèlement H24. N’était-il pas au courant ???

    Je suis persuadé que le vrai génie émanait des 06 + 22 qui ont déclenché la guerre de libération avec leurs frères d’armes.

      Annani
      27 décembre 2024 - 16 h 22 min

      Boumediène fut le cadeau que Dieu a donné au peuple algérien en récompense aux sacrifices des martyrs.

      On ne fait pas d’omellette sans casser les ouefs. Sans la détermination de notre éternel Président Boumediène, l’Algérie serait aujourd’hui encore sous les bottes de la France. Ce n’est pas un Ferhat Abbas et ses semblables qui auraient osé donner un coup de pied dans le derrière de le ce pays merdique.

    Elephant Man
    27 décembre 2024 - 10 h 38 min

    Excellente contribution.
    Je reprends mon commentaire oui Narcisse c’est moi :
    Magnifique portrait.
    ALLAH YERAHMEK YA SID ERDJAL !!! ALLAH YERAHMEK YA SI L’HOUARI BOUMEDIENNE POUR L’ETERNITE !!!
    Le Président Boumedienne, Allah Yarhmou, était un grand analyste et fin stratège, un FIER NATIONALISTE, un HUMANISTE, qui aimait son pays et son peuple.
    « Il n’est pas exagéré de réaffirmer que l’indépendance politique n’a aucun contenu si elle n’est pas directement suivie de l’indépendance économique. C’est là, le sens qu’il faut donner à la liquidation des bases du colonialisme, et du néocolonialisme à l’élimination de l’impérialisme, et à la mise à disposition du peuple de toutes les richesses du pays » ALLAH YERAHMEK YA SID ERDJAL !!! ALLAH YERAHMEK YA SI L’HOUARI BOUMEDIENNE POUR L’ETERNITE !!!

    Brahms
    27 décembre 2024 - 8 h 23 min

    Président honnête, fiable à 1000 % très respecté par Mr Valéry Giscard D’Estaing qui connaissait sa valeur, introuvable de nos jours.

    Si Houari Boumédiène était resté, jamais de la vie, les guerres en Irak, Syrie, Libye, la décennie noire de 1990 auraient eues un quelconque commencement. Les islamistes radicaux auraient aussi été éteints très rapidement car il connaissait les niches à problèmes, à contentieux. Il avait la faculté de connaître d’où venait le complot pour éteindre vite fait, l’incendie.

    Je peux dire que l’Algérie a perdu de l’or en barre de 12.5 kg avec ce Président mais beaucoup de gens
    ne connaissait pas sa valeur réelle. Il faut donc sortir 02 packs d’eau en son nom vers la Mosquée ou des nécessiteux afin que son âme protège le pays et s’élève le plus haut chez son créateur.

    Il avait fait un très bon travail notamment avec la Sonatrach et la Sécurité militaire. C’était top.

    MohTbessi
    27 décembre 2024 - 7 h 28 min

    Merci pour cet article, surtout par les temps qui courent. Chérissant notre Algérie.

    Abou Stroff
    27 décembre 2024 - 7 h 14 min

    « Houari Boumediene : l’homme visionnaire, l’homme des convictions » titre M. E.-M.

    en effet,le président Houari Boumediene était un HOMME d’ETAT, doublé d’un visionnaire qui construisait l’Algérie en pensant au futur lointain (d’où les citations rappelées par M. E.-M.),, alors que ses successeurs (chadli et le fakhamatouhou déchu, notamment) étaient surtout des hommes de pouvoir qui n’avaient d’autre ambition que celle de jouir des bienfaits qu’apportait le ………….. pouvoir.

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part que ma conviction est que l’Algérie a besoin, au moment présent, d’un VISIONNAIRE (de la trempe d’ATTATURK ou de MANDELA ou de BOURGUIBA ou de BOUMEDIENE) pour lui tracer un chemin à l’opposé de la déchéance vers laquelle elle se dirige.
    en d’autres termes, le dépassement du système rentier, système qui nous avilit et nous réduit à des infra-humains, requiert (si on écarte le choc externe que réaliserait une baisse prolongée des prix des hydrocarbures) une politique VOLONTARISTE animée par un HOMME d’ETAT qui n’agirait que pour la destruction du système rentier, système qui nous avilit et nous réduit à de simples tubes digestifs ambulants.

    wa el fahem yefhem

    Le Chat Botté
    27 décembre 2024 - 3 h 05 min

    مِّنَ الْمُؤْمِنِينَ رِجَالٌ صَدَقُوا مَا عَاهَدُوا اللَّهَ عَلَيْهِ ۖ فَمِنْهُم مَّن قَضَىٰ نَحْبَهُ وَمِنْهُم مَّن يَنتَظِرُ ۖ وَمَا بَدَّلُوا تَبْدِيلًا (سورة الأحزاب الآية 23)
    Comme le disait si bien le Chancelier Allemand de l’époque sur Houari Boumédiene:
    « L’homme qui a défié la loi de l’économie.« 

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