Obscène réalité d’une littérature qui se nourrit de la chair des âmes blessées

Daoud
Le festin des charognards. D. R.

Par Mohamed El-Maadi – Saâda Arbane, figure emblématique d’une bataille pour la dignité humaine, se dresse aujourd’hui comme le symbole poignant d’une résistance face à la barbarie intellectuelle. Son histoire, brutalement arrachée au sanctuaire du secret médical, dévoile l’obscène réalité d’une littérature qui se nourrit de la chair vive des âmes blessées.

Dans les méandres de cette affaire, Kamel Daoud s’est fait fossoyeur de l’éthique, transformant le dossier médical – temple sacré de la confidence et de la guérison – en une vulgaire matière première pour son œuvre Houris. Un acte qui transcende la simple violation de la vie privée pour atteindre les sommets de l’ignominie littéraire. Ce pillage émotionnel, cette excavation sauvage dans les tréfonds de l’intime, révèle une face sombre de la création artistique où tous les moyens semblent justifier la fin.

Mais Saâda Arbane n’est pas une simple victime. Elle incarne la résilience dans toute sa splendeur, une femme debout qui refuse que sa souffrance soit marchandée sur l’autel de la notoriété littéraire. Sa démarche auprès de l’Observatoire national de la société civile résonne comme un manifeste vivant contre l’exploitation mercantile de la douleur humaine. Elle transforme son traumatisme en étendard, son indignation en force motrice pour un combat qui dépasse sa personne.

Cette guerrière de la dignité, dont l’intimité a été violée avec une brutalité clinique, porte en elle les cicatrices d’une double trahison : celle du secret médical bafoué et celle de la confiance humaine piétinée. Pourtant, de cette blessure béante, elle fait jaillir une lumière aveuglante, celle de la vérité qui ne peut plus se taire.

Dans ce combat titanesque entre l’art et l’éthique, entre la liberté d’expression et le respect de l’humain, Saâda Arbane devient le phare qui guide vers une réflexion profonde sur les limites de la création artistique. Sa présence à l’Observatoire n’est pas une simple visite protocolaire, c’est un acte de résistance, un cri qui résonne dans les consciences de tous ceux qui croient encore en la sacralité de l’être humain.

Car au-delà du scandale littéraire, c’est l’histoire d’une femme qui refuse que sa douleur soit un simple matériau narratif, que ses larmes soient diluées dans l’encre d’un roman, que ses blessures les plus intimes deviennent le spectacle d’une société avide de sensations fortes. Saâda Arbane nous rappelle, avec une force bouleversante, que derrière chaque dossier médical se cache une histoire sacrée, un jardin secret qui ne devrait jamais être profané par la plume, aussi prestigieuse soit-elle.

Dans cette bataille pour la dignité, elle n’est plus seule. Son combat devient celui de toutes les consciences éveillées, de tous ceux qui refusent que la littérature devienne le bourreau de l’humanité qu’elle prétend servir. Saâda Arbane, par sa résistance inflexible, écrit peut-être la plus belle des histoires : celle d’une femme qui transforme sa blessure en victoire, son humiliation en force, sa souffrance en justice.

M. E.-M.

 

Comment (19)

    Brahms
    30 décembre 2024 - 18 h 49 min

    Imaginez un écrivain Libyen qui viendrait raconter les histoires de tueries en Libye pour ensuite obtenir un prix quelconque auprès de la France alors que c’est ce pays qui a cassé la Libye.

    Forcément cet écrivain Libyen obtiendrait un prix à titre d’excuse inavoué

    Anonym3
    30 décembre 2024 - 15 h 24 min

    Un voleur d’un dossier médical d’une patiente protégé par les grands qui ont construit leur pays des richesses volé de L’Algérie et de L’Afrique. Même les crânes des résistants Algériens se trouvent dans leur musee de la honte et de la lâcheté.

    Cheyenne
    30 décembre 2024 - 1 h 17 min

    La France n’attire plus et s’enfonce chaque jour dans ses « propres » latrines .
    Seul les bougnouls issus de l’école de la médiocrité continue de la considérer comme une perle .

    La porte de Téhéran
    30 décembre 2024 - 1 h 09 min

    Il n’est plus qu’un résidu de la issaba qui comme eux ont toujours critiquer le pouvoir comme ils l’affirment mais sans jamais apporter une seule goutte d’eau au moulin voir en détruisant le pays
    Ce qu’on appelle le drame Algerien.

    Assia
    30 décembre 2024 - 0 h 35 min

    C’est du mat pokora qui n’aurait jamais pu exister sans la reprise de Goldman .
    Gallimard faute de financement sponsorisé par skip machine et les magasins but.

    Mongson
    30 décembre 2024 - 0 h 27 min

    Il aura pas fait long feu pour sa minable gloriole très vite rattrapée par la vérité. Je signale au passage que pour ce harki à la vision manichéenne , les nombreuses injustices et malheurs des occidentaux ne l’intéresse pas . Cela ne contribue pas à son bizness .

    Anonyme
    30 décembre 2024 - 0 h 22 min

    Dans le genre trahison de la veuve et de l’orphelin , on est en plein dedans .

    Seconde génération
    30 décembre 2024 - 0 h 13 min

    Le problème ne réside pas en Algérie ou la cohésion solidaire reste ferme vis à vis de la victime madame saada mais belle et bien en France ou le discour français ou maghrébin phagocyté ou l’on serait être censé être fière qu’un bougnoul remporte ce titre à la noix afin de nous enfoncer d’avantage dans les abysses de l’analphabétisme crasse .

    schlomomo6
    29 décembre 2024 - 22 h 21 min

    Faudrait que quelqu’un fasse des recherches sur l’origine de daoud, je suis quasi certtain qu’il est d’origine bousbirenne comme sansal ou cheb khraled.
    Ce qui expliquerait pourquoi il défend l’ennemi sansal

    KP10
    29 décembre 2024 - 20 h 29 min

    Voila que Saâda Arbane se manifeste avec des preuves tangibles du vol de son histoire et de la divulgation de son dossier médical mais le milieu intellectuelle parisien et les médias français se taisent.

    Non seulement, ces intellectuels et les médias français ont du mal à reconnaitre les faits pour condamner les agissement de Kamel Daoud et son épouse mais ils ont l’outrecuidance d’affirmer que c’est une affaire montée par le pouvoir.
    Feignant d’oublier que le pouvoir était en lutte contre les GIAs et laisser entendre que cette histoire n’est pas vrai, puisque monter par lui.
    Décidément la propagande colonialiste est monstrueusement perverse puisqu’elle pratique la fameuse inversion accusatoire .
    Elle veut faire oublier les exactions et les enfumades sur la population algérienne en accusant les militaires algériens qui ont combattu les crimes coloniaux d’être les responsables des sévices sur Saâda Arbane.
    Elle veut également oublier que les islamistes ont été aidé par l’occident de façon générale et particulièrement la France qui a accueillit les islamistes algériens du FIS.

    J’espère que cette dame finira par gagner avec l’aide de l’association de l’Observatoire national de la société civile contre l’imposture de Kamel Daoud et contre son épouse.
    Saâda Arbane a d’ores et déjà révélé l’imposture international du plus prestigieux prix littéraire français et a réussi à gripper la machine de propagande française ce qui est déjà beaucoup.

    Les thénardiers de Gallimard ne gagneront pas! Merci pour ce bel article
    29 décembre 2024 - 19 h 01 min

    C’est un très bel article.

    En France les écrivains se nourrissent de faits divers et donc de la vie des gens comme Flaubert avec Madame Bovary qui s’inspire de la disparition tragique de Delphine Delamare survenue en 1848 mais aucun écrivain avec sa femme n’a été jusqu’à voler un dossier médical pour écrire une histoire.

    Il faut attendre un ancien islamiste condamné pour avoir tabassé sa première femme qui, en plus, parce qu’il est tellement dégeulasse et immoral, jette sa fille de 16 ans après avoir eu un nouvel enfant avec sa nouvelle femme, pour découvrir que cette violence et ce mépris des victimes des islamistes.

    Gallimard le charognard qui n’hésite pas à se nourrir des cadavres des algériens pour faire du business se réjouit de ce vol en étant non seulement un complice mais aussi un financier de cette violence imposée à la victime… car ici il n’y a qu’une seule et unique victime: Saâda Arbane.

    Daoud n’est pas une victime d’un supposé régime de « généraux » imaginaire qui incarnerait les méchants.
    Il est le seul pourri et méchant.
    C’est lui qui vole les secrets médicaux et donc la souffrance et les confidences d’une victime de l’islamisme qui devient par là même sa victime. C’est lui qui en plus de ce vol exploite cette vie sans se gêner et en faisant croire qu’elle est le fruit de son imagination alors qu’elle est le fruit de son vol.

    Sa femme médecin, minable clocharde venue chercher en France une vie meilleure en embarquant sous son bras le dossier médical de cette enfant pour le vendre, n’est pas mieux.

    C’est les Thénardiers de Gallimard, ces être dépourvus de morale fourbe et sans scrupules qui exploitent honteusement le dossier médical d’une orpheline pour le jeter en pâture au monde et en tirer un bénéfice mal acquis.

    Le monde littéraire français est tombé bien bas. Les intellectuels des autres pays sont choqués que la littérature française en arrive à un niveau d’égout.
    Les Thénardiers de Gallimard ne gagneront pas.

    Dr Kelso
    29 décembre 2024 - 17 h 39 min

    Excellemment conclu.
    Un bémol il ne s’agit en rien de littérature mais ce Mdouwoud, pour reprendre un Patriote AP, est un agent franco-makhnazi-sioniste.
    Ce SADIQUE NARCISSIQUE CRIMINEL PSYCHOPATHE a sa place derrière les barreaux comme tous ceux de son engeance innommable à El Harrach auquel cas autant libérer Ahmed Ouyahia, Houda-Imane Feraoun et tant d’autres corrompus liste non exhaustive.

    Anonym3
    29 décembre 2024 - 14 h 12 min

    Il est qu’un Rkhiss voleur d’un dossier médical et une histoire d’une femme. Ses maîtres ont demandé à julanski le ministre de la défense de Enossra et le nouveau émir de la République de Damas de respecter les femmes, les minorité et les religions alors qu’ils font le contraire chez eux . Au lieu d’invité son ex femme et la victime Mme saada ,les haineux l’invitent presque chaque jour dans leurs Radios et plateaux de tvs pour aboyer contre l’islam, les Arabes et son pays d’origine.

    Brahms
    29 décembre 2024 - 14 h 04 min

    Cet imbécile d’écrivain raconte dans un livre ce que la France a fait chez lui lors de la décennie noire et comme il est idiot, il va ricaner chez ceux qui ont commis les crimes odieux dans son pays d’origine.

    Quand on est con c’est pour la vie. Il a vraiment un quotient intellectuel qui oscille entre celui de la pintade et de l’oursin.

      z
      29 décembre 2024 - 18 h 09 min

      @brahms tu insultes la pintade et l oursin

    DZ
    29 décembre 2024 - 13 h 45 min

    j ecrase tout sur mon passage pourvu que je sois dans la lumiere dans les salons parisiens peu m importe la souffrance de l autre j ai besoin de cette malheureuse histoire pour exister j ai arpente paris pour reussir coute que coute l algerie est le dernier de mon soucis

    Luca
    29 décembre 2024 - 12 h 12 min

    Ils peuvent écrire ce qu’ils veulent, le temps n’est pas avec eux , et même si ils s’opposaient à lui par de grossiers fondement comme le changement d’heure, la liberté d’être , le besoin de faire ce que l’on veut , et bien ils ne serviraient pas la liberté…, et le courant qui les portes est fugace, il lui est lui secrètement impossible de trouver quelques rapports au bonheur chez ces gens , la liberté lui est interdite , les eaux qu’il fait bouillonner se jettent toujours dans la mer épurée de leur mensonge, là où le seul poisson est le diable, la stérilité des amours , l’etna impossible

    Anonyme
    29 décembre 2024 - 12 h 00 min

    pervers et diabolique honte à toi

      Dr Kelso
      29 décembre 2024 - 17 h 31 min

      @Anonyme
      Commentaire synthétique perspicace et percutant.
      Je rajoute que ce KD indigène de service a une âme malsaine et malfaisante comme ses coreligionnaires et maîtres associés.

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