Le président Tebboune : «Le dialogue national sera à la hauteur des enjeux internes»

Tebboune
Le président Tebboune. D. R.

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, dimanche à Alger, que le dialogue national prévu conformément à ses engagements sera à la hauteur des enjeux internes et renforcera les droits fondamentaux.

Dans son discours à la Nation devant les deux chambres du Parlement au Palais des nations (Club des Pins), le président de la République a précisé que «la prochaine étape verra le lancement du dialogue politique auquel je me suis engagé, et qui sera à la hauteur des enjeux internes».

Il a souhaité que ce dialogue national soit «profond et inclusif et non purement discursif», soulignant qu’il «renforcera les droits fondamentaux à travers les lois consacrées par la Constitution et la loi organique relative aux partis politiques et aux associations».

«J’ai promis à la classe politique d’ouvrir un dialogue pour renforcer le front intérieur et cela se fera de manière organisée», a affirmé le président de la République.

R. N.

Comment (6)

    Abou Stroff
    30 décembre 2024 - 10 h 12 min

    «J’ai promis à la classe politique d’ouvrir un dialogue pour renforcer le front intérieur et cela se fera de manière organisée», affirme le président de la République.

    moua, avec ma naïveté légendaire, me pose une question à un doro et une seule:

    qu’est ce que la « classe politique algérienne », sinon un ensemble d’énergumènes, plus ou moins organisés, dont le seul objectif palpable et quantifiable est de se rapprocher le plus près possible des distributeurs du moment de la rente pour jouir des bienfaits ……………….de la rente.

    en effet, si nous faisons abstraction des micro-partis qui se réveillent juste avant des éléctions fermées d’avance, quel projet de société le fln (à ne pas confondre avec le FLN historique), le rnd (le parti né avec des moustaches), le hms (le représentant local de la secte des frères musulmans et l’allié opportuniste du pouvoir en place), le pt (un parti qui ne peut exhiber qu’un seul militant euhhhhhhhhh pardon, une seule militante), etc. peuvent ils brandir, à part servir de caution au pouvoir en place pour donner l’impression à la « galerie » que la scène politique algérienne ressemble à la scène politique d’une société moderne, c’est à dire une société où le capitalisme, en tant que système hégémonique, a atteint sa plénitude?

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part qu’en singeant les sociétés modernes, nous, les algériens, risquons de subir le sort du corbeau qui voulait ……………. singer la colombe et qui a fini par ne plus savoir marcher.

    wa el fahem yefhem

      Anonyme
      30 décembre 2024 - 14 h 18 min

      En termes creux, c’est une question interne au régime. On invite des personnes bavarder  » pour enrichir une configuration ( constitutionnelle) anti-spam nationale, dans la mesure où elle repose sur l’arabisation et islamisme comme constantes!
      C’est consolider l’arabislamisme comme fatalité…
      Tant que l’État est arabe et islamique, la dictature militaire ou civile bloquera tout processus national.
      Un gâchis historique. L’histoire

        Anonyme
        30 décembre 2024 - 19 h 38 min

        C’est votre avis personnel et n engage que vous et d autres qui font pas la majorité du peuple algérien et que la majorité du peuple algérien ne partage pas. La langue ou la race et n importe laquelle n ont jamais été un obstacle au développement, bcp de kabyles ont eu des postes au pouvoir et en ont tjrs, ça n a pas empêcher la corruption nationale généralisée même avt Tebboune au pouvoir.Le problème en Algérie c est pas une question de langue arabe mais d hommes et femmes pourris jusqu’ à l os. C’est bien ça qu il faut combattre avant tout en Algérie car toutes les wilayas je dis bien toutes sont concernées par ce fléau.C est lui le premier ennemi de l Algérie et de son peuple, la corruption.

          A
          30 décembre 2024 - 21 h 59 min

          La corruption est systémique! Quand vous achetez le silence c’est quand vous n’avez aucune notion de compte rendu aux électeurs. Je cherche pas de faire du moralisme. Les peuples qui on une tradition étatique peuvent avoir des fuites minimales, là c’est tout qui ne marche pas, c’est plus grave que la bonne gouvernance! C’est un problème identitaire que vous cherchez de feindre pour quelques prolongations.

    lhadi
    29 décembre 2024 - 19 h 14 min

    L’Algérie, jeune pays à fortes potentialités humaines et matérielles, est malade de la stagflation (croissance productive faible accompagnée d’une forte inflation et d’un taux de chômage élevé). Elle est gangrénée par des maux inhérents au sous développement.

    Il est évident qu’un pays comme le notre, faible et affaibli par les erreurs et les errements d’une politique à hue et à dia, ne peut connaitre une croissance à deux chiffres et in fine un B.I.B (bonheur intérieur brut) du citoyen élevé. D’où l’impérieuse nécessité de mettre en oeuvre un programme qui offre la perspective claire et cohérente d’un changement profond, correspondant aux intérêts les plus élevés de la nation et aux aspirations de l’ensemble du peuple algérien.

    En effet, un programme novateur, cohérent, réaliste, fera du bonheur une idée neuve en Algérie.

    Au jour d’aujourd’hui, l’Algérie a besoin d’un Périclès des temps modernes.
Entendons nous bien ! réformiste, c’est trouver des solutions aux difficultés rencontrées mais de manière progressive et systématique pour qu’in fine l’Algérie s’installe sur la voie de la guérison.

    Plus que jamais nous avons besoin de vrais réformateurs pour établir et mettre en oeuvre, dans le temps, un plan digne de ce nom.

    Qu’on se le dise ! si les hautes autorités du pays ne sont pas capable de résoudre les problèmes d’ordre politique, économique, social et culturel, la stabilité du pays est vouée à disparaitre pour laisser place à un avenir de morgue.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])



    lhadi
    29 décembre 2024 - 19 h 05 min

    Se tourner vers la vérité implique de se détourner du mensonge. Cette exigence hante le citoyen que je suis, sans cesse, à la recherche de la vérité, celle qui ne ment jamais à la vérité c’est-à-dire la réalité.

    Pour lui, la vérité n’est pas un gourdin dont on s’empare pour frapper le contradicteur mais l’objet de la recherche de toute une vie- peut-être plus encore, le seul véritable intérêt de l’existence. C’est le miracle de la pensée : elle ne mène pas le troupeau à la vérité, mais guide chaque homme à la transhumance de l’esprit.

    A l’heure où la politique se réduit bien souvent à la vacuité d’un exercice de communication, nous devons être inlassablement des chercheurs de vérité, même si cela doit être tenu en échec par un monde qui s’arc-boute à ses illusions.

    Entendons-nous : il importe nécessairement de confier le gouvernement aux plus raisonnables, à ceux qui s’approchent le plus de la vérité : ceux qui sont en quête de la sagesse, devront exercer le pouvoir pour dominer et canaliser les passions et les désirs qui agitent tes différentes classes de la société. Il devient donc nécessaire d’identifier ces futurs gardiens, de les former, pour pouvoir leur confier ensuite le gouvernement qu’ils assumeront avec sagesse.

    Qu’on ne s’égare pas, la justesse d’un gouvernement se mesure à ce qu’il fait et non à la façon dont il est organisé. Il n’y a que de juste distribution du pouvoir : il y a que des pouvoirs justes. Alors peut se nouer la la délibérations des citoyens, plutôt que les combats de chefs de faction.

    L’exercice de la vie politique ne peut donc se résumer à la lutte des classes, mais suppose un creuset d’où cette lutte peut être surmontée au nom de principes communs.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

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