Contribution de l’historien Farid Belkadi – La barbarie au nom des Lumières

Restes humains MNHN
Le MNHN se cache derrière la science pour garder les restes humains. D. R.

 Une contribution d’Ali Farid Belkadi – A l’adresse de ceux qui parlent des bienfaits de la colonisation : «A l’indépendance, 90% du peuple algérien étaient analphabètes.» «Ils parlent de civilisation alors qu’ils se vantent d’avoir pris des crânes comme des butins de guerre.» (Le président Abdelmadjid Tebboune, dans son discours à la nation prononcé le dimanche 29 décembre 2024.)

Dans sa pièce Antigone, Sophocle (vers 441 avant J.-C.) se réclamant des décisions divines, évoque la loi qui interdit à Antigone d’accomplir les rites funéraires pour son frère Polynice, mort assassiné. Dans cette tragédie, qui se développe autour de la cérémonie mortuaire refusée par Créon, les morts se retrouvent retenus chez les vivants.

Au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) de Paris, les restes mortuaires de plusieurs dizaines de résistants algériens à la colonisation, dont ceux de chefs renommés, sont privés de rituels funéraires et de sépulture depuis le milieu du XIXe siècle.

Des crânes originaires de plusieurs parties du monde sont regroupés par milliers, par nationalité, dans des armoires métalliques dont les sûretés sont cryptées. Ils sont entreposés pour la plupart dans des emballages «spécialement conçus afin d’éviter l’acidité des boîtes en carton ordinaires», selon la formule du directeur scientifique des collections d’anthropologie du MNHN de Paris.

L’argumentaire culturel ambigu avancé pour le maintien de ces restes au MNHN de Paris allègue de la nécessité de garder ces crânes afin de permettre à la science d’approfondir l’étude des groupements humains pour la postérité. Certains savants se prévalent de la laïcité pour rejeter toute demande de restitution à caractère religieux. On aurait aimé entendre le coryphée des scientifiques modernes suggérer à ces Créon du XXIe siècle de lever les commandements infâmes qui ordonnent le maintien de ces restes mortuaires au MNHN de Paris.

Rappelons que, pour pouvoir admirer les œuvres archéologiques, spoliées aux différentes cultures nationales africaines, des œuvres réalisées par leurs propres ancêtres, les Africains doivent acquitter un droit d’entrée dans les musées français.

Misanthropologie

Au MNHN, nous avons dénombré une quarantaine de restes humains, appartenant à de grands noms de la résistance algérienne à la colonisation. Certains de ces restes sont incomplets, il manque le maxillaire inférieur à la plupart des têtes que nous avons étudiées. Toutes ont souffert d’un manque d’entretien patent, du fait de leur rétention antérieure dans des lieux inappropriés en Algérie, tel le cagibi du domicile de la famille Vidal à Constantine. Cette famille collectionnait les têtes coupées de prestigieux chefs de différentes insurrections algériennes. Aucun inventaire détaillé n’a jamais été établi de manière satisfaisante au MNHN de Paris. Des crânes ont disparu, tel celui d’Al-Hassen Bouziane, qui fut décapité le mardi 27 novembre 1849, qui correspond au 11 moharrem 1266, en même temps que son père (crâne portant le n° 5941 du MNHN) et Moussa Al-Darkaoui (crâne portant le n° 5942 du MNHN).

L’état-civil officiel, l’origine, l’appartenance tribale et lieu du décès de ces hommes ne figurent pas dans les données du Muséum de Paris. Les collectionneurs plus curieux que réellement savants n’étaient pas habilités à la conservation de restes humains, mus par la haine de ces «gueux», selon les propos de René-Honorin Vital, le frère du collectionneur Auguste-Edmond Vital. Ils avaient autre chose à faire que de s’intéresser à leurs «sujets». Ce terme «sujet» est employé par les spécialistes du MNHN pour désigner les restes mortuaires de leurs innombrables collections.

Le Dr Reboud, qui s’affairait à clouer la caisse contenant les têtes de résistants algériens, avant leur l’envoi au Muséum de Paris, demanda à René-Honorin Vital «s’il pouvait enrichir l’envoi de quelques crânes intéressants». René Vital répondit : «Prenez donc tout ce que mon frère a laissé, vous y trouverez des têtes de gueux célèbres et vous ferez le bonheur de mes servantes qui n’osent monter aux galetas, parce que l’une de ces têtes a conservé ses chairs fraîches, et que malgré la poudre de charbon dans laquelle elle est depuis de nombreuses années, elle répand une odeur sui generis

Issus de rapines celées

André Malraux avait prévenu : «L’héritage ne se transmet pas, il se conquiert.»

Les réserves des musées français sont encombrées de biens patrimoniaux soustraits aux ex-colonies. L’obélisque de Louxor, qui s’élève place de la Concorde, a été escamoté aux Egyptiens par le vice-roi d’Egypte Mehmet Ali, né en Grèce de parents albanais, désigné le 18 juin 1805 par un gouvernement ottoman illégitime comme pacha d’Egypte. Des momies importées d’Egypte ont servi d’engrais pour fertiliser les campagnes françaises, selon Philippe Pomar, anthropologue et professeur au CHU de Toulouse : «Au XIXe siècle, après l’expédition de Bonaparte en Egypte, les sarcophages ont été pillés pour leurs trésors. On a même transformé des momies en engrais, puis en combustible pour locomotive à vapeur.» (La Dépêche du Midi, 23 juin 2008.)

C’est ainsi que les ossements des résistants algériens à la colonisation, indûment conservés dans les réserves du Muséum national d’histoire naturelle de Paris, sont considérés jusqu’à ce jour comme faisant partie du patrimoine culturel inaliénable français. Des savants de notre époque, encore imprégnés des dispositions ségrégationnistes des anthropologues du XIXe siècle, Armand de Quatrefages et Ernest Théodore Hamy, en ont décidé ainsi. La présence de ces restes au MNHN de Paris est un outrage dilatoire à la dignité humaine et l’une des expressions les plus abjectes de la domination coloniale.

Georges Cuvier

Les convictions scientifiques racistes au milieu du XIXe siècle assignaient aux êtres humains des catégories ethniques et culturelles spécifiques. Selon les idéologues occidentaux de l’époque, le modèle blanc européen surpassait qualitativement les êtres humains des autres continents : «Les races à crâne déprimé et comprimé sont condamnées à une éternelle infériorité», écrivait Cuvier, dans un rapport adressé à l’Académie de médecine.

La légitimation de ce musée de «misanthropologie», qui amassait et accumulait impunément, au cours du XIXe siècle, les restes de cadavres et de dépouilles profanées par la science, fut initiée en France par le même Georges Cuvier, qui dépeça Saartjie Baartman, surnommée «la Vénus Hottentote».

Décédé à Paris le 13 mai 1932, Cuvier sera très chrétiennement inhumé à la division 8, du cimetière du Père-Lachaise. Georges Cuvier, qui fut anatomiste et professeur-administrateur du Muséum de Paris, demandera à J. Polignac d’encourager les officiers de l’armée d’Afrique à «s’intéresser aux productions naturelles du pays» et à «procurer au jardin du roi les animaux vivants qui lui font défaut». Cette demande insistante, appuyée par le ministre de l’Intérieur, est adressée à Polignac le 23 juillet 1830, qui finira par donner son aval.

La chasse aux têtes algériennes

C’est ainsi que la chasse aux têtes algériennes débuta de l’autre côté de la Méditerranée. Cuvier donne ainsi le coup d’envoi à la collecte de vestiges humains pour le Muséum.

Sur son lit de mort, il désignera Pierre Flourens comme successeur au poste de secrétaire général perpétuel de l’Académie des sciences. Flourens est connu en particulier pour sa collection de restes humains originaires d’Algérie, dont il s’enorgueillissait par lettres.

Georges Cuvier dira, en parlant des Africains de race noire : «(C’est) la plus dégradée des races humaines, dont les formes s’approchent le plus de la brute, et dont l’intelligence ne s’est élevée nulle part au point d’arriver à un gouvernement régulier.» (George Cuvier, Recherches sur les ossements fossiles, vol. 1, Deterville, Paris, 1812, p. 105). A propos de Saartjie Baartman, surnommée la Vénus Hottentote, qu’il disséquera lui-même, Cuvier écrit : «Notre Bochimane a le museau plus saillant encore que le nègre, la face plus élargie que le kalmouk et les os du nez plus plats que l’un et l’autre. A ce dernier égard, surtout, je n’ai jamais vu de tête humaine plus semblable aux singes que la sienne.» (Mémoires du Muséum d’histoire naturelle, volume 3, Belin, Paris, 1817, p. 273).

Les collectionneurs

Une galerie sera dédiée dès 1855 aux collections anthropologiques, elle comprenait à ses débuts quelques crânes préhistoriques épars.

Au fil du temps, cette collection s’enrichira de plusieurs dizaines de milliers d’ossements humains. Jusqu’aux collections Vital, Caffe, Fuzier, Mondot, Guyon, Flourens, Hagenmüller et Weisgerber, dans lesquelles sont rassemblés les ossements d’une quarantaine de résistants algériens à la colonisation, qui furent décapités vers le milieu du XIXe siècle par l’armée coloniale et leurs alliés indigènes.

La posture rudimentaire des responsables des musées face au problème de la restitution des restes mortuaires à leur pays d’origine est préoccupante. L’ancienne ministre française de la Culture, Christine Marie Albanel, qui est pourtant issue d’un cours catholique, s’est farouchement opposée au retour des têtes maories dans leur pays d’origine. Entre autres évènements culturels, elle a organisé une exposition de robes de mariées de Christian Lacroix dans la chapelle royale du musée de Versailles, un acte qui exprime le niveau éminemment culturel de l’intéressée.

En octobre 2007, elle s’oppose à la restitution d’une tête de guerrier maori tatouée, formulée depuis 1992 par le Musée national néozélandais Te Papa Tongarewa. Celle-ci est conservée par le Museum d’histoire naturelle de Rouen. Le conseil municipal de la ville de Rouen vote la restitution de la tête maorie. La ministre de la Culture fait annuler la décision par le Tribunal administratif de Rouen, le 27 décembre 2007.

Les partisans de la restitution jugent que ces fragments de corps humains doivent être restitués à leur communauté d’origine au nom de la loi sur la bioéthique de 1994. Alors que la ministre, «en vertu de l’article 11 de la loi du 4 janvier 2002 sur les musées de France, juge qu’il s’agit de pièces de collections publiques, en l’occurrence anthropologiques, qui, à ce titre, sont inaliénables à défaut d’une procédure préalable de déclassement (ou d’une loi spéciale).»

Au nom des Lumières

Les restes humains sont utilisés depuis l’avènement des Lumières afin d’étudier la façon dont les espèces sont apparues et se sont adaptées à la vie terrestre.

Emmanuel Kant définit à sa façon cette époque : «Les Lumières, c’est la sortie de l’homme hors de l’état de tutelle dont il est lui-même responsable. L’état de tutelle est l’incapacité de se servir de son entendement sans la conduite d’un autre. On est soi-même responsable de cet état de tutelle quand la cause tient non pas à une insuffisance de l’entendement, mais à une insuffisance de la résolution et du courage de s’en servir sans la conduite d’un autre.»

Ce terme «Lumières» désigne un mouvement culturel et philosophique né en Ecosse, qui finira par se répandre à l’Europe. Il s’élargit à la France au cours du XVIIIe siècle. Celle-ci finira par monopoliser le concept philosophique. Les membres de ce mouvement, qui ont procédé au renouvellement du savoir en Occident, s’opposaient en premier lieu à l’Eglise chrétienne, porteuse, selon eux, d’obscurantisme et de superstition. La laïcité fera le reste.

On aura compris que la foi et la croyance n’ont pas droit de cité dans la doctrine de ce mouvement. Cela réaffirme rétrospectivement l’absence de toute perception ou sentiment religieux dans le traitement des ossements humains conservés dans les musées. Les ossements remontant à la préhistoire, ceux appartenant au domaine de l’égyptologie, ainsi que ceux issus de périodes lointaines de l’humanité sont naturellement exclus de notre réflexion. Notons que les Egyptiens pensaient que les morts ne pouvaient accéder à l’éternité que si leurs dépouilles étaient intégralement conservées.

Cet engouement pour les crânes humains, au nom de la science – alors qu’ils ne sont d’aucune utilité reconnue par les savants eux-mêmes, en particulier depuis l’avènement des recherches ADN – semble relever de pratiques anthropophages anciennes celtiques, qui ont été rapportées par les historiens latins ou grecs depuis la haute Antiquité.

Mais ça, c’est une autre histoire.

A.-F. B.

Historien et anthropologue. Auteur notamment de Boubaghla, le sultan de la mule grise, la résistance des Chérifs, paru aux éditions Thala, Alger 2014.

Comment (16)

    Alain Dashung
    2 janvier 2025 - 18 h 24 min

    Voilà. Ce que je voulais dire c’est que l’Occident n’est pas sorti des ténèbres grâce a Kant ou a la séparation de l’état et de l’église mais grâce au fait que les Européens ont pillé la science arabo musulmane pour en faire du mercantilisme et aussi grâce à la découverte des Amériques qui a fait la richesse de l’Europe. Kant et la séparation de l’état et de l’église sont des histoires pour enfants qu’ils veulent nous faire gober et nous ne sommes pas des enfants. Christophe Colomb a découvert les Amériques grâce a du matériel de navigation Arabe et a couvert d’or l’Europe. Sans oublier les dindes,les pommes de terre,les tomates,etc,etc🙂. Et puis, l’occident est sorti des ténèbres juste matériellement et sa puissance matérielle ( son déséquilibre spirituel) l’a conduit a commettre des atrocités aux 4 coins du globe. To hell comme on dit. La lumière divine est beaucoup plus forte

      Anonyme
      3 janvier 2025 - 16 h 32 min

      Comment se fait-il alors qu’un tel savoir ait disparu au cours des siècles de ténèbres ?

    Alain Dashung
    2 janvier 2025 - 14 h 44 min

    Article très intéressant. J’ajouterai juste qu’un des livres fondateurs de la science moderne ( de revolutionibus orbium coelestium de Copernic) est une photocopie des travaux des savants Arabes. Pour sortir de leurs ténèbres,ils ont photocopié les Arabes,ils ont créé les brevets,les patentes et les sociétés royales scientifiques pour faire croire que les découvertes majeures cetait eux et ils ont pillé le continent américain en même temps qu’ils faisaient en sorte que le commerce maritime mondial ne passe plus par le monde arabe. La Grande Bretagne est devenue riche grâce au pirate Drake et au trafic de drogue en Asie par exemple. Bref,je vous conseille la lecture de Islamic science and the making of european renaissance du libanais Georges Saliba ( une sommité) . Je veux dire que ce n’est pas Kant qui a fait la lumière 🙂. Quant a cette histoire de crânes,c’est une véritable honte

    Phrénologie. Le Racisme Scientifique
    2 janvier 2025 - 14 h 27 min

    LA PHRENOLOGIE
    La PSEUDOSCIENCE de la phrénologie, C’est l’étude des formes du crâne comme indicateur des capacités mentales, a été fondée par le physiologiste allemand Franz Joseph Gall au début des années 1800.
    .
    Gall a affirmé que le cerveau a plusieurs « organes » qui correspondent chacun à des traits mentaux ou des capacités différents. Parce que le crâne humain a la forme qu’il a à cause du cerveau, il a affirmé que l’étude de la forme, de la taille et de la géographie du crâne humain pourrait fournir des informations sur ces « organes » et la capacité mentale conséquente de la personne à qui il appartenait.
    .
    PHRENOLOGIE De l’ESCLAVAGE aux USA
    Dans les années 1830 et 1840, lorsque la phrénologie est devenue populaire, les États-Unis avaient du mal à justifier la poursuite de l’esclavage face à un mouvement abolitionniste croissant et devaient faire face aux interactions entre les colons blancs de l’Ouest et les populations amérindiennes existantes.
    Dans le cas de l’esclavage, des médecins tels que Charles Caldwell ont utilisé la phrénologie pour tenter de prouver que les Africains étaient à leur juste place en tant qu’esclaves.
    Caldwell a étudié les crânes de nombreux peuples différents, y compris les Africains, au Musée de Phrénologie à PARIS.
    En 1837, il a conclu que les crânes des Africains (une généralisation erronée d’un continent entier de peuples divers) indiquaient un « apprivoisement » qui les rendait APTES à être des ESCLAVES, et les obligeait à « avoir un maître ».
    .
    Cette vision des personnes d’ascendance africaine comme étant intrinsèquement inférieures mentalement a contribué à la poursuite de l’esclavage et à la ségrégation et au RACISME qui persistent toujours aux États-Unis….
    .
    PHRENOLOGIE pour la Spoliation et le MASSACRE des AMÉRINDIENS
    …dans le cas des Amérindiens, les travaux de physiologistes, dont Samuel Morton, ont contribué à justifier leur expulsion de leurs terres dans les années 1830 et 1840.
    Cf. Le livre de Morton de 1839 « Crania Americana »

    Un article indiquait que les Amérindiens étaient « opposés à la culture, lents à acquérir des connaissances ».
    Cette vision de l’existence des Amérindiens dans la société comme n’étant pas propice à l’industrialisation et au « progrès » a contribué à justifier les politiques d’expulsion des Indiens d’Andrew Jackson et a permis aux COLONS de l’Ouest de continuer à prendre les TERRES des Amérindiens.
    Source
    https://pages.vassar.edu/realarchaeology/2017/03/05/phrenology-and-scientific-racism-in-the-19th-century/

    Dr Kelso
    2 janvier 2025 - 14 h 02 min

    Excellente contribution et sublime introduction.
    Merci Mabrouk and Congratulations pour vos travaux de Recherche Historique.
    Hitler peut aller se rhabiller encore une énième fois c’est un p’tit joueur.
    D’ailleurs ce qui n’est pas sans rappeler la BARBARIE SIONISTE qui conserve les cadavres des Palestiniens Allah yrahmoum en refusant de les rendre à leur famille, l’entité sioniste prélève même les organes sur des morts Palestiniens Allah yrahmoum.
    FREE PALESTINE
    FREE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH

    Salim Samai
    2 janvier 2025 - 12 h 31 min

    Israel a le Visa Waiver des USA! Bibi debarque en Europe come Dieu & ses Prophetes! « Representants du Peuple » sont son TAPIS ROUGE! Plus on applaudit, plus c´est mieux!

    Les 1001 « Conferences & Expositions-Souvenir » QUOTIDIENNES sur l`Holocauste, « Antisemitisme » & Ìsrael qui LOVE la Democratie, les Droits des FEMMES et Hamas qui lui veut lui nuire RECOIVENT PLUS DE FONDS-Subventions que TOUTES les Mosquee-Garages d`Occident!

    Et que font DZ et l`Afrique? Elles dissertent EN CONTINU de CRANES, Tambour, Sabre et « Bouberagi »! Dans ce sens, Vive les Saoud qui enterrent leurs ROIS comme le COMMUN des MORTELS!

    Brahms
    2 janvier 2025 - 7 h 19 min

    Pour fermer le clapet de Driencourt, de la DGSE et de la France,

    Il faut mettre sur la table toutes les atrocités commises par la France comme ils le font très bien sur la chaine CNEWS avec le terrorisme islamiste.

    Le terrorisme français existait bien avant. La justice ce n’est pas que dans un seul sens.

    ON EXIGE DES GENS COMPETENTS PAS DES COPAINS
    1 janvier 2025 - 13 h 40 min

    tous les pays du monde y compris la france pour la shoah ont fait des déclarations solennelles pour s’excuser pour leur crime, la france ne l’a pas fait pour l’algérie et fait en sorte que les crimes de la france sont mineurs en algérie par ces reconnaissances aux gouttes par goutte sur deux ou trois personnalités algériennes, comme si que les crimes de la france relèvent du travail du maintien de l’ordre public que des crimes contre l’humanité et de masse depuis 1830 à 1962. et les algériens étaient 9 millions en 1830 et non pas 5 millions comme l’a dit tebboune très mal conseillé par ses conseillers médiocres. le maroc, petit pays était à 5 millions en 1830.
    en outre, la france refuse de restituer les archives diplomatiques, administratives et économiques de la régence d’alger d’avant 1830, ainsi que tous les livres qui étaient dans nos bibliothèques pillées (et émir Abdelkader en parle dans ses mémoires qui en voulait à la france qui lui a pillé tous ses livres), sans parler des bibliothèques des deys et beys et les mosquées dont celle d’Alger la mosquée essayida qui renfermait les meilleurs livres ramenés d’Andalousie par les zirides et les maures au 15ieme siècle. sans parler des oeuvres d’art, des objets de grande valeur qui ont appartenu à nos héros, les vestiges historiques majeurs qui sont en france et le buste de juba 2 en bronze a même été offert au roi du maroc (hassan 2) pour détourner notre histoire, les pièces numismatiques etc POUR PRIVER L’ALGÉRIE DE SA MÉMOIRE ET DE SON HISTOIRE. QUAND MACRON DIT QUE L’ALGÉRIE N’EXISTAIT PAS AVANT 1830 POUR NE PAS RESTITUER NOS BIENS QUE JE VIENS DE CITER.
    ON DOIT PORTER PLAINTE CONTRE LA FRANCE DEVANT LES TRIBUNAUX INTERNATIONAUX POUR CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ ET REFUS DE RESTITUER NOS ARCHIVES, CAR LA FRANCE A COMMIS EN ALGÉRIE LES PIRES CRIMES DE TOUTE L’HISTOIRE DU MONDE. CRIME S DE SANG ET CRIMES POUR EFFACER NOTRE MÉMOIRE ET NOTRE HISTOIRE/
    QUAND MACRON ET LES MAROCAINS RÉPÈTENT SANS CESSE QUE NOUS N’EXISTIONS PAS ET QUE NOUS N’AVONS PAS D’HISTOIRE NI DE CULTURE, CE N’EST PAS FORTUIT MAIS CA RENTRE DANS UN SCHÉMA BIEN DÉFINI POUR DÉTRUIRE TOUTE VIABILITÉ D’UN ÉTAT ALGÉRIEN SELON MALEK BENABI.
    (…)

    Sprinkler
    1 janvier 2025 - 13 h 11 min

    Des « Lumières » à la plus épaisse obscurité ! Bien malin le « savant » qui démontrerait l’intérêt scientifique, anthropologique ou historique de cette « séquestration posthume » des restes de nos résistants encartonnés comme de banals objets décoratifs…Sans aucun apport à la science et à l’Histoire, ces reliques de la barbarie coloniale sont devenues en réalité par trop encombrantes pour leurs « conservateurs » qui, n’était-ce les « réticences » de leurs pouvoirs politiques successifs, ne demanderaient qu’à s’en débarrasser ! Le discours à la Nation du président TEBBOUNE du 30 décembre 2024 a dû faire vibrer le MNHN de Paris qui retient derrière ses murs les crânes de nos glorieux combattants, sous couvert de « sciences et d’Histoire » ! Nous ne remercierons jamais assez Monsieur Ali Farid BELKADI pour sa contribution et à l’éclairage qu’il jette sur ces pages sombres de l’épopée coloniale.

      Dr Kelso
      2 janvier 2025 - 13 h 56 min

      @Sprinkler
      Excellent commentaire et parfaitement conclu.

    Raïss
    1 janvier 2025 - 10 h 39 min

    Preuve que l’ordure du gaulissement français et de sa culture sont encore si arriérés, juste pour le fait qu’ils gardent toujours les crânes des résistants algériens sacrifiés et d’autres dans leurs musées. Ils sont non seulement horriblement rétrogrades, mais aussi incompréhensiblement éloignés de la réalité et de sa bonté humaine.

    Algerie patriote
    31 décembre 2024 - 21 h 10 min

    Bonjour. Le président n’a plus qu’à couper le gaz. En 24h00 on récupère ces corps.

    Luca
    31 décembre 2024 - 20 h 33 min

    Quelles lumières ? À part le pétrole et le gaz que dieu à donné à qui il voulait, il n’y en a pas …, il n’y a que haine et volonté de ne pas se soigner. Et si vous ne me croyez pas, regardez ce que dieu fait des populations raciste et vociférant sur le changement de population, regardez , …il les rends vieux, de plus en plus vieux et mi fou , …leur esprit n’est plus là, ne subsiste que des flashs, et ces flash chez eux ne viennent plus du conducteur dieu, car il à laissé le mal au diable…, regardez et croyez, regardez , et ne dites pas que ce n’est pas possible

    KANAKIE : Le crâne du Grand Chef KANAK ATAI
    31 décembre 2024 - 20 h 20 min

    La KANAKIE a aussi eu son lot de Crânes au Musée , Victimes de cette PSEUDO-SCIENCE du 19e Siècle : PHRÉNOLOGIE
    .
    Le 1er Septembre 1871 ATAI le Chef de la Révolte KANAK est tue et Decapite.
    A cette Époque il y a un MARCHÉ des RELIQUES HUMAINES
    L’Officier Navarre en poste à l’Hospice Pénitentiaire Rachètera le Crâne à un autre Officier qui Collecte et Revend des Restes Humains
    .
    Il l’envoie à Paul Broca médecin fondateur de la Société d’Anthropologie en 1859 s’intéresse à l’Etude des Crânes….
    .
    Le Crâne d’ATAI sera restitué à la Nouvelle Calédonie en 2014.
    .
    Source
    https://www.tahiti-infos.com/Nouvelle-Caledonie-143-ans-apres-sa-mort-le-grand-chef-Atai-enfin-inhume-sur-sa-terre-natale_a203292.html
    .

    Algérien Pur Et Dur
    31 décembre 2024 - 19 h 11 min

    Puisque AP ne l’a pas encore fait, je prends l’initiative de partager mes vœux de bonne année à travers cet article, et peut-être deux ou trois autres, afin de mieux diffuser mon message. Bien que j’aurais préféré un sujet plus en adéquation avec ces vœux, je saisis cette occasion. Avant donc que l’on ne me reproche d’être hors sujet, je tiens à souhaiter à tous les Algériens, ainsi qu’aux lecteurs d’AP, une excellente fin d’année, pleine de santé, de prospérité et de bonheur pour l’année à venir.

    Espérons surtout que ce pays, que nous aimons tous, puisse enfin être mis sur les rails du progrès. Pas sur celles d’un train de marchandises, mais bien sûr celles d’un TGV. Il est grand temps. Amine, inchallah.

      Vise
      2 janvier 2025 - 3 h 50 min

      Il n’y aura pas d’exception française .
      Après…
      132 ans de présence criminel, il faudra
      envisager de payer cash…
      Génocide,
      et crime contre l’humanité.

      Les martyrs au rabais, n’existe pas.

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