«Merci la France pour l’indépendance et la défense de notre souveraineté !»

Macron Afrique
Macron dans une des néo-colonies françaises. D. R.

Une contribution du Dr A. Boumezrag – Il y a des phrases qui résonnent comme des vérités universelles. «Merci la France», donc, pour avoir «offert» à ses anciennes colonies d’Afrique de l’Ouest et du Sahel un cadeau aussi précieux : l’indépendance ! Oui, l’indépendance, mais uniquement dans les termes convenus, n’est-ce pas ? D’un côté, on nous annonce que nous sommes libres, mais, de l’autre, on nous rappelle constamment qu’il existe des conditions, des promesses non tenues et, parfois, un contrôle discret mais tenace.

Indépendance ou emprise déguisée ?

Quand les pays africains ont obtenu leurs indépendances dans les années 1960, on nous a dit que nous étions «libérés», que nous allions enfin prendre notre destin en main. Mais, attendez, la France ne semble pas avoir totalement quitté la scène. Non, non. L’ombre de l’ancienne puissance coloniale n’a jamais cessé de planer. La Françafrique, ce modèle qui se tisse encore entre diplomatie, économie et sécurité, a permis à la France de garder un pied ferme dans la région. Les régimes autoritaires soutenus, les contrats de défense et les faveurs économiques ont fait en sorte que la liberté de ces pays reste… bien relative.

Prenons un exemple flagrant : le franc CFA, une monnaie qui lie 14 pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale à la France. Ces pays doivent non seulement laisser une partie de leurs réserves de change dans les coffres français, mais, de plus, la monnaie reste sous le contrôle d’une institution française. La souveraineté monétaire ? Elle semble être l’un des détails ignorés dans ce jeu de dupes. La France continue de s’assurer que ces pays restent solidement ancrés dans son orbite économique, bien qu’avec un joli emballage d’indépendance.

La souveraineté sous surveillance : le rôle de l’armée française

Ah, et la défense de notre souveraineté, vous y avez pensé ? La France, toujours présente pour «défendre» notre sécurité. Depuis 2013, avec l’opération Serval, puis l’opération Barkhane, l’armée française est intervenue dans le Sahel, au nom de la lutte contre le terrorisme. Oui, bien sûr. Mais qui, aujourd’hui, peut vraiment prétendre que la situation est réglée ? Les groupes djihadistes sont toujours là, les bases militaires françaises sont toujours bien ancrées et les populations commencent à se demander si elles ne sont pas simplement devenues dépendantes d’un modèle de sécurité imposé de l’extérieur.

Après le retrait du Mali en 2022, on pouvait se dire que la France a pris du recul. Mais, en réalité, elle n’a pas quitté la région, elle a seulement réorganisé son rôle. L’armée reste présente, et les pays du Sahel, malgré leurs multiples déclarations de vouloir reprendre le contrôle de leur défense, semblent toujours dépendants de cette force étrangère qui prétend garantir leur stabilité. Le paradoxe est flagrant : un pays «souverain» qui dépend d’une armée étrangère pour sa sécurité. Une souveraineté militaire sous surveillance.

Une souveraineté déléguée : l’ironie des relations franco-africaines

Mais c’est là qu’on touche le fond du paradoxe. Ces pays sont «indépendants», mais leurs décisions de politique intérieure, de sécurité et même de développement économique semblent constamment validées par Paris. Les dirigeants se retrouvent dans cette position inconfortable où, même après avoir obtenu leur indépendance, ils doivent jongler entre la pression populaire et la réalité de cette dépendance géopolitique.

Prenons le Mali, par exemple. En 2022, le pays exprime clairement son mécontentement face aux interventions françaises, tout en appelant à une reconfiguration de ses accords avec Paris. Et pourtant, même après ce rejet, même après avoir demandé le retrait des troupes françaises, la question demeure : peuvent-ils réellement se passer d’une présence extérieure pour maintenir leur sécurité ? Et si la réponse est non, alors où est l’indépendance ?

Le Tchad, avec son régime autoritaire, soutenu par la France même après la mort d’Idriss Déby, nous donne un autre exemple de cette «souveraineté conditionnée». La France choisit ses alliés, et tant que les régimes au pouvoir ne menacent pas ses intérêts, ils bénéficient de son soutien, peu importe les failles démocratiques. Une indépendance politique qui dépend de l’acceptation tacite de Paris et non d’une réelle émancipation des peuples.

Le paradoxe de l’indépendance : une illusion persistante

Le vrai paradoxe est qu’en 2022, les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest sont officiellement «indépendants», mais ne sont jamais véritablement libres. Oui, la colonisation formelle est terminée, mais la tutelle postcoloniale reste bien ancrée. Et, comme une ombre qui ne disparaît jamais, la France continue de dicter une part importante de leur avenir, que ce soit par des accords économiques, des interventions militaires ou des choix politiques imposés.

Donc, «Merci la France» ? Oui, merci pour l’indépendance… partielle. La souveraineté sous condition, surveillée, scrutée. Les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest sont, en théorie, indépendants. Mais, en pratique, leur autonomie est constamment mise en échec par un réseau de dépendances financières, diplomatiques et militaires.

La souveraineté sous perfusion économique

Bien sûr, il ne s’agit pas uniquement de l’aspect militaire. Le contrôle économique est tout aussi évident. Les entreprises françaises, notamment dans les secteurs pétroliers et miniers, continuent de pomper les ressources naturelles des pays africains, tout en laissant les populations locales dans une précarité extrême. Total, Areva, Bouygues, etc., ces géants profitent de contrats avantageux, d’accords souvent inégaux et des richesses africaines qui finissent entre les mains d’investisseurs étrangers, tandis que les pays africains restent prisonniers de leur dépendance.

C’est là que la question du néocolonialisme économique prend tout son sens : les pays africains sont privés de la possibilité de capitaliser sur leurs ressources pour leur propre développement. La France et ses multinationales continuent de tirer les ficelles de cette économie qui ressemble plus à une néocolonisation économique qu’à une véritable indépendance.

Vers une véritable autonomie ?

Alors, comment sortir de ce carcan ? Les solutions ne sont pas simples. La véritable autonomie réside dans le renforcement de la coopération intra-africaine, l’activation des forces régionales, comme la CEDEAO, et une réduction de la dépendance à l’égard des puissances extérieures. Les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest doivent diversifier leurs partenaires économiques et sécuritaires, tout en donnant plus de poids aux solutions locales face aux crises. Il est grand temps de repenser les rapports avec la France, pour envisager une coopération plus équilibrée, où l’indépendance ne se résume pas à un simple mot, mais à une réalité tangible et vécue.

L’indépendance à géométrie variable version 2025

En 2025, «Merci la France», mais pour une indépendance conditionnée. Si les pays du Sahel et d’Afrique de l’Ouest ont certes acquis leur indépendance formelle, leur véritable souveraineté reste largement sous l’influence de l’ancienne puissance coloniale. A travers des mécanismes comme la Françafrique, les interventions militaires récurrentes (comme l’opération Barkhane) et un contrôle économique via des institutions comme le franc CFA, la France continue de jouer un rôle déterminant dans la stabilité de ces pays, selon ses propres intérêts.

Les tensions, notamment le retrait des troupes françaises du Mali en 2022 et plusieurs autres pays du Sahel et d’Afrique de l’Ouest par la suite – Niger, Burkina Faso, République centre-africaine, Tchad, Sénégal –, après plusieurs années de présence militaire, illustrent bien ce paradoxe. Malgré des appels à l’autonomie et à la fin de l’ingérence, beaucoup de pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest restent dans une position où leur indépendance politique et militaire semble mise à mal par des dépendances stratégiques à la France et à d’autres puissances occidentales.

Pour que cette indépendance soit pleinement réalisée, il est essentiel de repenser ces relations postcoloniales. Les pays africains doivent pouvoir construire un modèle de coopération fondé sur l’égalité et la respectabilité, où la souveraineté n’est plus une illusion, mais une réalité vivante. Les initiatives récentes de coopération intra-africaine et la montée en puissance des forces régionales sont des pistes prometteuses. Mais pour aller plus loin, il faudra des réformes profondes dans les rapports économiques, militaires et diplomatiques, afin d’atteindre une indépendance véritablement partagée et non subordonnée.

C’est bien là tout le paradoxe. Facile à dire, mais beaucoup plus compliqué à mettre en œuvre. Cette souveraineté retrouvée semble un idéal lointain, presque utopique, au vu des lourdes chaînes économiques, politiques et militaires qui maintiennent encore beaucoup de pays du Sahel et d’Afrique de l’Ouest dans une dépendance subtile, mais persistante.

Les tentatives de sortir de ce carcan ne manquent pas : la montée en puissance des initiatives régionales comme la CEDEAO, les appels à la fin du franc CFA et même les révoltes populaires contre la présence militaire étrangère. Mais face à la réalité des rapports de force internationaux, des intérêts géopolitiques, et de la résistance de certains régimes à s’émanciper des anciennes structures de pouvoir, ces efforts se heurtent souvent à des murs. Les anciens liens coloniaux sont tenaces, et se débarrasser de ces héritages nécessite plus qu’un changement de discours ou une volonté politique.

C’est comme un équilibre précaire où tout geste pour revendiquer une véritable autonomie doit se mesurer avec les risques et les conséquences : l’instabilité intérieure, les pressions économiques et la menace d’une ingérence extérieure. Le chemin vers l’indépendance complète est pavé d’obstacles, et chaque avancée semble être contrebalancée par une nouvelle forme de pression ou d’ingérence.

«Plus facile à dire qu’à faire.» Oui, en effet. Mais c’est dans l’adversité que l’on forge les véritables changements. Se réinventer tout en brisant ces chaînes passées demandera sans doute des décennies et des efforts soutenus. Mais tant que le dialogue reste ouvert et que les peuples continuent de rêver et de se battre pour leur avenir, il y a toujours un espoir que ce futur ne sera pas qu’une illusion.

A. B.

Ndlr : Article rédigé en réaction au dernier discours d’Emmanuel Macron, dans lequel il affirme qu’«on a oublié de dire merci», en parlant des Africains, avec mépris.

Comment (18)

    Great 👍 News !
    7 janvier 2025 - 15 h 29 min

    Energie Solaire en 🇩🇿
    Photovoltaïque 4 GW en 2025,
    5 projets phares répartis à travers le territoire algérien ont démarrés

    macron insulte les algériens devant les ambassadeurs français médusés par ses inepties, et le monde entier
    7 janvier 2025 - 14 h 54 min

    de plus en plus de voix en france s’élèvent pour dire que ce n’est pas macron qui dirige la france; mais ce sont les services secrets français qui sont devenus la propriété d’israel et du maroc. ses services secrets français vont détruire la france en mettant l’algérie à dos et en choisissant un pays qui n’a JAMAIS rien apporté aux français, contrairement à l’algérie et algériens, depuis 1830 avec nos richesses et notre baraka, qui a aidé la france à se hisser au top 4 mondial. la france a perdu la baraka algérienne et a épousé la poisse marocaine, depuis que giscard d’estaing a choisi le maroc en 1975 en voulant offrir le sahara occidental au maroc, en cassant le combat du polisario entamé en 1973 contre l’espagne pour leur indépendance: du coup c’était la fin des 30 glorieuses et le début de la chute de la france. avec macron, qui a choisi ouvertement et d’une manière ultra agressive envers l’algérie, va précipiter la chute de la france. et c’est écrit !!!! Monsieur macron lisez la sourate les femmes, et voyez le sort réservé, par allah soubhanou el qahar, à ceux qui s’associent avec ses ennemis et qui le défient. nous les algériens on l’a fait avec l’UMA et on l’a payé très cher avec la décennie noire. depuis la fermeture des frontières l’algérie se porte très bien, mais depuis la rupture diplomatique c’est encore mieux, bi idn allah soubhanou el rezaq. ALLAH SOUBHANOU NE CESSE DE NOUS DIRE NE PRENEZ JAMAIS POUR AMIS OU FRÈRES SES ENNEMIS, ON RÉCOLTERA LEUR MALHEUR. le maroc retrouvera la paix et la richesse, à tout point de vue, avec le mouvement de libération du Rif. A BON ENTENDEUR.
    pour revenir à macron, il insulte notre président, il insulte nos institutions, il insulte notre armée (très chère aux algériens, car ils ont, l’amour de la nation, l’esprit et la détermination de nos anciens moudjahidines et chouhadas), il insulte notre pays, il insulte notre histoire, il insulte notre culture et la france attribue notre histoire et notre culture au maroc d’une manière nauséabonde et mensongère au possible et sans honte, il sabote notre économie et notre diplomatie, il alimente le terrorisme en algérie et dans les pays voisins pour déstabiliser la région, puis il dit qu’il aime le peuple algérien et qui n’a rien contre nous !!!!!! IL NOUS PREND DEVANT LE MONDE ENTIER COMME DES BÂTARDS ET DES TRAITRES, SANS AUCUNE PERSONNALITÉ, NI HONNEUR, NI DIGNITÉ. IL DIT AU MONDE ENTIER QUE NOUS SOMMES UNE SOUS-RACE, QUI N’ATTEND QUE LE SAUVEUR : LA FRANCE. QUEL CULOT!!!

    MADANI
    7 janvier 2025 - 14 h 33 min

    Notre guerre de libération de 1954-1962 a obligé la France pour garder l’Algérie à concentrer ses forces et à ravaler la façade de son empire colonial en Afrique en concédant une indépendance factice aux africains de l’AOF et l’AEF avec drapeaux, musique et armées d’opérettes.
    Cette situation de dépendance africaine vis à vis de Paris a duré jusqu’à ce que notre pays commence la lutte contre la corruption liée au parti français depuis le 3ème mandat de Bouteflika initiée par le Premier Ministre Tebboune vite remercié par la Issaba..
    Le Hirak de 2019 et l’élection de Tebboune à la Présidence de la République dont la politique étrangère a montré la vacuité et la duplicité française entrainant la remise en cause de la présence militaire de celle-ci dans la Sahel et au delà (Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad, Sénégal etc …).
    Le discours de Macron aux ambassadeurs et ses mots à la limite du vulgaire à l’endroit des africains dont l’Algérie traduisent sa frustration et sa peur de la tenue d’un procès public de Sansal qui dévoilerait les plans criminels concoctés par Paris contre Alger entre autre capitales.
    Cette phase est donc celle de la décolonisation effective des esprits et des territoires africains résultat d’un combat total entre l’Algérie et la France pour la suprématie politique, militaire, économique, industrielle et alimentaire en Méditerranée Occidentale et les manœuvres actuelles de Paris, Tel Aviv et Rabat visent à maintenir le statu quo à leur profit.
    Il semble que le destin de l’Algérie de l’Emir Abdelkader, du Cheikh El Mokrani et du Congrès de la Soummam soit d’être le porte drapeau de la lutte pour la morale, l’équité, la liberté, la dignité des peuples asservis et opprimés face aux puissances avilies par l’argent et le pouvoir criminel.

    Padesous
    7 janvier 2025 - 14 h 09 min

    Des professeurs de droit et des avocats s’interrogent de manière pertinente sur le patrimoine et les revenus d’Emmanuel Macron. Ces questions ne sont pas anodines et restent pourtant sans réponse à ce jour.

    Professeurs de droit et avocats signataires :
    • Frédérique Clavel, avocate au barreau d’Annecy
    • Marie Dangibeaud, avocate au barreau de Paris
    • Jean-Philippe Delsol, avocat au barreau de Lyon
    • Solange R. Doumic, avocate au barreau de Paris, ancienne première secrétaire de la conférence
    • Guillaume Drago, Professeur de droit à l’Université Panthéon-Assas Paris II
    • Morgane Fauveau Daury, professeur de droit à l’Université de Picardie Jules Verne,
    • Stephane Fertier , Avocat au barreau de Paris
    • Grégoire Gauger,avocat au Barreau de Paris
    • Jean-François Funke, Avocat au Barreau de Paris
    • Ph Meysonnier, avocat au barreau de Lyon, Ancien Batonnier, Membre du Conseil National des Barreaux
    • Régis Pech de Laclause, Avocat au barreau de Narbonne, ancien bâtonnier
    • Alban Pousset-Bougère, Avocat au barreau de Lyon
    • Brigitte Regnault, avocate au barreau de Paris
    • Patrick Simon, avocat au barreau de Paris

    Quinze questions sans réponse
    • Comment Emmanuel Macron peut répondre au journal Le Monde (04/04/2017) qu’il n’a jamais « flambé 1000 € par jour » alors qu’il a indiqué avoir gagné environ 2000 € par jour pendant les cinq années précédentes, sans même tenir compte des revenus de son épouse, et n’a déclaré en 2014 qu’un patrimoine de 156 000€ ?

    • Alors qu’il a dirigé une transaction de 9 milliards d’euros, comment se fait-il qu’on ne trouve aucune trace de bonus dans ses déclarations ? On sait que dans les banques d’affaires le succès d’une telle opération est généralement largement rémunéré en sus des émoluments ordinaires. Il serait dès lors surprenant que la transaction considérée n’ait pas donné lieu au versement d’un “incentive” très conséquent à son profit, que ce soit sous forme de numéraire, d’attribution gratuite d’actions ou d’options d’achat d’actions.

    • Comment peut-il soutenir qu’à cause d’importantes charges sociales, son revenu fiscal de référence a été insuffisant pour payer ses impôts alors que le revenu fiscal de référence est déterminé après charges ?

    • D’où viennent les revenus de capitaux mobiliers qu’il indique avoir perçus pour 291.286 euros en 2011 et 270.296 euros en 2012 ? Peuvent-ils ne procéder que de la seule détention de la part unique de 16 euros qu’il détenait dans la société en commandite simple Rothschild et compagnie alors que ce type de société ne peut pas distribuer de dividendes à ses gérants commandités ? Ces dividendes de 560 000€ se rattachent-ils alors à d’autres participations ? Dans quel cadre et selon quelles modalités juridiques et financières ont-elles été acquises ? Enfin, que sont-elles devenues depuis lors ?

    • Qu’a-t-il fait de ses 20 actions dans le capital de la SAS Financière Rabelais, l’un des principaux associés commandités de la société en commandite simple Rothschild & Cie Banque (SIREN 323 317 032), elle-même associé commandité à 99,99% de Rothschild & Cie ? Il devait les apporter pour une valeur de 372 187, 20€ à la société selon avis préalable de l’assemblée générale d’actionnaires de Paris Orléans prévue le 8 juin 2012. Mais dans l’avis de convocation lui-même quelques jours plus tard le nom de Monsieur Macron a disparu et les dites actions sont apportées par deux tiers. Leur a-t-il cédé ses parts ou les leur a-t-il confiées en garde ?

    • Comment Emmanuel Macron a-t-il pu ne payer que 53 652,97 € d’indemnité de rupture de son engagement dans la fonction publique alors qu’il n’a guère été fonctionnaire plus de six ans et que, dans ce cas, les anciens élèves de l’ENA doivent verser une indemnité égale à deux fois le dernier traitement annuel diminuée de 20% par année de service au-delà des six ans, et qu’il avait gagné 162 120 € en 2013 lors de sa dernière année dans la fonction publique avant d’être nommé Ministre ?

    • Pourquoi a-t-il omis de ses déclarations sa part dans la créance de la communauté sur son épouse au titre des travaux qu’il a réalisés pour 500 000€ dans une maison appartenant en propre à sa femme avec laquelle il est marié sous le régime de la communauté, alors qu’il a porté au passif de ses déclarations la totalité de l’emprunt contracté initialement par la communauté pour 350 000 € afin de réaliser ces travaux ? Sans ces omissions, le patrimoine d’Emmanuel Macron en 2014 et 2017 aurait dû être respectivement plus de trois ou deux fois supérieur à celui qui ressort de ses déclarations, ce qui représente des manquements substantiels rendant leur auteur passible d’une peine de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende ainsi que, à titre complémentaire, l’interdiction des droits civiques et l’interdiction d’exercer une fonction publique.

    • D’une manière générale, qu’a-t-il fait de son argent alors qu’il a emprunté pour payer une grande partie des travaux exécutés dans la résidence de sa femme et que le montant des travaux dans son appartement parisien serait resté modeste ? Où cet argent est-il passé ? Etait-il lui-même dispendieux à ce point qu’il dut emprunter pour payer ses impôts ? Ca ne serait pas conforme à ses propos tenus à Libération.fr le 17 septembre 2012 pour expliquer ses années chez Rothschild : « L’idée était aussi de me mettre à l’abri financièrement. Je n’ai pas de goûts de luxe, ni de gros besoins, mais j’accorde beaucoup de prix à mon indépendance ». Et le même média d’ajouter, le 26 août 2014 : « Depuis son passage par Rothschild, suffisamment riche pour être à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours ». Mais alors, où est le patrimoine ?

    Ces éléments ne peuvent pas être rejetés d’un revers de main. Il faut que M Macron s’explique sans délai ou que la justice se saisisse. La transparence de la vie publique doit s’appliquer avec la même rigueur aux uns et aux autres.

    Souveraineté de pays Africains ?
    7 janvier 2025 - 12 h 43 min

    lorsqu’on verra des Dirigeants Africains NATIONALISER leurs Ressouces Minières et leurs Infrastructures sous 24h00 sans Indemnités …on en reparlera..

    News - parlons de sujets Sérieux
    7 janvier 2025 - 12 h 38 min

    Je comprends l’importance des influenceurs mais il fait aussi parler de sujets Sérieux
    News
    1. IA
    Declarations du cofondateur et PDG Sam Altman : OpenAI vise à créer un système d’intelligence artificielle générale sûr et bénéfique qui surpasse l’intelligence humaine,
    2. ACIER – Nippon Steel
    Nippon Steel et U.S. Steel attaquent l’administration Biden pour avoir bloqué un accord d’acquisition de 15 milliards de dollars pour U.S. Steel.
    Le président Biden a déclaré que “ le blocage de l’accord était nécessaire pour la sécurité nationale, invoquant des inquiétudes concernant la propriété étrangère de U.S. Steel
    3. GRIPPE AVIAIRE
    Le premier décès dû à la grippe aviaire H5N1 aux États-Unis a été signalé en Louisiane, impliquant une personne de plus de 65 ans souffrant de maladies préexistantes exposée à des oiseaux sauvages.
    L’épidémie de grippe aviaire a été détectée dans les 50 États,
    4. IRAN – Escalade
    Le ministre iranien des Affaires étrangères met en garde contre une « guerre à grande échelle » si Israël attaque à nouveau
    .
    Le président Emmanuel Macron a décrit l’Iran comme le principal « défi stratégique et sécuritaire » pour la France et l’Europe. «
    .
    Source
    https://ground.news/article/fb868d7d-5370-4f05-af48-1ea76d2f7f23

    Raïss
    7 janvier 2025 - 12 h 01 min

    La culture de l’imbécillité ne changera jamais, surtout la française et sa Gauloiserie.+

    Sprinkler
    7 janvier 2025 - 11 h 52 min

    Vous écrivez sur AP mais pas une seule fois vous ne citez…l’Algérie, dont vous paraissez quelque peu éloigné par la plume et l’esprit ! Vous auriez pu appuyer votre « appel » à l’achèvement des indépendances des pays du Sahel et de la CEDEO en citant l’Algérie et sa politique de « rupture », même relative, vis-à-vis de l’ancienne puissance coloniale…Pas plus d’ailleurs que vous ne citez le Maroc en ce qu’il reste l’expression la plus indigne de cette « interdépendance » durable qui ne profite qu’à l’économie française et au régime féodal du narco-nabab qui trône à Rabat quand il n’est pas à…Paris.

      Merci ou pardon
      7 janvier 2025 - 13 h 23 min

      Si les africains ont oublié de dire « merci », vous les genocidaires français vous avez oublié de dire « pardon » pour les crimes commis en Algérie, Rwanda, Cameroun Libye éct… Sans compter les assassinats et les tortures de militants politiques, ben baraka, lumumba, ben m’hidi ect… Vous attendez des remerciements que vous n’aurez jamais et nous des excuses publiques d’une voyoucratie.

        Sprinkler
        7 janvier 2025 - 13 h 51 min

        Vous vous êtes visiblement trompé de cible…Réajustez votre ligne de mire !

    Le Zinfluenceur
    7 janvier 2025 - 11 h 36 min

    Le type raconte qu’il est “surpris” et ne s’attendait pas à être pris au sérieux , par tous les Médias de France et de Navarre en moins de 🕛 12h00 Chrono ?
    OK
    – Option 1 :
    Le Zinfluenceur inconnu croit qu’il peut faire se lever le Soleil en levant les bras le Matin !
    – Option 2 :
    Le Zinfluenceur et ses maîtres prennent les Gens pour des Cons
    – Option 3 :
    Le Zinfluenceur a pas tout compris
    .
    Vu le Niveau du type , J’hésite entre l’option 1 et l’option 3

    oud
    7 janvier 2025 - 11 h 32 min

    macron adepte de la poudreuse et la rondelle !
    la seul chose auquel il accorde de l importance se sont les boite de nuit mal famé de Kinshasa au milieu de jeune congolais ivre est en sueur la il est comme un poisson dans l eau
    ce gars est un psychopathe je vous le dit il est dérangé le petit garçon a jean michel ou brigitte comme vous voulez

    Anonyme
    7 janvier 2025 - 11 h 12 min

    Les africains devraient se réveiller enfin et remercier l’Algérie aussi!

    fatih
    7 janvier 2025 - 10 h 53 min

    FAFA en quittant ELjazayir a laissé laissé derrière sa 5ieme colonne qui administrativement était chargée d’administrer le Pays et surtout d’infiltrer l’ANP pour la paralyser c’était la mission de la promotion LACOSTE .tout était gangrené .Plusieurs Operations « contrôlées » ont étés menées contre L’Algérie. dont les objectifs sont claires et évidents.

    Anonyme
    7 janvier 2025 - 10 h 32 min

    Macron honore la réputation bien établie d’État VOYOU de la France en se comportant comme il le fait.

    Il insulte sans arret les autres pays et peuples du monde,
    prétend s’ingérer dans leurs affaires intérieures,
    approuve l’annexion illégale d’un état reconnu internationalement,
    soutient politiquement et militairement un genocide denoncé par les juridictions internationales,
    se vante de donner l’immunité à des individus faisant l’objet de mandat d’arret de la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité,
    Etc…

    Macron est la quintessence de la voyouterie française que nous avons côtoyé de près en Algérie pendant 132 ans.

    Son arrogance crasse, son approbation atavique de la violence la plus bestiale, son hypocrisie sans vergogne et son ignorance totale des règles les plus élémentaires de la bienséance humaine sont parfaitement représentatives du parcours de son pays dans le reste du monde au cours des siècles derniers.

    Abou Stroff
    7 janvier 2025 - 10 h 18 min

    «Merci la France pour l’indépendance et la défense de notre souveraineté !» titre A. B..

    question à un doro:

    en reprernant, avec sérieux, ce qu’éructe le macron ou n’importe quel « dirigeant » de la france sionisée, ne ne reconnaissons nous pas que l’opinon du macron ou de n’importe quel « dirigeant » de la france sionisée, nous impacte et nous oblige à réagir?

    réponse gratuite: en donnant de l’importance aux propos d’une déjà « has been », i. e. le macron, nous ne participons pas à la clarification des enjeux du moment en visant un pantin (i. e. le macron) du Grand Capital et un pays en putréfaction remarquable sur les scènes nationale et internationale*.

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part que la france du macron est en décrépitude avancée et l’opinion du macron ou de n’importe quel « dirigeant » de la france sionisée sur n’importe quel sujet, ne doit, en aucune manière, nous faire réagir et bi ci tou!

    dans les faits et rien que les faits, sans ses colonies, fafa n’est plus qu’un tigre en papier et sa voix ne porte pas plus loin que le nez du macron.

    wa el fahem yefhem

    * chacun sait que pour tuer un serpent, il faut viser sa tête. or, la france déclassé n’est pas la tête des puissances impérialo-sionistes.

    arachnid
    7 janvier 2025 - 10 h 14 min

    L’indépendance et la souveraineté de l’Afrique ce sera lorsque les opprimés et les crèves la faim de ces pays ne traverseront plus la méditerranée pour aller en Europe chercher une vie meilleure et ce n’est pas pour demain

      Faux
      7 janvier 2025 - 11 h 28 min

      Ce sera lorsqu’on verra des Dirigeants Africains NATIONALISER leurs Ressouces sous 24h00 sans Indemnités

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