Ces représailles secrètes menées par la France contre la communauté algérienne
Par Abdelkader S. – Incapable de commanditer une action terroriste comme il vient de le faire à N’djamena, au lendemain de la réponse cinglante du président tchadien au discours néocolonial d’Emmanuel Macron, le régime français adopte d’autres méthodes plus insidieuses à l’encontre de l’Algérie. Mais sur son territoire. Le scandale des barbouzes de la DGSE, prises en flagrant délit de tentative de réactivation des cellules terroristes dormantes formées et financées par la France, a échaudé l’Elysée, qui a décidé de suivre une autre voie, moins «risquée».
En effet, aux arrestations successives des youtubeurs algériens ou français d’origine algérienne, opérées suite à une action savamment orchestrée pour lui conférer un caractère légal – la délation par d’autres ressortissants algériens «réfugiés politiques» pris en charge par la DGSI et la DGSE –, le gouvernement a instruit les préfectures, à travers tous les départements, de bloquer tous les renouvellements et toutes les nouvelles attributions de cartes de séjour pour les Algériens. Ce genre de pratiques n’est pas nouveau.
Avant cela, et depuis 2019, les autorités françaises ont ordonné à toutes les banques opérant sur le sol français de serrer la vis aux Algériens et de leur interdire l’ouverture de comptes dans leurs succursales. Aucune note officielle n’a été adressée aux banquiers dans ce sens, mais des sources proches du dossier ont indiqué à Algeriepatriotique que le message a été passé en catimini, sans directive émanant de quelque autorité, pour empêcher les Algériens établis légalement en France ou non-résidents, désireux d’avoir un compte bancaire d’accéder à ce service. Cette affaire avait été révélée par notre site en son temps.
Faute de pouvoir défier l’Algérie frontalement, le régime vacillant français recourt à moult subterfuges pour tenter de déstabiliser son indocile ancienne colonie. Toutes ses tentatives ont été vaines, depuis le soutien de la France au Maroc en 1963, dans sa guerre expansionniste avortée, jusqu’à l’expérience échouée d’instaurer un califat islamiste via son Front Al-Nosra algérien, le FIS et ses bras armés, AIS, GIA, FIDA, etc. Les chefs de file de ce parti extrémiste dissous sont à ce jour confortablement installés dans tout l’Occident – France, Allemagne, Etats-Unis, Suisse, Grande-Bretagne, Turquie –, d’où ils poursuivent leur mission pour le compte de la DGSE, du BND, de la CIA, du SRC, du MI6, du MIT et du Mossad israélien.
La «paperasse» – visa et carte de séjour – est le seul atout que détient le pouvoir illégitime d’Emmanuel Macron pour exercer son vil chantage sur l’Algérie. Une carte perdante que le locataire léger et aventureux de l’Elysée joue aux dépens des intérêts de Français se complaisant dans leur politique de l’autruche adoptée à l’endroit d’une classe politique corrompue qui les mène droit vers l’abîme.
A. S.
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