Quand le Don Quichotte en carton Barrot joue les Napoléon de jardin d’enfants

Jean-Noël Barrot
Jean-Noël Barrot baisse la tête devant le chef terroriste Al-Joulani. D. R.

Par Mohamed El-Maadi – Jean-Noël Barrot, ce guignol diplomatique propulsé aux Affaires étrangères, vient de nous gratifier d’une nouvelle crise d’hystérie contre l’Algérie. Quel spectacle pitoyable ! Ce petit marquis aux dents longues mais à la colonne vertébrale en gélatine, qui fait le fier-à-bras avec l’Algérie mais se transforme en carpette tremblotante face au chef terroriste Al-Joulani et à Israël. Quand la police israélienne brutalise des gendarmes français, notre héros de pacotille avale sa langue avec une maestria qui ferait pâlir d’envie un fakir professionnel.

Le voilà qui monte sur ses grands chevaux – une haridelle boiteuse serait plus exacte – parce que l’Algérie refuse d’être le déversoir des fantasmes néocoloniaux d’une France en décrépitude. Quelle farce ! Cette France qui prétend donner des leçons de droit, alors qu’elle piétine allègrement les procédures les plus élémentaires, tel un éléphant ivre dans un magasin de porcelaine juridique.

Et quel régal de voir ce même Barrot, accompagné de son acolyte Retailleau, se transformer en mime professionnel quand il s’agit du Maroc ! Un violeur récidiviste en liberté ? Silence radio. La protection des citoyens ? Aux oubliettes ! Ces champions de la géométrie variable morale excellent dans l’art de l’indignation sélective, une discipline où la France excelle désormais au niveau olympique.

La politique étrangère française ressemble à un vaudeville mal écrit, où des acteurs de troisième zone tentent désespérément de faire croire à leur importance sur une scène internationale qui ne les écoute même plus. Barrot, ce Don Quichotte en carton-pâte, charge des moulins à vent pendant que la France se fait gentiment montrer la sortie dans ses anciens pré-carrés africains.

Pendant ce temps, l’Algérie observe ce cirque avec un mélange de consternation et d’amusement. Elle ne demande même pas de compensation, juste le respect basique dû à tout Etat souverain. Mais voilà, c’est déjà trop pour une France engluée dans ses délires postcoloniaux, aussi pertinente qu’un dinosaure donnant des conseils en marketing digital.

La réalité est encore plus savoureuse : pendant que Barrot joue les matamores de bistrot, la France se fait éjecter d’Afrique comme un poivrot à la fermeture. Une puissance soi-disant mondiale qui collectionne les humiliations diplomatiques comme d’autres les timbres-poste. Et, pour masquer ce naufrage spectaculaire, quoi de mieux qu’une bonne vieille crise d’autorité contre l’Algérie ? Aussi crédible qu’un vendeur de glace au pôle Nord.

Les gesticulations de Barrot ne sont que le dernier soubresaut d’un empire en décomposition avancée, incapable de comprendre que ses menaces ont autant d’impact qu’une goutte d’eau sur un parapluie. La France se comporte comme ces vieilles stars déchues qui continuent à signer des autographes dans le vide, persuadées que leur gloire est éternelle.

Cette diplomatie du caniche qui aboie derrière sa clôture est devenue la marque de fabrique d’une nation qui confond grandeur et grandiloquence. Pendant que Barrot joue les Napoléon de jardin d’enfants, la crédibilité internationale de la France s’évapore plus vite qu’une flaque d’eau dans le Sahara.

Le plus délectable dans ce théâtre de l’absurde ? C’est de voir ces apprentis sorciers de la diplomatie jongler avec des concepts qu’ils ne maîtrisent pas, comme des gamins manipulant des allumettes dans une poudrière. La France de Barrot, c’est l’équivalent diplomatique d’un orchestre qui continuerait à jouer sur le Titanic, mais avec des instruments désaccordés et des musiciens ivres.

Cette mascarade diplomatique n’est plus qu’une longue blague qui fait ricaner jusqu’aux stagiaires des ambassades du Liechtenstein. Un spectacle navrant qui confirme que la France est passée du rang de grande puissance à celui d’amuseur public involontaire sur la scène internationale.

M. E.-M.

Comment (4)

    Qui est le pilote ?
    11 janvier 2025 - 10 h 51 min

    Qui gère les Affaires Étrangères ?
    – Barrot : humilié par Tel Aviv
    – Driencourt : humilié par Alger
    – Retailleau ; humilié par lui-même , tout seul

    Xavier Driencourt 😱 panique
    11 janvier 2025 - 10 h 40 min

    Pauvre Xavier
    Il Continue a mettre le Retailleau dans la M…
    Avec ses idées a la C…

    S’adressant au ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau,
    Xavier Driencourt a dit :
    « Je ne sais pas si monsieur Retailleau nous écoute, mais je lui suggérerais, dès lundi (…),
    de décider que les gens de l’ambassade et du consulat d’Algérie à Paris ne pourront désormais se déplacer en France sans autorisation ».
    .
    Le type est Obsédé par l’ALGERIE

    Abou Stroff
    11 janvier 2025 - 10 h 30 min

    « Quand le Don Quichotte en carton Barrot joue les Napoléon de jardin d’enfants » titre M. E.-M.

    n’ayant pas la faconde de M. E.-M., je me contenterai d’avancer que nous, les algériens, devrons tout faire pour que fafa qui est dans la m…. jusqu’au cou, s’enfonce encore plus dans la m…. et disparaisse* à jamais de la scène internationale.

    * en fait en agissant ainsi, nous ne ferons qu’accélérer le mouvement que les trois derniers présidents (les deux clowns, sarkosy et hollande et l’idiot utile, le macron) ont déclenché en réduisant fafa à une simple province des impérialistes yankees et par ricochet de l’entité sioniste.

    wa el fahem yefhem.

    Anonyme
    11 janvier 2025 - 9 h 56 min

    Pour AP :

    https://www.youtube.com/watch?v=2H3_QAlFxng

    ils aspirent à distinguer population et responsables en Algérie : du baratin, de la romance, du baratin, de la manipulation.

    Nous sommes avec l’Algérie. Qu’elle continue ses avancées et que le président Tebboune ne s’inquiète pas trop pour nous, quand le dégout aura atteint sa limite, nous quitterons la France pour l’Algérie ou pour d’autres pays, chacun selon ses possibilités.

    M. Tebboune, continuez pour le pays, et si c’est chaud pour finir en cruauté, faire débarquer des avions pour nous rapatrier, c’est pas plus compliqué, mais ne faites pas votre politique que par crainte que nous souffrions. Nous sommes nés avec la stigmatisation en France, nous avons grandi avec et nous vivons avec.
    Tous les francais ne sont pas pareils, certes, ce sont les élites actuelles qui sont algérophobes, comme hier, avec le soutien d’une grande partie des juifs d’origine algérienne.

    Ne pensez pas à nous, agissez pour le pays et si c’est insupportable, avant de finir dans des méthodes modernes rappelant la persécution des années 30, 10 avions par jour, jusqu’à atteinte du rapatriement complet des algériens installés en France, suffiront.

    Ne pensez pas à nous, agissez pour le pays, ne vous laissez pas inquiéter pour notre sort, nous réussirons à sortir de cette prison mentale. L’Algérie d’abord et après les choses s’organiseront d’elles-mêmes.

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