Une lanceuse d’alerte rifaine menacée en France demande le refuge en Algérie
Par Kamel M. – C’est un véritable cri de détresse que cette militante rifaine a lancé à l’endroit du président Abdelmadjid Tebboune. Lanceuse d’alerte contre le régime despotique marocain, dont elle dénonce les abus, notamment la propagation de la pédophilie, cette opposante affirme, dans un enregistrement vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, être victime d’un harcèlement en règle de la part de l’administration et de la police françaises, depuis plusieurs semaines.
Parmi les mesures prises contre elle, l’obligation qui lui est faite de se présenter au commissariat de police régulièrement et les tracasseries bureaucratiques en relation avec le renouvellement de sa carte de séjour. Cette femme dit être menacée constamment par les barbouzes des services secrets marocains, déchaînés contre elle sur les plateformes numériques, où des agents de la DGED ou des internautes fidèles au régime répressif de Mohammed VI, ami de la France, l’agonisent d’injures et tentent de la faire taire par l’intimidation. Elle se dit convaincue, dans le sillage, de la complicité de l’Etat français avec ces youtubeurs violents qui ne sont jamais inquiétés malgré les nombreuses plaintes déposées contre eux.
Cette Rifaine, qui a tout le soutien de ses compatriotes épris de liberté et d’indépendance par rapport à la monarchie marocaine, explique avoir fui la France et s’être momentanément réfugiée en Tunisie, d’où elle a lancé son SOS. Elle explique avoir dû se rendre dans ce pays voisin, dans un premier temps, en raison du fait qu’aucun visa n’est exigé aux ressortissants marocains. Sa demande introduite auprès du consulat d’Algérie à Tunis a été infructueuse, explique-t-elle, en précisant que les autorités consulaires algériennes lui ont fait savoir qu’elle ne pouvait introduite une demande de visa qu’à partir de son pays d’origine, c’est-à-dire le Maroc, ce qui lui est impossible.
C’est pour cela que la militante rifaine sollicite l’intervention du président Tebboune pour qu’il lui soit permis de se rendre en Algérie où elle rêve de vivre dans un climat serein et en toute sécurité.
Le chef de l’Etat répondra-t-il à la demande urgente de Sarah, c’est son prénom, sachant qu’elle doit quitter le territoire tunisien au bout de trois mois et qu’elle n’a d’autre choix que de repartir en France où la police de Bruno Retailleau l’attend de pied ferme ?
K. M.
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