Plusieurs plaintes contre Rachad pour menaces de mort classées sans suite

Zitout Rachad
Larbi Zitout, chef de file du mouvement terroriste Rachad. D. R.

Par Nabil D. – Des dissidents de Rachad ont indiqué que plusieurs plaintes contre les chefs de file de cette organisation, classée terroriste en Algérie, sont restées sans suite. Des plaintes déposées en France notamment, où le mouvement dirigé par Larbi Zitout à partir de Londres, en Grande-Bretagne, et Mourad Dhina, de Genève, en Suisse, a menacé de mort ses anciens membres qui ont levé le voile sur les collusions de Rachad et les différents trafics qui s’y déroulent.

La police française n’a donné aucune suite à ces plaintes, en dépit du risque encouru par leurs auteurs, qui savent pertinemment à qui ils ont affaire. Ces dissidents dénoncent un traitement sélectif vis-à-vis des plaignants. La police acceptant les requêtes des agitateurs actionnés par les services français contre l’Algérie et passant au destructeur de papier celles de ressortissants algériens qui refusent de s’associer à l’entreprise de déstabilisation de leur pays d’origine.

Ces dissidents de Rachad ne sont pas les seuls à subir cette ségrégation flagrante de la part de la police de Bruno Retailleau, pourtant prompte à expulser un youtubeur algérien pour les mêmes motifs qui ont motivé l’initiative des anciens éléments de Rachad, à savoir la profération de propos menaçants à leur encontre par d’autres ressortissants algériens jouissant, ceux-là, de la protection intéressée de la France, de la Grande-Bretagne et de la Suisse. En effet, des opposants marocains au régime despotique de Mohammed VI se sont également vu refuser leurs plaintes, au motif qu’elles pouvaient provoquer une crise diplomatique avec le Maroc.

Des Marocains, originaires du Rif notamment, craignant pour leur vie et celle de leurs familles, ont demandé le refuge politique en Algérie, convaincus que cette terre supposément des droits de l’Homme qu’est la France n’hésitera pas à les remettre aux autorités marocaines contre quelques contrats juteux. Des contrats à sens unique qui permettent à l’ancienne puissance coloniale de sucer le sang d’un peuple marocain déjà exsangue.

L’affaire du ressortissant algérien expulsé par le ministre de l’Intérieur sans qu’il soit jugé – son procès est prévu en février prochain –, a mis la puce à l’oreille des opposants marocains qui ont compris que le gouvernement actuel, sous la conduite hasardeuse d’un Emmanuel Macron fragilisé par deux défaites monumentales successives aux dernières législatives, est prêt à fouler aux pieds toutes les lois de la République et à violer le droit international pour sauvegarder ses intérêts au Maroc. Une situation induite par l’exclusion de la France et de son armée de toute l’Afrique subsaharienne et d’une partie de l’Afrique de l’Ouest, sa chasse gardée, il n’y a pas si longtemps, son isolement diplomatique sur le plan international et sa crise politique interne inextricable qui provoque la dégradation de sa note par les institutions financières créditrices.

N. D.

Comment (6)

    VADIM KIRPITCHENKO
    16 janvier 2025 - 7 h 28 min

    Cet article met une fois de plus en lumière la duplicité insupportable de la France dans ses relations avec l’Algérie. Pendant que Paris prétend se poser en partenaire stratégique et ami historique, elle laisse proliférer sur son sol des mouvements comme Rachad, un nid d’intégristes qui n’ont qu’un seul objectif : détruire l’Algérie de l’intérieur au profit d’intérêts étrangers. Comment peut-on justifier que des plaintes graves pour menaces de mort soient purement et simplement classées sans suite ? Cela ne relève-t-il pas d’un deux poids, deux mesures cynique et malhonnête ?

    La France semble se plaire dans un jeu de manipulation où elle soutient en sous-main des organisations qui s’attaquent aux fondements mêmes de la stabilité algérienne. Rachad, avec son discours envenimé et ses accointances douteuses, est l’incarnation de la trahison : une organisation qui se présente comme défenseur de la liberté alors qu’elle prône un retour à des idéologies rétrogrades et fanatiques. Comment peut-on tolérer qu’un pays comme la France, qui prétend défendre les droits de l’Homme, serve de refuge à ces individus dont les actions menacent directement des vies innocentes et sapent les efforts de construction nationale en Algérie ?

    La complaisance de la France envers ces traîtres est une insulte à la souveraineté algérienne et une atteinte directe à la dignité d’un peuple qui a payé un lourd tribut pour sa liberté. Il est clair que ces manœuvres perfides s’inscrivent dans une stratégie visant à affaiblir un État qui refuse de se plier aux diktats étrangers. L’Algérie, fière et indépendante, ne saurait accepter que ces tentatives de déstabilisation soient banalisées ou camouflées derrière de faux prétextes humanitaires ou démocratiques.

    Il est temps que la France cesse ce jeu hypocrite et assume enfin sa responsabilité historique. Les Algériens ne sont pas dupes et savent reconnaître leurs ennemis, qu’ils se cachent derrière des mouvements comme Rachad ou des politiques étrangères fourbes. La lutte contre ces intrusions sournoises doit être ferme, sans compromis, et portée par une unité nationale inébranlable.

    R.S
    13 janvier 2025 - 22 h 17 min

    Est-ce les dissidents de Rachad travaillent? Ou travaillent-ils? Autrement avec quel argent vivent-ils? Qui les finance? Quel est l’intérêt du/des commanditaires? La réponse est simple, les intérêts du/des commanditaires ne peuvent pas être ceux de l’Algérie. Autrement, le/les commanditaires travailleront directement avec l’Algérie sans passer par Rachad. A bas le pan-islamisme, un outil pour consolider la domination de l’Occident

    La boucle est bouclée
    13 janvier 2025 - 22 h 17 min

    Heureusement que l’on ne récupére pas tous les déçus de la France ou sinon on devrait accepter toute la misère du monde .

    Assia
    13 janvier 2025 - 21 h 20 min

    C’est comme se poser la question du pourquoi stéphane plaza ne déborde pas à mayotte pourtant département français et mettre en vente ses cabanes de bidonville pour des jeunes couples .

    Tu rentreras plus jamais chez toi
    13 janvier 2025 - 21 h 10 min

    Un premier cas de s d f retrouver mort de froid dans la démocratie du toz et du droit des toz .

    Des sourcils en velkro
    13 janvier 2025 - 19 h 47 min

    Un état brutal et terroriste bien entendu la France ne toucheea pas à ses petits terroristes chéris .
    Ce serait comme piqué son chien .

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