Assises nationales sur le cinéma : Tebboune souligne l’intérêt accordé à la culture et l’activité audiovisuelle

Cinéma assises
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. D. R.

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé lors de l’ouverture des assises nationales sur le cinéma qu’il a présidée, dimanche au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal (Alger), l’intérêt accordé par l’Etat à la culture et à l’activité audiovisuelle afin de répondre aux attentes des créateurs et intellectuels dans le domaine de l’industrie cinématographique.

Dans une allocution prononcée à l’occasion, le président de la République a indiqué que ces assises «traduisent tout l’intérêt que nous portons à la culture, en premier lieu, et à l’activité audiovisuelle, étant l’un de ses vecteurs, ainsi qu’aux attentes des créateurs et intellectuels dans le domaine de l’industrie cinématographique».

il a révélé qu’il «accorde un intérêt particulier à l’industrie cinématographique qui doit retrouver son éclat et s’inspirer de son capital réalisé par une génération pionnière parmi les artisans du 7e art dans les années 70 du siècle dernier».

Le président de la République a appelé aussi les différents acteurs participant à ces assises «à définir les contours de l’avenir du cinéma algérien, à travers des idées et des visions innovantes qui feront de cette industrie renouvelée un miroir culturel reflétant la personnalité algérienne et l’identité nationale».

«Il est grand temps pour la culture d’être le couronnement de ce progrès et de cette nouvelle dynamique de développement que vit l’Algérie», a-t-il soutenu.

Après avoir suivi un film documentaire sur l’histoire de la culture et du cinéma en Algérie, le président de la République a déclaré : «ce film documentaire sur l’histoire de notre pays nous laisse sans voix», présentant ses remerciements à «tous ceux qui ont fait la gloire du cinéma algérien».

«Le cinéma algérien n’est pas né fortuitement, mais plutôt d’une volonté révolutionnaire», a-t-il souligné, rappelant que les pionniers du cinéma algérien étaient des Moudjahidine pour la patrie.

A cette occasion, le président de la République s’est recueilli à la mémoire des pionniers du septième Art décédés, rendant hommage, par là même à ceux qui adhèrent, toujours, aux efforts de l’Etat pour promouvoir l’industrie cinématographique.

R. N.

Comment (4)

    De Gutenberg / Des livres à Internet 🛜
    22 janvier 2025 - 0 h 13 min

    Johann Gutenberg (1397-1468) innove avec la Presse à Imprimer
    .
    ESPAGNE
    GRENADE est prise le 2 janvier 1492 par les forces combinées des couronnes d’Aragon et de Castille, récemment unies, contre les troupes du royaume musulman de Grenade du sultan Boabdil. .
    AMÉRIQUE
    La reine Isabelle I et le roi Ferdinand II ont accepté de parrainer un voyage vers l’ouest. Christophe Colomb quitta la Castille en août 1492 avec trois navires et débarqua dans les Amériques le 12 octobre.1492
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    Pour diverses raisons l’imprimerie n’a été adoptée que tardivement pour la fabrication de livres.
    Peu de presses fonctionnaient dans la région, il y avait encore moins de fonderies de caractères, de remplacements de machines et d’autres matériaux et technologies nécessaires pour faire fonctionner et entretenir les presses.
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    Les presses « orientales » d’Europe impriment des livres arabes dès les années 1500,
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    ITALIE VENISE
    Le premier livre arabe à être imprimé en caractères mobiles était également un livre religieux, Salat al-Sawa’i bi-Hasab Taqs Kanisat al-Iskandariyah (صلاة السواعي بحسب طقس كنيسة الإسكندرية) « Prières des heures selon la liturgie de l’église d’Alexandrie ». Il a été imprimé à Fano (Italie). L’imprimerie Fano a été fondée par le pape Jules II (1443-1513).
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    Le premier Coran a été imprimé en 1530 à Venise (Italie).
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    ISTANBUL
    La première presse arabe à être établie dans l’Empire ottoman a été fondée à Constantinople, vers 1720, sous le règne du sultan Ahmed III (1673-1736), grâce aux efforts d’Ahmet Efendi Celebi (أحمد أفندي چلبي) et de son fils Sait (سعيد) qui ont fait appel à l’expertise du Hongrois converti à l’islam, l’artisan talentueux et l’imprimeur expert, İbrahim Muteferrika (إبراهيم متفرقة) (1674?-1745).
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    ALEP – BEYROUTH
    La communauté chrétienne grecque-melkite d’Alep (Syrie) a fondé une presse arabe pour imprimer ses textes religieux et liturgiques au début du XVIIIe siècle.
    Les premiers livres à être imprimés furent les Psaumes et les Évangiles (en 1706), tous deux traduits en arabe par l’évêque ‘Abd Allah ibn al-Fadl al-Antaki (عبد الله بن الفضل الأنطاكي) (m. 1052). La deuxième presse à Alep a été établie par l’Église maronite en 1857 grâce aux efforts de l’évêque Yusuf Matar (يوسف مطر).
    Au Liban, plusieurs imprimeries arabes ont également été créées. Le premier a eu lieu dans la ville d’al-Shuwayr près de Beyrouth, par les efforts de l’érudit Abd Allah ibn Zakhariya Zakhir (عبد الله بن زخريا زاخر) (1684-1748) qui était à l’origine un orfèvre de la ville d’Alep (Syrie).
    La seconde était la célèbre presse américaine qui a été établie à Malte puis transférée à Beyrouth par le missionnaire protestant et diplômé de Yale (classe de 1821), le vénéré Eli Smith (1801-1857)
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    LE CAIRE
    En Égypte, la première presse à imprimer a commencé avec la campagne de Napoléon en 1798 au cours de laquelle ont été imprimés des tracts et des brochures de décrets et ordonnances de Napoléon (1769-1821).
    Cependant, lorsque Muhammad Ali Basha (محمد علي باشا (1769-1849) est devenu le dirigeant de l’Égypte en 1805, il a repris le travail de la presse en 1819 et l’a nommée « al-Matba’ah al-Ahliyah » (المطبعة الأهلية) « La presse nationale ».
    La presse a ensuite été transférée dans le quartier de Bulaq sur le Nil d’où son nom « Matba’at Bulaq » (مطبعة بولاق), c’est-à-dire la presse de Bulaq.
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    Source
    https://onlineexhibits.library.yale.edu/s/arabic-printing/page/printing_history_arabic_world

    Amin99
    20 janvier 2025 - 20 h 19 min

    L’histoire de l’Algérie est riche et remonte à plusieurs siècles en arrière avec ses héros légendaires.
    Avec l’aide de nos historiens, nous devons enseigner notre histoire et faire connaître nos héros d’abord à l’école Algérienne puis, au travers de grandes production cinématographiques et des documentaires en remontant le temps.

    Par exemple, la régence d’Alger 1516-1830, sa puissance navale et ses Raïs (Barberousse, Hamidou, Aïcha ..) héros des Mers, leurs nombreuses bailles victorieuses face aux pays d’Europe suffisent à réaliser de grandes productions cinématographiques. Alger, était à l’époque une ville imprenable, riche par sa culture et son patrimoine architectural.
    A bon entendeur

    dz
    19 janvier 2025 - 20 h 28 min

    le cinema algerien a toujours su
    par son talent montrer la realite de la lutte pour l independance et la force
    et la dignite du peuple algerien fier
    et authentique merci Mr TEBBOUNE
    POUR CETTE INITIATIVE

      Dr Kelso
      26 janvier 2025 - 11 h 30 min

      @Dz
      Excellent commentaire.

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