Conseil de sécurité : Attaf préside une réunion ministérielle sur la question palestinienne

Attaf Conseil de sécurité
Ahmed Attaf. D. R.

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a présidé, lundi au siège des Nations unies à New York, une réunion ministérielle du Conseil de sécurité consacrée à la question palestinienne.

Ce débat de haut niveau, qui intervient au lendemain de l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a débuté par un exposé présenté par le Secrétaire général des Nations unies, M. Antonio Guterres, sur les derniers développements au Moyen-Orient, en général, et dans les territoires palestiniens occupés, en particulier.

Cette réunion, tenue à l’initiative de l’Algérie dans le cadre de sa présidence du Conseil de sécurité, a suscité un large intérêt parmi les Etats membres de l’ONU, avec une participation notable de près de 70 délégations, dont les ministres des Affaires étrangères de plusieurs membres du Conseil de sécurité, comme la Slovénie, la Sierra Leone, la Somalie, le Panama et le Royaume-Uni, ainsi que d’autres pays non membres du Conseil comme la Libye, la Namibie, l’Indonésie, la Colombie et les Maldives.

Intervenant à cette occasion, la ministre d’Etat palestinienne aux Affaires étrangères et aux Expatriés, Varsen Aghabekian, a salué l’attachement de l’Algérie à la programmation de cette réunion importante, lui renouvelant ses remerciements pour les efforts soutenus déployés au cours des derniers mois en faveur de la cause palestinienne.

Dans son intervention, M. Attaf a souligné la nécessité pour le Conseil de sécurité d’assumer ses responsabilités pour consolider l’accord de cessez-le-feu, suivre sa mise en œuvre, veiller à ce que les arrangements du jour d’après, dans la Bande de Gaza respectent la volonté des Palestiniens, et lancer un véritable processus politique sous l’égide des Nations unies pour parvenir à un règlement juste et définitif de la question palestinienne.

Le ministre d’Etat a également affirmé que l’Algérie, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et conformément à ses instructions, continuera à assumer son rôle et à participer à tous les efforts internationaux visant à répondre aux besoins humanitaires du peuple palestinien dans la Bande de Gaza dès la levée du blocus inique qui lui est imposé, et s’emploiera à renforcer la solution à deux Etats consacrée par la légalité internationale, en œuvrant à préserver les fondements de l’établissement de l’Etat palestinien indépendant et souverain et en favorisant son admission comme membre de plein droit à l’ONU.

R. N.

Commentaires

    Brahms
    21 janvier 2025 - 8 h 45 min

    Obligation morale de soutenir ce peuple palestinien jusqu’au bout.

    En effet, si on laisse les palestiniens se faire massacrer en tournant le dos, demain ce sera un autre état avec des autres populations qui trinqueront.

    Dès le lendemain du vote du plan de partage en novembre 1947, la guerre civile éclate en Palestine. « Cet épisode pré-déclaration d’indépendance est très important. Lorsque l’État d’Israël voit le jour le 14 mai 1948, les Palestiniens ont déjà perdu leur guerre civile. Une grande partie a fui ou a été expulsé »

    TOTAL : 77 ans de crimes preuve suffisante que le 07 octobre 2024 reste sa conséquence de telle sorte que l’israélien a été victime de ses propres turpitudes.

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