Des sénateurs français demandent à se rendre à Alger pour désamorcer la crise

Par Nabil D. – Le vice-président du groupe d’amitié France-Algérie au Sénat français a demandé à se rendre à Alger pour désamorcer la crise qui a pris de proportions rarement égalées depuis l’indépendance. «J’ai adressé, ce jour, un courrier au président de la République ainsi qu’au Premier ministre pour les alerter sur les tensions actuelles entre la France et l’Algérie, une situation préoccupante qui affecte à la fois nos relations diplomatiques et économiques», a indiqué Ahmed Laouedj.

«Face à cette crise, il est essentiel de privilégier la réconciliation et de rétablir un dialogue respectueux entre nos deux pays. C’est pourquoi plusieurs sénateurs, dont moi-même, proposons de nous rendre en Algérie pour réaffirmer notre volonté de coopérer et de dépasser les divergences», a-t-il fait savoir. «Je reste convaincu que la France et l’Algérie doivent avancer ensemble, en tenant compte de leur histoire commune et des enjeux d’avenir», a-t-il renchéri, en soulignant que «le rôle de la diplomatie et de la responsabilité est plus que jamais crucial pour faire face à cette situation».

«Cette situation est préoccupante et suscite une inquiétude légitime quant à l’avenir de nos échanges bilatéraux, tant sur le plan diplomatique qu’économique», relève le sénateur de la Seine-Saint-Denis, dans sa lettre au président Macron. «Les prises de position récentes de certains membres du gouvernement, ainsi que les déclarations de responsables politiques semblent exacerber les divisions, alimentant un populisme qui s’intensifie à l’approche des prochaines échéances électorales», alerte-t-il.

«Il est impératif que nous soyons vigilants face à ces discours qui, au lieu d’apaiser, risquent d’entraver toute possibilité de dialogue constructif entre nos deux nations», met en garde Ahmed Laouedj, en précisant que l’objectif de sa démarche «serait de rétablir un dialogue respectueux et de poser les bases d’une réconciliation durable». «Une telle initiative pourrait être un signal fort de notre volonté de dépasser les tension actuelles», insiste-t-il

Le sénateur français appelle le président Macron à «prendre toute la mesure de cette situation» et à «faire preuve de responsabilité». «En tant que chef de l’Etat, vous avez un rôle décisif à jouer pour restaurer une relation empreinte de respect et de coopération», conclut Ahmed Laouedj.

N. D.

Comment (8)

    Anti-BOBARDS
    23 janvier 2025 - 14 h 33 min

    «Je reste convaincu que la France et l’Algérie doivent avancer ensemble, en tenant compte de leur histoire commune et des enjeux d’avenir», a indiqué Ahmed Laouedj.

    Les Algériens (Peuple, Présidence, Armée) sont déterminés à joindre leurs efforts pour effacer totalement la petitesse france de leur mémoire. Pour ce qui est « des enjeux d’avenir », l’Algérie veut bâtir des relations avec des nations fortes, qui se respectent. Une nation qui s’est livrée à Hitler sans tirer une balle, n’intéresse désormais personne. Mr. Laouedj, les réels ENJEUX vous dépassent.

    Anonyme
    23 janvier 2025 - 14 h 21 min

    Qu’ils cessent de nous bassiner avec leur concept d’histoire commune.
    Ils n’ont pas encore compris que leur présence ici était un cauchemar pour nous?

    Et puis on en a marre des pompiers pyromanes.
    Qu’ils restent chez eux et nous foutent la paix.

    BASTA.

    Reconnaissance de la république du Sahara occidentale
    23 janvier 2025 - 14 h 17 min

    Ils sont tellement motivés par leurs tubes digestifs que seul compte l’économie de la France et les marchés que la France risque de perdre en 2025 sur l’Algérie.

    Ils connaissent la solution mais ils font semblant de ne pas comprendre!

    Il suffit de reconnaître le droit au peuple sahraoui à son indépendance.

    Ils doivent donc arrêter de jouer les danseuses du Ventre et mettre sur la table ce qui est reconnu par le droit international: la reconnaissance du peuple sahraoui à sa liberté et la fin de la colonisation Maroco sioniste.

    Luca
    23 janvier 2025 - 12 h 46 min

    Moi je refuserai la demande si j’étais à la place de Mr Tebboune, et c’est le moment de refuser, de donner encore un coup de grâce . Et pis les sénateurs français ce ne sont pas diamant de Gould , ça becte beaucoup..
    , ou alors les invités pendant la période du mois bénéfique pour l’âme et le corps et l’entente sociale de Ramadane, ils refuseront prétextant sans doute comme les diamants de Gould que le peuple français n’aiment pas trop le ramdam

    MohTbessi
    23 janvier 2025 - 12 h 23 min

    Je cite «Cette situation est préoccupante et suscite une inquiétude légitime quant à l’avenir de nos échanges bilatéraux, tant sur le plan diplomatique qu’économique ». C’est surtout le plan économique qui les inquiète.
    tant qu’ils ont plus à perdre que nous. Il faut que l’Algérie change de crèmerie en s’ouvrant plus au reste du monde. Etre le moins dépendant possible de cette France.

    Kader Messaoud
    23 janvier 2025 - 11 h 36 min

    Attitude réaliste d’Ahmed Laouedj .
    Seulement, l’Algérie doit continuer sur la voie de son indépendance économique et politique.
    Plus de 62 après son indépendance, le colonisateur français rechigne à reconnaître le génocide des algériens lorsqu’il s’empresse en même temps de reconnaître celui de la 2ème guerre mondiale et celui des arméniens.
    L’Algérie a besoin d’abord de dieu et de ses enfants, comme vient de le déclarer intelligemment le président Tebboune. Ils sont entrain de la porter haut, c’est ce qui donne de l’Herpès aux nostalgiques de l’Algérie française et leurs valets d’écrivaillons !
    L’Algérie n’est pas revencharde et n’a pas de haine envers le peuple français, mais elle doit continuer à se faire respecter dans toute coopération et avec qui que ce soit pas uniquement la France d’ailleurs.
    Moralité: s’imprégner du sang des martyrs séchés sur l’emblème national se trouvant au musée de la révolution à la Casbah et partout ailleurs, pour le transformer en énergie créatrice de dévellopement du pays avec intelligence, modernité et démocratie.

      Anonyme
      23 janvier 2025 - 14 h 23 min

      Lorsqu’il y a une guerre, il y a des morts des deux côtés. C’est ainsi depuis la nuit des temps. Il faut aussi se rappeler ce proverbe : le passé est mort !
      Ceux d’aujourd’hui ne sont pas responsables des abus d’hier.

    De Kelso
    23 janvier 2025 - 11 h 12 min

    Toz, qu’il aille chez sa majesté.

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