Palabres d’ivrognes

Ferhat Mehenni MAK
Ferhat Mehenni, chef de file du mouvement fasciste MAK.D. R.

Par Mohamed El-Maadi – Le MAK, cette mascarade politique aux allures de cirque itinérant, s’agenouille devant l’Etat d’Israël avec la servilité d’un pantin désarticulé. Cette bande de marionnettes alcoolisées, qui confond militantisme et beuverie chronique, incarne la quintessence de la trahison version cabaret parisien. Leur «révolution» se résume à des palabres d’ivrognes entre deux tournées, pendant que leur chef, Ferhat Mehenni, ce Che Guevara de pacotille, titube entre médiocrité et délire mégalomane.

Quelle ironie pathétique que ces prétendus défenseurs de la Kabylie, ces révolutionnaires de zinc qui ont troqué leur dignité contre un tabouret de bar ! Leur radio communautaire, ce repaire de proxénétisme administratif déguisé en média militant, est devenue le symbole de leur déchéance morale. Une véritable entreprise de chair fraîche où l’animatrice, cette entremetteuse des temps modernes, brade l’honneur de jeunes Kabyles contre des promesses de papiers.

Ces marchands d’illusions, ces fossoyeurs de la cause kabyle, ont transformé leur prétendue lutte en un lupanar politique où se côtoient mariages blancs et trafics d’influence. Pendant qu’ils paradent dans les rues de Paris en agitant leurs banderoles, leurs victimes finissent «hôtesses» chez «Marinette», dans ce 10e arrondissement devenu leur quartier général de la honte.

Voilà les nouveaux collaborateurs, version 2.0, qui se vautrent dans leur fange parisienne tout en crachant sur leur terre natale. Ces mercenaires de la médiocrité, ces acrobates de la compromission, excellent dans l’art de transformer leur trahison en bizness florissant. Leur «résistance» se mesure en degré d’alcool tandis que leur «combat» se résume à monnayer la dignité de leur peuple.

Ces équilibristes de la félonie, jonglant entre pots-de-vin et verres de vin, ont érigé la duplicité en art de vivre. Leur quartier général parisien n’est qu’une arrière-boutique sordide où se négocient les consciences au prix du marché. Ces spadassins de la cause perdue, ces funambules de l’imposture, ont fait de la trahison leur fonds de commerce.

Le MAK n’est rien d’autre qu’une entreprise de démolition identitaire, dirigée par des illusionnistes de bas étage qui transforment leur combat fictif en une foire aux vanités. Ces prestidigitateurs de la politique, ces saltimbanques de la résistance, excellent dans l’art de transformer leur lâcheté en pseudo-courage et leur veulerie en fausse rébellion.

Sous les projecteurs parisiens, ces clowns tristes de la contestation continuent leur numéro pathétique, pendant que leurs victimes paient le prix fort de leurs arrangements sordides. Ces virtuoses de la compromission, ces acrobates du reniement, ont transformé leur prétendue lutte en un spectacle grotesque où la dignité kabyle se marchande au plus offrant.

Cette assemblée de renégats, cette troupe de bateleurs politiques, incarne la parfaite synthèse entre opportunisme cynique et trahison méthodique. Leur «résistance» n’est qu’une farce macabre où chaque acteur joue sa partition dans une symphonie de la délation, orchestrée depuis les arrière-salles enfumées des bars parisiens.

Le MAK restera dans l’histoire comme l’exemple parfait de ces mouvements fantômes qui, sous couvert de lutte identitaire, ne font que perpétuer une tradition millénaire : celle de la trahison érigée en art de vivre, où la bassesse le dispute à l’opportunisme et où la dignité d’un peuple se négocie au prix du déshonneur.

M. E.-M.

Comment (5)

    Dr Kelso
    25 janvier 2025 - 14 h 19 min

    L’Algérien quand il rampe ne rampe que devant Allah.
    Epicitou

    Abou Stroff
    25 janvier 2025 - 11 h 28 min

    « Le MAK restera dans l’histoire comme l’exemple parfait de ces mouvements fantômes qui, sous couvert de lutte identitaire, ne font que perpétuer une tradition millénaire : celle de la trahison érigée en art de vivre, où la bassesse le dispute à l’opportunisme et où la dignité d’un peuple se négocie au prix du déshonneur. » conclut M. E.-M..

    au risque d’être traité de « traître », permettez moi de soulever un certain nombre de points concrets dont le dépassement me semble nécessaire si nous voulons éviter les envolées lyriques qui n’apportent aucune argumentation à la compréhension de la problématique et qui sont aussi stériles qu’un caillou couvé par un coucou.

    primo, je pense que le MAK (qui se caractérise, essentiellement, par le séparatisme) sert, au même titre que la mouvance islamiste (qui permet de dissimuler le caractère anachronique de l’entité sioniste) les intérêts bien compris des puissances impérialistes et de l’entité sioniste.

    secundo, je pense, néanmoins, que le MAK pose un vrai problème mais propose une fausse solution.

    en effet, le MAK surfe sur un vrai problème qui n’est rien d’autre qu’une appréhension idéologique de l’identité algérienne, appréhension que partage l’idéologie « arabo-musulmane ».

    Je splike :

    en termes crus, les deux mouvances (le séparatisme qui caractérise le MAK et l’arabo-islamisme qui nie d’autres facettes de notre identité en devenir) réduisent l’algérien du moment à un objet statique* dont nous nous serions, pour d’obscures raisons, éloignés et qu’il s’agit de retrouver.

    or, l’identité algérienne ou la personnalité algérienne est, d’abord et avant tout, une construction pratique** en devenir qui ne peut être qu’un processus cumulatif sans fin i. e. le contraire d’un objet statique fixé, une fois pour toutes comme l’appréhendent aussi bien les « makistes » que les « arabo-musulmans ».

    Moralité de l’histoire : il n’y en a aucune, à part le constat incontournable que nous ne sommes, DANS LES FAITS*** ni arabes au sens strict, ni amazighs au sens strict, ni musulmans au sens strict. Nous sommes ALGÉRIENS avec une histoire spécifique que certains (au pouvoir ou dans l’opposition ou entre les deux sus-nommés) veulent, à tout prix, dissimuler en nous obligeant à regarder dans le « rétroviseur » pour nous empêcher de comprendre vers où nous nous dirigeons.
    Or, la direction vers laquelle nous nous dirigeons ne peut être appréhendée que si nous développons notre ALGERIANITE, au lieu de sombrer dans l’onanisme mortifère auquel nous convient les idéologues de tous bords (amazighs, arabes et musulmans, en particulier).

    * rappelons nous qu’au début de l’indépendance, nous n’étions que des arabes et uniquement des arabes (discours de ben bella) puis, via l’émergence sur la scène publique de la mouvance islamiste, nous sommes devenus des arabo-musulmans et enfin, avec la revendication portée par le mouvement amazigh, nous sommes, au moment présent, des arabo-amazigho-musulmans.
    Cependant, toutes ces définitions OPPORTUNISTES ne font que traduire un « désarroi » manifeste des idéologues de tous bords quant à la position des algériens du moment face à l’Histoire qui se fait …………..sans eux.
    ** dans les faits, nous sommes algériens grâce au déterminisme historique (en particulier, la lutte anticoloniale et la guerre d’indépendance) qui a fait de nous ce que nous sommes, c’est à dire des produits historiques en devenir.
    *** Question à un doro : pourquoi nous définit on comme des arabo-amazigho- musulmans et essaie t on, par tous les moyens, de faire abstraction de notre héritage phénicien, punique, romain, vandale, byzantin, turc, et enfin français?

    Brahms
    24 janvier 2025 - 20 h 18 min

    Il tourne comme une girouette sur un tourniquet ?

    Mettre un costume ça fait rêver, il pense devenir « Président de la République ».

    Firoute
    24 janvier 2025 - 10 h 30 min

    ferhat le picrate n’est même capable de casser la troisième patte à un canard, c’est à cela que l’on reconnait un vinasseux il parle de ce qu’il y a dans le fond du verre.

    Zenaty
    23 janvier 2025 - 21 h 16 min

    C est les pharaons Berberes Sheshonq Ier , Osorkon Ier , Osorkon II , Sheshonq III et Osorkon III .Qui ont detruit le Temple de Salomon et le pillage… Les Sionistes N AIMERONS JAMAIS LES BERBERES… CAR NOUS SOMMES PAS DE LEURS ORIGINES…. SEMITIQUES… NOUS SOMMES DES NUMIDES DES AMAZIRES….. ET ILS VEULENT NOUS DIVISER POUR NOUS DOMINER MAIS NOUS SOMMES MUSULMANS…… ET FIERES DE L ETRE…. VIVE L ALGERIE AVANT TOUT. DU NORD AU SUD ET DE L EST À L’OUEST UNE ET INDIVISIBLE POUR L ETERNITÉ ‘.. MAIS UNE SOCIETE MULTICULTURELLES…. DE JURGUTHA A ABDEL MADJID TEBBOUNE. VIVE L ALGERIE AVANT TOUT.. TAYA DZAJAIRE.. TAYA DZAJAIRE…

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