Accord d’association entre l’Algérie et l’UE : Tebboune répond à la polémique européenne

Tebb gouvernement
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. D. R.

lors de la réunion du Conseil des ministres, organisée ce dimanche, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que la révision de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne «s’impose au regard de la réalité économique actuelle», sachant que depuis son entrée en vigueur, en 2005, les exportations de l’Algérie étaient basées principalement sur les hydrocarbures, alors qu’aujourd’hui, «nos exportations hors hydrocarbures se sont diversifiées et étendues à d’autres domaines, notamment la production agricole, les minerais, le  ciment et les produits alimentaires et autres».

Le président de la République a souligné que la révision de l’accord avec l’Union européenne ne résulte pas d’un conflit, mais vise à soutenir les bonnes relations entre l’Algérie et l’UE en tant que partenaire économique sur la base du principe gagnant-gagnant.

Il a rappelé une nouvelle fois que l’Algérie «n’a interdit l’importation dans aucun domaine», à l’exception «de ce qui est fabriqué localement» et dont le volume de production «couvre les besoins du marché national».

Le président de la République a donné des instructions strictes au gouvernement pour «contrer toute tentative visant à ternir l’image de l’Algérie auprès des marques commerciales mondiales», en facilitant et en encourageant l’investissement, notamment par les jeunes, dans la commercialisation des marques mondiales qui connaissent un grand succès dans les grands centres commerciaux ou malls, et qui attirent énormément de jeunes algériens.

L’objectif fixé est de rationaliser et d’organiser l’importation par filière, en coupant court aux tentatives de spéculation récurrentes sur les produits importés comme les pièces de rechange, dont l’importation est toujours ouverte et n’a fait l’objet d’aucune décision l’interdisant.

R. N.

Comment (6)

    Brahms
    28 janvier 2025 - 14 h 15 min

    ERIC CIOTTI recrache sur l’Algérie, à quand un procès en diffamation, lisez un peu :

    Éric Ciotti qualifie l’Algérie d' »État voyou » et dénonce « l’impuissance » de Bruno Retailleau

    Le patron de l’Union de la droite républicaine (UDR), Éric Ciotti, allié du RN, a présenté mardi l’Algérie comme un « État voyou » après son refus d’accueillir l’influenceur « Doualemn », tout en fustigeant « l’impuissance » de Bruno Retailleau dans un gouvernement « suspendu au bon vouloir du PS ».

    Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR) « a légitimement parlé, de la part de cet État voyou, d’une volonté d’humilier notre nation », a affirmé le député des Alpes-Maritimes, revenant lors de ses vœux à la presse sur l’échec de l’expulsion de l’influenceur algérien début janvier.

    Comparant cette affaire à « l’extraordinaire volontarisme politique » de Donald Trump dans le bras de fer ce week-end avec la Colombie, qui a finalement envoyé deux avions militaires lundi aux Etats-Unis pour rapatrier des migrants colombiens expulsés, il a regretté que la France ne hausse pas le ton avec l’Algérie.

    « C’est le symbole révélateur d’une impuissance et notamment de celle du ministre de l’Intérieur », son ancien collègue chez LR. Bruno Retailleau est « contraint de monter le son pour masquer la vacuité de l’action », a ironisé Éric Ciotti.

    « Des actes ».

    « Bruno Retailleau ne me gêne en rien au gouvernement, car son discours me convient », a toutefois reconnu l’ancien patron de LR. « Mais je ne peux me satisfaire de ses mots. J’attends de lui des actes ».

    « La question se posera un jour pour Bruno Retailleau de la conformité de sa parole et de ses actes et de sa présence dans une coalition qu’il aurait condamnée il y a quelques semaines ou quelques mois avec la plus grande des sévérités », a-t-il martelé.

    Éric Ciotti, qui revendique 15.000 adhérents à l’UDR, parti qu’il a lancé fin août, a par ailleurs rejoint l’appel du président du RN, Jordan Bardella, à de nouvelles élections anticipées dès qu’elles seront possibles.

    « Je pense que la dissolution de l’Assemblée nationale est la seule perspective qui puisse faire gagner du temps à notre pays avant les élections présidentielles pour redonner une majorité stable », a-t-il affirmé, réitérant son appel à une alliance des droites pour sortir le pays du « chaos ».

    Comme ses alliés du Rassemblement national, il a entretenu le mystère sur la possibilité de censurer le gouvernement de François Bayrou sur le budget.

    « J’attendrai de voir ce qui sort de la commission mixte paritaire » qui se réunit jeudi, a-t-il expliqué, tout en soulignant que son groupe ne voterait pas le budget.

    Si personne ne fait rien contre ERIC CIOTTI cela va continuer crescendo

    Brahms
    28 janvier 2025 - 9 h 05 min

    Les fascistes commencent à sévir, ATTENTION :

    Des passagers algériens arrivant à l’aéroport de Paris Charles de Gaulle ont récemment fait état de traitements discriminatoires et de dysfonctionnements dans les contrôles. Parmi eux, le réalisateur algérien Bachir Derraïs, habitué des trajets entre Paris et Alger, a témoigné de sa mauvaise expérience sur sa page

    Ce récit a suscité de vives réactions et relance la question d’un éventuel durcissement des mesures visant spécifiquement les voyageurs algériens. Bachir Derraïs a décrit un environnement chaotique à l’aéroport Charles de Gaulle. Dans son témoignage, il relate les événements survenus après l’arrivée du vol AH 1230 en provenance d’Alger. Selon lui, les autorités aéroportuaires ont brusquement réduit le nombre de guichets ouverts pour les passagers, ne laissant qu’un seul guichet opérationnel pour traiter l’ensemble des voyageurs algériens. Cette décision a immédiatement provoqué d’interminables files d’attente et une situation d’anarchie.

    Cette situation a fini par provoquer une anarchie et beaucoup ne se sont pas laisser faire. « Tout allait très bien et d’un coup, les policiers se mettent à fermer la majorité des guichets, à l’exception d’un seul réservé à ces voyageurs. Un seul guichet ! Et de façon surprenante, une préférence a été accordée aux voyageurs d’autres nationalités sur ce guichet qui était censé être réservé aux passagers algériens, laissant les Algériens, pour la plupart détenteurs de visas et craignant un refus d’entrée, dans une situation de désarroi, incapables de manifester leur désapprobation, » a écrit Bachir Derraïs. Ce réalisateur, qui partage son temps entre la France et l’Algérie depuis trois décennies, se dit consterné par la longueur des procédures, qui ont parfois dépassé le temps de vol lui-même.

    Un affront ressenti par les passagers algériens.

    Les descriptions faites par M. Derraïs évoquent une dégradation des conditions d’accueil et une gestion peu courtoise de la part des autorités aéroportuaires. « Le traitement réservé aux passagers s’est apparenté à un affront, dénué de toute courtoisie ou égard », précise-t-il. Ce sentiment d’humiliation, partagé par d’autres voyageurs présents ce jour-là, a alimenté une frustration générale.

    Outre les longues files d’attente, l’absence de communication et l’allongement des procédures de contrôle ont exacerbé la situation. Selon certains témoignages, les passagers algériens se sentaient stigmatisés, ce qui a entraîné des tensions visibles entre les voyageurs et les agents de contrôle.

    Un changement de politique implicite ?

    Bien que les autorités françaises n’aient pas confirmé un éventuel durcissement des mesures de contrôle pour les vols en provenance d’Algérie, ces incidents posent des questions sur la politique aéroportuaire actuelle. Certains observateurs estiment que ces actions pourraient être liées aux relations diplomatiques tendues entre la France et l’Algérie. Le silence des autorités ne fait qu’accentuer le sentiment d’injustice ressenti par les passagers concernés.

    Dans son message, Bachir Derraïs s’interroge sur les motifs réels de cette situation. Il espère que ce qu’il a observé n’est qu’un incident isolé, mais redoute qu’il s’agisse d’un signe avant-coureur d’une politique plus large visant les Algériens vivant en France ou voyageant entre les deux pays.

    Des implications pour les relations franco-algériennes.

    Ces événements, bien que localisés, pourraient avoir des répercussions plus larges sur les relations bilatérales entre la France et l’Algérie. Pour les voyageurs algériens, la France demeure une destination majeure, que ce soit pour des raisons professionnelles, familiales ou touristiques. Une détérioration des conditions d’accueil dans les aéroports français pourrait donc affecter ce lien historique.

    Le traitement équitable de tous les passagers, quelle que soit leur origine, est une exigence fondamentale pour préserver la confiance des usagers. Si de tels incidents se reproduisent, les autorités françaises pourraient être amenées à clarifier leur position et à rassurer les voyageurs algériens.

    Un appel à la transparence.

    Pour éviter une escalade des tensions, il semble impératif que les autorités françaises adoptent une posture transparente sur la gestion des flux de passagers en provenance d’Algérie. Cette démarche pourrait inclure une communication claire sur les procédures en vigueur et une sensibilisation accrue des agents de contrôle pour garantir un traitement impartial de tous les voyageurs.

    En attendant, le témoignage de Bachir Derraïs met en lumière les difficultés rencontrées par certains voyageurs et ouvre la voie à un débat plus large sur les conditions d’accueil dans les infrastructures aéroportuaires françaises. Ces témoignages rappellent l’importance de préserver des standards élevés d’équité et de professionnalisme pour éviter de compromettre les relations entre deux pays historiquement liés.

    zardoff
    27 janvier 2025 - 18 h 33 min

    une notion économique qu’il ne faut pas oublier
    L’UE est le plus grand partenaire de l’Algérie et représentait environ 50,6% du commerce international du pays en 2023.

    Dr Kelso
    27 janvier 2025 - 16 h 57 min

    Perfect ! Well done !
    Cet accord BIDON au profit exclusif de l’UE en corruption éhontée n’a pas lieu d’être.
    Notre pâte à tartiner ….Un Détail De L’Histoire…

    RRab3i
    27 janvier 2025 - 15 h 35 min

    soutien total et inconditionnel

    Lee Chung
    27 janvier 2025 - 15 h 13 min

    Il faut importer la technologie et le savoir faire parce qu’il ya quelques siècles, quand le menu du petit déjeuner des Européens était : viande de chien bouillie,ils n’avaient pas hésité à copier et a transférer la science

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