La stratégie de la bourgeoisie française contre l’Algérie : de l’éventail à l’épouvantail

Macron Retailleau
Les démocrates bourgeois Macron et Retailleau au palais de l'Elysée. D. R.

Une contribution de Saadeddine Kouidri – Il aurait raison le ministre français de l’Intérieur qui juge que «rien ne donne à l’Algérie le droit d’offenser la France» si son affirmation ne rappelait pas le coup d’éventail du dey Hussein devant le consul de France, qui refusait le 30 avril 1827, avec arrogance, de s’engager sur le remboursement de la dette. C’est ce coup qui a été retenu par l’histoire coloniale comme prétexte au débarquement de l’armée française, le 14 juin 1830 à Sidi-Fredj, et masquer la vraie raison qui est d’accaparer du trésor d’Alger et instaurer la colonisation de peuplement qui va durer 132 ans, au prix de plus de 5 millions de victimes.

Après l’échec de tous les scénarios que la France a fourbis depuis notre indépendance pour maintenir l’Algérie sous son influence, ressassant l’histoire de la colonisation civilisatrice, faite à coups de canons sur les villages, de coups de couteaux du clan Le Pen sur la chair des indigènes, le président Macron se rappelle enfin la source de la réussite, ce coup d’éventail qui, dit-on, est plutôt celui d’un chasse mouche.

Ruiné par ses défaites politiques, suite à sa dissolution de l’Assemblée, Macron s’est dit que pour s’en sortir, il lui fallait un subterfuge : celui de remplacer l’éventail par un épouvantail. L’idée est vite trouvée, puisqu’il avait cet écrivain sous la main à qui il vient d’octroyer personnellement la nationalité, surtout qu’il trône dans les médias mainstream, boosté par des éditeurs en sus d’une ambition dans la fachosphère. Oui, Boualem Sansal n’est pas qu’une plume aux yeux du président français, mais l’Algérien pro-sioniste qui, avec sa nouvelle nationalité française, devient un élément rare pour raconter les histoires qui peuvent gêner son pays natal qui ne reconnaît toujours pas Israël.

Pour cela, son ministre inverse le calendrier des événements récents pour rendre vraisemblable la malice de son président, en prétendant que l’écrivain algérien est détenu arbitrairement en Algérie. C’est ce que reprennent les médias en omettant de préciser que Sansal résidait dans son pays natal sans problème. La malice est de transformer ce septuagénaire en épouvantail, affirmant que c’est offenser la France que de mettre Sansal en prison tout en laissant libre un influenceur poursuivi par leur justice qu’il expulse vers Alger à quelques jours de son procès et qui est renvoyé illico presto, pour ne pas être présent face au juge. C’est ce renvoi qui contrarie la France et en fait la raison de la crise tout en effaçant aux yeux des médias et, pas seulement, la reconnaissance française de la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental, qui poussa l’Algérie à rappeler son ambassadeur. Ce n’est donc pas le énième rebondissement comme le mentionne Retailleau, mais la cause principale qui a entraîné la France à constater que sa «manière douce», celle de faire passer son récit colonial, a échoué. Elle monte d’un cran dans sa tentative d’imposer sa politique comme l’avait imposée ses ancêtres en 1830, puisqu’il poursuit en disant que «la manière douce n’a pas suffi, il me semble que nous devons à présent examiner l’ensemble des moyens à notre disposition pour remettre la relation sur de bons rails», tout en précisant qu’il n’a «aucun interlocuteur institutionnel en Algérie».

Si vous posez les questions à Google sur Boualem Sansal, il vous répondra qu’il a été naturalisé français par le président Emmanuel Macron lui-même en 2024. Qu’il est né en Algérie, vit près d’Alger et qu’il a été incarcéré le samedi 16 novembre 2024 à l’aéroport d’Alger, en provenance de France, et il ne vous dira pas que, durant toute sa vie, le septuagénaire a voyagé normalement, comme la majorité des citoyens et ne vous dira pas de quoi son pays natal l’accuse, car Retailleau affirme n’avoir «aucun interlocuteur institutionnel en Algérie». Pour ce ministre de l’intérieur de la France, la question, dans ce cas est : par quel biais son pays a-t-il été offensé ?

Sansal est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Seul le juge tranchera lors du procès qui se tiendra, puisqu’il vient de sortir de l’hôpital. Contrairement aux prisons françaises, où les détenus sont envoyés à l’hôpital ou au cimetière par leurs gardiens.

Si la République algérienne a fait la guerre aux terroristes-islamistes et les a vaincus, ce n’est certainement pas pour faire place à un antimusulman, qui se cache derrière son anticommunisme défendant l’Etat sioniste et le royaume marocain. Personne ne mérite la prison pour ses opinions, surtout pas le Dr Hussam Abu Safiya et les milliers de ses concitoyens palestiniens, sans oublier Georges Abdallah emprisonné en France depuis 40 ans, parce qu’il est un antisioniste, un communiste, un libano-palestinien.

Euphorisés par la victoire de Trump que la haute technologie semble anoblir pour le moment, Macron et ses sbires, qui n’ont pas été invités à l’intronisation de leur nouveau gourou, font des déclarations à l’emporte-pièce sur les Africains pour montrer les limites de leur précarré comme le chien qui pisse pour délimiter son territoire.

Le Parlement de la Ligue arabe condamne à juste titre la résolution du Parlement européen qui exige la «libération immédiate et sans condition» de Boualem Sansal, qu’il traite d’écrivain et non de militant de la colonisation, que l’Algérie s’honore à mettre en prison. Pour ceux qui acceptent le génocide, qui acceptent d’être gouvernés par l’extrême-droite, leur honneur est dans les salles de tortures, dans la misère des peuples, dans les shoahs continuelles depuis celle des Amérindiens, bien avant Hitler jusqu’à Netanyahu, Biden et Trump.

Le socialiste états-unien Bernie Sanders rappelle que «dans son discours de Gettysburg en 1863, le président Abraham Lincoln a parlé d’un gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. Malheureusement, aujourd’hui, nous avons un gouvernement de la classe des milliardaires, par la classe des milliardaires, pour la classe des milliardaires». Sachant que ces derniers sont obligatoirement une minorité, celle qui élit et fait élire les gouvernants par les urnes, démocratiquement. On peut donc dire que leur démocratie n’est rien d’autre que le pouvoir de la minorité, sans préciser que c’est celle de la bourgeoisie, laissant croire que c’est celle de la majorité.

La démocratie bourgeoise qui, depuis des siècles, permet aux plus riches d’être encore plus riches et aux plus pauvres de l’être davantage, vient malheureusement d’élever au sommet de sa hiérarchie officiellement le représentant de l’extrême-droite internationale ce 20 janvier 2025, comme elle avait élu démocratiquement à travers les urnes Hitler en mars 1933, il y a presqu’un siècle.

Avec le temps, on sait que Kadhafi a été assassiné à cause de ses grands projets de développement, comme celui de la construction d’infrastructures aussi bien que la création d’une identité panafricaine et d’une monnaie africaine commune (le dinar en or). La France de Sarkozy était de ceux des Etats qui savaient que ce n’était pas une utopie.

Il est utile de rappeler que l’Etat français qui exige de l’Algérie la libération d’un détenu sans jugement est «régulièrement condamné par les instances européennes pour son racisme d’Etat, ses violences policières, les conditions inhumaines de détention, s’agissant des prisonniers aussi bien que des exilés». Le rapport précise que sa justice «ne garantit pas un égal traitement selon la classe sociale».

Si on précise qu’Elon Musk «a toujours lutté contre l’implantation d’un syndicat chez Tesla, il a, plus tard, défendu l’idée de licencier celles et ceux qui menacent de faire grève, tandis qu’il a été plusieurs fois épinglé pour ne pas respecter le droit du travail chez SpaceX» et que «ce combat contre les syndicats est aussi au cœur des actions de Facebook ou d’Amazon», on n’a plus de doute sur son salut nazi.

L’échec de Netanyahou dans le génocide des habitants de Gaza va être comblé par son nouveau maître qui, en homme de paix de la bourgeoisie, va tenter de les affamer pour pouvoir les déporter et faire de leurs terres un site touristique. C’est, je suppose, le deal du cessez le feu. En sus de l’amnistie des colons de l’Etat sioniste, un bonus du premier président élu des Etats-Unis, condamné au pénal dans le jugement du 10 janvier 2025 dans l’affaire des paiements cachés à une star de films X, à l’Etat sioniste.

C’est la peur de l’anticolonialisme qui fait dire à Macron que les Africains sont ingrats. Comme il ne peut pas continuer à s’en prendre à tout le monde à la fois, avec ses à 79% de Français mécontents de sa politique, il s’en prend à l’Algérie, misant sur les brebis galeuses que la France utilise à cause de la confusion entretenue entre l’Algérie française des pieds-noirs et celle des indigènes qui a fait croire non seulement à des citoyens, mais jusqu’à de hautes autorités, parfois à certains de nos écrivains et historiens, qu’une histoire commune était envisageable. L’une des conséquences de cette guerre des mémoires a été d’effacer certains crimes de la France jusqu’à faire oublier que l’Algérie indépendante a des juridictions, dont celle de la justice qui décide de mettre fin à la nuisance de Sansal, ce militant de l’extrême-droite, et de renvoyer l’influenceur algérien pour être jugé par la France qui le poursuit pour, comme elle le prétend, avoir proféré des menaces de mort dans les médias.

Quand les Africains constatent l’échec de l’armée française face au terrorisme, ils lèvent le voile sur un leurre. Le terrorisme n’était pas le but mais une couverture qui lui permettait une recolonisation pour mieux protéger leurs richesses de plus près et pas que. C’est ainsi que la jeunesse africaine comprend mieux leurs aînés révolutionnaires et reprend la lutte que leur peuple n’a jamais abandonné.

L’option postcoloniale a fait perdurer l’autorité de l’ex-colonisateur en Afrique, jusqu’à la destruction de la Libye par la France et l’Otan, initiée par Nicolas Sarkozy pour assassiner Mouammar Kadhafi, à cause d’une affaire personnelle, et déplumer la Libye de son pétrole au nom de la liberté – bourgeoise, il faut le préciser. Ce piège de la social-démocratie occidentale de Mitterrand le tortionnaire semble prendre fin aujourd’hui.

S. K.

Comment (12)

    Anatole France
    11 février 2025 - 0 h 21 min

    « Présenter la conquête d’Alger le 5 juillet 1830 comme une volonté de défendre les droits humains est erroné. (…) Tous les historiens ont établi depuis longtemps les vraies motivations du roi Charles X -petit frère de Louis XVI – dans l’aventure d’Alger. Il cherche un coup d’éclat militaire pour suspendre les libertés publiques et revenir à la monarchie absolue. La conquête d’Alger est ici le paravent d’un coup d’Etat », indique Apathie.

    (…)
    Je rappelle: lire le livre Coloniser Exterminer de Olivier Le Cour Grandmaison.

    Brahms
    7 février 2025 - 3 h 14 min

    Pourquoi la Bourgeoisie Française ne se mouille pas pour celui-ci ?

    Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie, incarcéré en France
    Après dix-sept ans passés dans le couloir de la mort à Jakarta, le Français est arrivé à Roissy ce mercredi
    5 février à 10 heures. Il a été conduit au tribunal judiciaire de Bobigny, où il a été notifié de son incarcération.

    C’est quand même invraisemblable, 17 ans de prison en Indonésie et ça recommence en France ?

    Alors, les journalistes de la chaine CNEWS ? Où sont t – ils ?

    Chaoui
    4 février 2025 - 22 h 27 min

    Bravo y’a si Saadeddine Kouidri

    Très bon article.

    Juste dire ou rappeler que la fable « du coup de l’éventail » n’était pas le vrai motif de l’agression de l’Algérie.

    Certes, il y avait bien la volonté longtemps projetée des années antérieures durant du sac d’Alger pour s’emparer de nos richesses (les caisses françaises étant vides, et sa population qui criait famine commençait à sortir les fourches et à ruer sur les barricades…), mais ce qui a vraiment précipité l’expédition de la marine française (elle n’était pas seule mais coalisée à des flottes ‘chrétiennes’ dont celle de l’Espagne), c’est le Site de El Kala (La Calle) que la France avait secrètement renforcé et armé de canons et que de comptoir commercial depuis…1827 elle avait depuis transformé en « bastion de France » avec garnison…

    Quand ce fait fut découvert, c’est lui et non pas tant la dette impayée du blé lui qui a engendré l’expédition punitive.

    La suite, on la connait…On en a lourdement payé le prix un siècle et demi durant. La France coloniale ayant fait de l’Algérie une heureuse colonie pour les ‘européens’ et un enfer chez-eux pour les ‘indigènes.

    Et pour payer, on continue de pâtir des méfaits de la France avec ses mines disséminées par millions sur notre sol à nos frontières est et ouest autant que nos régions qu’elle nous a contaminées avec ses essais chimiques et bactériologiques sans oublier ses explosions nucléaires totalisant en Klt près de 37 fois Nagasaki…

    Et tout ceci encore sans parler des milliers de nos villages rasés au napalm avec ses habitants, ses enfumades, ses ‘colonnes infernales’ de soudards qui coupaient par milliers les têtes des nôtres, les plus de cinq millions de nos aïeux exterminés, ses massacres, vols, tortures et viols, les survivants étant faits ‘sujets’ (esclaves) corvéables à merci soumis à une politique d’analphabétisme sans nom de la veine d’un Jules Ferri, chantre du concept érigé en dogme selon lequel ‘les races supérieures devaient civiliser les races inférieures’…

    La France dites des ‘Lumières’, on veut bien ! Mais dès son arrivée sur notre sol, elle les a éteintes pour nous autochtones. De ‘lumière’, nous avons vu les flammes de l’enfer.

    Merde alors ! Et après ça, ils ont le culot de nous accuser de vivre sur « la rente mémorielle » !

    En fait, ils nous disent ni plus, ni moins : ‘Ô Algériens, taisez-vous ! Surtout n’invoquez pas ce qu’on vous a fait. Ne demandez pas justice ou pardon. Chut ! Nous sommes la ‘patrie des droits de l’homme’. Oubliez ! Ce qu’on vous a fait, n’a jamais existé. C’est un songe comme le songe d’une nuit d’été.

    Mais l’Histoire nous l’enseigne : malheur à celui qui oublie son passé. Celui-là est condamné à le revivre. Et peut-être même en pire.

    Ô France ! Rassure-toi ! Ne te sauve pas trop vite ! Nous te répondons que dans mille ans encore on te demandera des comptes. Si tu oublies, nous non. JAMAIS.

    Nous te disons : sans haine, ni oubli.

    Anatole France
    4 février 2025 - 21 h 03 min

    Charles X était en grande difficulté politique. Lafrance était en crise profonde. Charles X a lancé la guerre contre El Djazaïr pour sauver sa peau et son trône.
    La guerre remobilise la cohésion nationale, renforce le sentiment national, toutes les oppositions rangent leurs rancoeurs et se rangent derrière le pouvoir en place.

    « La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens » (Carl Philipp Gottlieb von Clausewitz dit Clausewitz).

    La révolution française de 1830 fera tomber Charles X.

    Lire Coloniser Exterminer de Olivier Le Cour Grandmaison.

    Luca
    4 février 2025 - 19 h 00 min

    Bourgeoisie débile franc maçonne sectaire au qui mieux mieux et qui ne puise ses revenus que sur l’argent que ce pays emprunte…, qui n’est nullement qualifié en politique ni d’ailleurs en rien , qui a hyper ruiné ce pays France , et qui empêche les gens de faire fructifier leur argent. Autrement dit une congrégation anti production se situant entre la scientologie la chrétienté show et l’ordre du temple solaire , le flingage de masse par toutes les piques

    dz
    4 février 2025 - 16 h 24 min

    feu kadaffi n as pas anticipe plusieurs annees auparavant sa chute ni prepare son peuple il etait trop imbu de sa personne faut le dire aussi il avait regit la lybie en tribu et region et non en nation il avait pas saisi qu en lybie des cellules dormantes preparaient sa chute depuis un moment deja avec la complicite de la cia du mossad le ver etait dans le fruit malheureusement el kadaffi n etait pas un stratege ni clairvoyant il a ete trahi par les siens ceux de l interieur comme dans toute l histoire humaine et dans toute nation la chute vient de l interieur il est aise de retourner un peuple ou du moins une partie de ce peuple pour l algerie je pense aussi quil y a des cellules dormantes pretent a l action au signal meme si la plus grande partie du peuple est fidele elle peut etre entrainee donc la premiere des actions cest la surveillance interieure meme les democraties surveillent leur peuple discretement ce que el kadaffi a neglige

    Anonyme
    4 février 2025 - 15 h 24 min

    apres avoir agité dans tous les sens sifaoui et cie au tour de abdou semmar de faire l’expérience. le nouveau pervers au service des pervers expérimentés!

    Anonyme
    4 février 2025 - 15 h 12 min

    Bardella hé l’ALGERIE A ARRACHE SON INDEPENDANCE! Pense à ta mère qui t’a mis au monde parce que son père ou grand père était ALGERIEN. Ramasse tes billes dans le caniveau escroc et député pervers.

    Abou Stroff
    4 février 2025 - 10 h 00 min

    « La démocratie bourgeoise qui, depuis des siècles, permet aux plus riches d’être encore plus riches et aux plus pauvres de l’être davantage, vient malheureusement d’élever au sommet de sa hiérarchie officiellement le représentant de l’extrême-droite internationale ce 20 janvier 2025, comme elle avait élu démocratiquement à travers les urnes Hitler en mars 1933, il y a presqu’un siècle. » avance S. K..

    reconnaissons que le capitalisme en tant que système est, au moment présent, en crise et que la démocratie bourgeoise (c’est à dire la dictature de la bourgeoise ou de la classe capitaliste) ne peut guère servir, en tant qu’idéologie, à garantir la reproduction sans accroc du Capital en tant que rapport social.

    en termes clairs, les classes capitalistes dirigeant les formations sociales où le capitalisme a atteint sa plénitude, ne peuvent plus se contenter de ressasser leur discours sur la démocratie, la liberté individuelle et autres balivernes face à une profonde crise qui risque de remettre en cause leur hégémonie.

    en termes simples, l’émergence de mouvements autoritaires, pour ne pas dire fascistes, a historiquement, été la réponse la plus judicieuse de la bourgeoisie face à des mouvements sociaux qui risquaient de remettre en cause son hégémonie (cf. l’alliance entre le parti nazi, et les grands groupes industriels allemands, par exemple).

    en termes crus, lorsque la bourgeoisie sent que ses intérêts de classe sont en danger, elle « oublie » ses « valeurs » conventionnelles (démocratie, liberté, égalité, …) pour s’en remettre à l’ordre fasciste qui lui sert de bouclier en attendant des jours meilleurs.

    Moralité de l’histoire : il n’y en a aucune, à part que nous pouvons observer une émergence palpable et quantifiable de mouvements d’extrême droite dans toutes les formations capitalistes dites avancées et que, nous, en tant que « pays émergent » devons prendre en compte, dans nos relations avec l’extérieur, cette donnée incontournable.

    PS : la classe politique française étant en porte à faux entre la réalité de la crise et l’idéologie (bourgeoise) qu’elle est censée défendre se doit de trouver un ou des boucs émissaires (les arabes, les musulmans, les algériens, etc.) pour divertir la populace française et l’empêcher de réaliser que sa misère est essentiellement due à un système (le système capitaliste) qui, contrairement, à ce que colporte le discours dominant, «  permet aux plus riches d’être encore plus riches et aux plus pauvres de l’être davantage ».

    wa el fahem yefhem

    Anonyme
    4 février 2025 - 8 h 56 min

    L’Algérie devra exclure la france des appels d’offres pour la livraison de vagons et de locomotives.

    Dr Kelso
    4 février 2025 - 8 h 19 min

    PS : on ne colonisé jamais un pays pauvre et sans intérêt géopolitique et géostratégique.

    Dr Kelso
    4 février 2025 - 8 h 04 min

    Les pays africains n’ont pas lever le moindre petit doigt lors de l’invasion de la Libye et l’assassinat barbare du Guide le Colonel Gueddafi Allah yrahmou .. Un Détail De L’Histoire …

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