Quand la France fusillait ses Boualem Sansal pour «indignité nationale» (I)

Boualem Sansal
Boualem Sansal. D. R.

Une contribution d’Ali Farid Belkadi – «Je me suis mis à écrire comme on enfile une tenue de combat.» Ce sont-là les propos belliqueux de l’artisan écrivain Boualem Sansal qui vaque à ses pages blanches comme les stipendiés indigènes allaient à l’assaut de leurs compatriotes, au temps des pogroms de l’Algérie française.

Macron, pour le meilleur et pour Shakespeare

«L’Algérie entre dans une histoire qui la déshonore», a déclaré le président Emmanuel Macron, lors de la conférence des ambassadeurs, lundi 6 janvier, en évoquant avec une insolence calculée l’arrestation à Alger de l’auteur Boualem Sansal qui est algérien, comme l’affirme celui-ci durant son voyage ambigu à Jérusalem.

«L’Algérie que nous aimons tant et avec laquelle nous partageons tant d’enfants et tant d’histoires entre dans une histoire qui la déshonore, à empêcher un homme gravement malade de se soigner. Ce n’est pas à la hauteur de ce qu’elle est», avait-t-il dit devant les ambassadeurs réunis à l’Elysée, en ajoutant : «Je demande instamment à son gouvernement de libérer Boualem Sansal […]. Ce combattant de la liberté est détenu de manière totalement arbitraire par les responsables algériens», selon Emmanuel Macron.

Le 30 juillet 2024, Emmanuel Macron avait ouvert la boîte de Pandore en adressant au roi du Maroc une lettre officielle à l’occasion de la «fête du trône» qui marquait les 25 ans de l’accession au pouvoir de ce dernier. Dans cette lettre, le président français affirmait que le «plan marocain concernant le Sahara Occidental constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique». En clair, cela signifiait que la France prenait ses distances vis-à-vis de l’Algérie. On est loin de la visite en 2022 d’Elisabeth Borne, alors Première ministre, accompagnée de seize membres de son gouvernement à Alger.

Ainsi, le président Macron, à la suite de sa reconnaissance problématique de la marocanité du Sahara Occidental, vient de commettre une ingérence inconvenante dans une affaire privée algérienne, après des effusions exubérantes maintes fois manifestées en public lors de ses précédents séjours à Alger, dont la France et l’Algérie se réjouissaient.

Pour vivre en sérénité avec tout le monde, il suffit de ne pas s’emmêler les pinceaux dans les affaires d’autrui.

De son côté, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot avait jugé auparavant, le 27 novembre, «tout simplement inacceptable la détention d’un écrivain français».

Ecrivains français condamnés à mort et fusillés

Parmi les écrivains français qui ont été condamnés à l’oubli ou à la relégation, suite à leur condamnation honteuse pour collaboration avec l’Allemagne nazie, certains ont été condamnés à mort et fusillés. Parmi eux :

  • Robert Brasillach, écrivain et journaliste. Il a été fusillé le 6 février 1945 au fort de Montrouge.
  • Paul Chack, écrivain et officier de marine, qui présida jusqu’en 1944 un prix littéraire au titre révélateur : Prix de la France aryenne. Arrêté à la fin de la guerre et condamné à mort, il sera fusillé le 9 janvier 1945, pour avoir donné l’ordre à des Français de s’enrôler dans l’armée allemande.
  • Lucien Rebatet, écrivain et nazi jusqu’au bout des ongles, il collabore au journal Je Suis Partout, où il excelle dans les formules du genre : «D’une façon ou d’une autre, la juiverie offre l’exemple unique, dans l’histoire de l’humanité, d’une race pour laquelle le châtiment collectif soit le seul juste». Condamné à mort par la résistance, il fuit à Sigmaringen où il retrouva Céline et d’autres collaborateurs de l’Allemagne nazie. Le 8 mai 1945, il est arrêté en Autriche. Condamné à mort en 1946, il est gracié en 1952 après 7 ans de prison.
  • Henri Béraud, écrivain, est condamné à mort puis gracié, sa peine sera commuée à vingt ans de travaux forcés, puis à dix ans de réclusion. Malade, il sera libéré en 1950.
  • Alphonse de Châteaubriant, écrivain, fasciné par le nazisme. Il fonde une revue littéraire et politique en juillet 1940, à laquelle collaboreront Jean Giono, Paul Morand, Jean Cocteau, Marcel Aymé, Sacha Guitry. A la fin de la guerre, il se réfugie en Allemagne puis en Autriche. Il est condamné à mort par contumace.
  • Abel Hermant, écrivain, est condamné à perpétuité pour collaboration avec l’Allemagne en 1945, il sera exclu de l’Académie française puis gracié et libéré en 1948.

D’autres encore.

La poutre et la paille

«Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ?» (Evangile de Luc, 6, 41).

Boualem Sansal, citoyen algérien lambda, a transgressé les lois en vigueur dans son pays, où il est poursuivi en vertu de l’article 87 bis du code pénal, qui sanctionne «comme acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sûreté de l’Etat, l’intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions».

A Jérusalem, en guise de laisser-passer pour visiter la mosquée Al-Aqsa interdite aux non-musulmans, Boualem Sansal a présenté avec orgueil son passeport vert. Il est donc algérien.

N’est-ce-pas lui, algérien depuis 75 ans et français de la dernière averse, qui écrivait dans son texte paru le 25 mai 2012, dans Identité juive, «je suis allé à Jérusalem et j’en suis revenu heureux et comblé» ? Il poursuit : «En tant que juifs ou chrétiens, mes compagnons, les autres écrivains du festival, ne pouvaient pas accéder à l’Esplanade des Mosquées, le troisième Lieu saint de l’islam où s’élèvent le Dôme du Rocher. Ils furent repoussés sans hésitation par l’agent du Waqf, gestionnaire des lieux, assisté de deux policiers israéliens chargés de garder l’entrée de l’Esplanade et la préserver de tout contact non halal. Moi, je suis passé grâce à mon passeport algérien qui, par déduction, dit que je suis musulman. Je n’ai pas démenti, au contraire, j’ai récité un verset coranique tiré de mes souvenirs d’enfance, ce qui a carrément stupéfié le gardien, c’était la première fois de sa vie qu’il voyait un Algérien […]. Mon petit passeport vert m’a ouvert la frontière des Lieux saints plus vite qu’il ne m’ouvre la frontière Schengen en Europe où la simple vue d’un passeport vert réveille aussitôt l’ulcère des douaniers.»

La France a la mémoire courte : Céline et l’indignité nationale

Le président français Macron, indifférent à l’indignité dont furent frappés l’écrivain Louis Ferdinand Céline et les écrivains cités plus haut durant la Seconde Guerre mondiale, n’est captivé que par l’affaire Sansal.

Proche des milieux de la collaboration et du service de sécurité nazi, Louis Ferdinand Céline, qui est connu notamment pour sa haine des juifs qu’il dénonçait sournoisement par lettres aux occupants allemands, fut déchu et condamné à la dégradation er à l’indignité nationale.

L’indignité nationale en France pour les nuls

«Le concept d’indignité nationale […] répond à l’idée suivante : tout Français qui, même sans enfreindre une règle pénale existante, s’est rendu coupable d’une activité antinationale caractérisée s’est déclassé ; il est un citoyen indigne dont les droits doivent être restreints dans la mesure où il a méconnu ses devoirs.»

A la fin de la guerre, Louis Ferdinand Céline sera frappé d’indignité nationale et déchu de ses droits civils : «La mort civile emporte la perte de tous les biens du condamné, lesquels sont acquis au souverain à titre de confiscation. La personne morte civilement ne peut recueillir et transmettre à titre de succession ; elle ne peut disposer de ses biens […]», etc. (Steinmetz, 1999 ; Carbasse, 2006, p. 306-307).

Céline, quelques fragments

«Pleurer, écrit-il, c’est le triomphe des juifs ! Réussit admirablement ! Le monde à nous par les larmes ! 20 millions de martyrs bien entraînés c’est une force ! Les persécutés surgissent, hâves, blêmis, de la nuit des temps, des siècles de torture.»

«C’est la présence des Allemands qu’est insupportable. Ils sont bien polis, bien convenables. Ils se tiennent comme des boys scouts. Pourtant, on ne peut pas les piffer. Pourquoi, je vous demande ? Ils ont humilié personne. Ils ont repoussé l’armée française qui ne demandait qu’à foutre le camp. Ah, si c’était une armée juive, alors comment on l’adulerait !»

«Lorsque Hitler a décidé de purifier Moabit à Berlin (leur quartier de la Villette), il fit surgir à l’improviste dans les réunions habituelles, dans les bistrots, des équipes de mitrailleuses et par salves, indistinctement, tuer tous les occupants ! […] Voilà la bonne méthode.»

Dans une lettre au docteur Walter Strauss, L.-F. Céline écrit : «Je viens de publier un livre abominablement antisémite, je vous l’envoie. Je suis l’ennemi numéro 1 des juifs.»

«Les juifs, racialement, sont des monstres, des hybrides, des loupés tiraillés qui doivent disparaître. […] Dans l’élevage humain, ce ne sont, tout bluff à part, que bâtards gangréneux, ravageurs, pourrisseurs. Le juif n’a jamais été persécuté par les Aryens. Il s’est persécuté lui-même. Il est le damné des tiraillements de sa viande d’hybride.»

Les Arabes et les Noirs dans le même panier

Ses dons exceptionnels de vociférateur ont été parfois adressés sans ménagement aux Arabes et aux Noirs. Il écrit en 1940 : «Zone sud, zone peuplée de bâtards méditerranéens dégénérés, de nervis, félibres gâteux, parasites arabiques que la France aurait eu tout intérêt à jeter par-dessus bord. Au-dessous de la Loire, rien que pourriture, fainéantise, infects métissages négrifiés.»

Alphonse de Châteaubriant, Jean Marquès-Rivière pareillement.

L’écrivain Alphonse de Châteaubriant, né à Rennes et mort en exil le 2 mai 1951 à Kitzbühel, en Autriche, fut de même un intellectuel actif de la collaboration durant l’occupation de la France par l’Allemagne nazie. Parmi les autres et innombrables collaborateurs de l’Allemagne nazie jugés indignes d’être français, on retrouve Jean-Marie Rivière, dit Jean Marquès-Rivière, orientaliste, essayiste, journaliste et scénariste français. Ce qui lui vaut d’être condamné à mort par contumace et çà la dégradation nationale en 1949.

100 000 collabos de la pire espèce en France en 39-45

La collaboration ne se limitait cependant pas aux sphères littéraires. En 1945, le service de contre-espionnage de l’armée française dressait une liste de 100 000 personnes ayant collaboré avec l’occupant nazi. L’historien Dominique Lormier, qui a pu accéder à ce fichier de la collaboration française avec l’Allemagne nazie, en a fait un livre au contenu explosif : Les vérités cachées de la Libération, paru aux éditions du Rocher.

Pour moi, Boualem Sansal, par son appréciation débridée de la réalité algérienne, est un maître-collaborateur assesseur des forces ténébreuses de l’expansionnisme colonial.

Liberté d’expression sélective

Il y a quelques années, au cours du mois de décembre 2017, l’éditeur Gallimard projeta de publier un volume regroupant les pamphlets antisémites de Céline, Bagatelles pour un massacre, L’école des cadavres et Les beaux draps, sous le titre Ecrits polémiques et accompagné d’un apparat critique établi par Régis Tettamanzi, professeur de littérature française du XXe siècle à l’université de Nantes. Une vive controverse s’ensuivit qui conduisit Gallimard à suspendre son projet, les juifs de France s’y opposant. On remet tout ça dans les tiroirs et on n’en parle plus.

Cet éditeur acharné enrôleur d’auteurs allogènes, en rupture de ban avec leurs origines, n’a aucunement soulevé le concept de «liberté d’expression», à ce moment-là. Le projet de Gallimard fut le plus simplement au monde annulé : «Au nom de ma liberté d’éditeur et de ma sensibilité à mon époque, je suspends ce projet, jugeant que les conditions méthodologiques et mémorielles ne sont pas réunies pour l’envisager sereinement», indiqua alors Antoine Gallimard dans un communiqué.

N’est pas Louis Ferdinand Céline qui veut

Du côté de la fachosphère au nom de la liberté d’expression sélective, on se réjouit de la publication des livres de Sansal qui flétrissent l’Algérie, l’islam et l’immigration, de préférence algérienne. Dès sa première publication chez Gallimard, Boualem Sansal reçut de cet éditeur une commande de quatre livres. Un record, suivi d’une rare performance de l’auteur, qui redoubla de férocité dans son entreprise de démolition plumitive avec un rare acharnement. Par contre, on interdit les livres de Louis Ferdinand Céline pour ne pas choquer une certaine frange susceptible de la société.

Manque de cohérence

Il faut être cohérent. Le pire aveugle est celui qui ne veut pas voir.

D’un côté, nous avons tous ces écrivains français, Robert Brasillach, etc., qui sont châtiés, emprisonnés, condamnés à mort et exécutés pour avoir porté atteinte à l’honneur et à l’intégrité de la France dans les années 1940 et, de l’autre côté, Boualem Sansal, ce vieil écrivain, fraîchement naturalisé français, retraité du ministère de l’industrie de l’Algérie où il est né, où il a toujours vécu jusqu’à l’âge de 75 ans, qui agit de la même façon que les collabos cités plus haut. Cela n’est-il pas incohérent ou contradictoire ?

Selon la Cour européenne des droits de l’Homme, à laquelle adhère la France d’Emmanuel Macron, la liberté d’expression peut être limitée pour des motifs d’intérêt général, comme la sécurité nationale, la sûreté publique ou encore l’intégrité du territoire. Tout en affirmant la liberté d’expression, l’article 11 de la DDHC en pose les limites : «Tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.»

C’est ce qui est très exactement reproché à Boualem Sansal par les autorités algériennes.

Durant le règne du roi Louis IX, plus connu sous le nom de Saint-Louis (de 1226 à 1270), quiconque était surpris à tenir des propos insultants contre la religion, autrement dit à blasphémer contre Dieu, était fouetté et attaché au pilori, le cou entouré de boyaux et de fressure de porc. De nos jours, il n’est pas interdit de blasphémer en France, fille ainée de l’Eglise, il est même conseillé de le faire pour raffermir la liberté d’expression.

En Algérie, ces choses-là ne se font pas.

Par contre, le droit français qui ne connaît aucune répression du blasphème, considère la diffamation, l’injure, et les provocations à la discrimination, à la haine ou à la violence comme des infractions punissables par la loi.

Le soldat Boualem Sansal, qui s’est rendu coupable d’une activité antinationale caractérisée, doit assumer ses erreurs, ses errances et ses errements, formulés dans ses livres et braillés dans ses déclarations publiques.

Sansal rappelle le personnage Lucien Chardon

Boualem Sansal, cet auteur «affable et angélique», selon ses adorateurs et ses admiratrices, dont la plupart ignorent les titres et le contenu de ses livres, évoque à s’y méprendre le personnage de l’écrivain austro-hongrois de langue allemande Franz Kafka, qui est mis en prison sans trop savoir pourquoi, qui est passé devant le tribunal en ignorant toujours la raison de son procès, qui se heurte ingénument à l’incohérence d’une justice truquée.

Mais c’est plus particulièrement à Honoré de Balzac que va ma préférence. Il a consacré un livre entier au personnage complotant Lucien de Rubempré, alias Lucien Chardon, dans lequel celui-ci acquiert une certaine notoriété grâce à ses talents de barde. Il devient écrivain à gages, choisit l’éloge pour certains ou la satire pour d’autres, selon ce qu’on lui paie à la commande, pour des miettes de gloire. Finalement, il court à sa perte parce que personne n’a jamais mis le frein à ses égarements.

Certains ont assimilé à tort Sansal à Voltaire. Sauf que Voltaire comme on le sait, s’est repenti tardivement, vers la fin de sa vie, de ses méchants écrits contre l’islam et les musulmans. Sansal, lui, à 75 ans, atteint d’une maladie incurable, persiste et signe, avec une rare férocité.

Délivrer le soldat Sansal

Le pompon dans cette scabreuse affaire menée tambour battant contre l’Algérie par la droite et la fachosphère en France, va à un valétudinaire ex-ambassadeur de France en Algérie, qui dit être peiné jusqu’aux larmes et perclus d’insupportables douleurs suite à l’arrestation de son ami Sansal. Faisant référence au détournement de l’avion d’Air France en 1994, il préconise de négocier avant de donner l’assaut (à l’Algérie) en employant la force, pour libérer Boualem Sansal de sa prison. Une réédition de 1830. Le coup de l’éventail version 2025. Un autre Sidi Fredj. Avec cet ambassadeur xénophobe dans le rôle du maréchal de Bourmont ou du général Bugeaud. Zorro pour faire plus simple.

«Nous sommes la voix de la France en Algérie, ne nous abandonnez pas !»

Un autre volet de Boualem Sansal, décidément très discret sur ses sournoises fréquentations est rapporté à son propos par cet ancien ambassadeur de France en Algérie qui se dit peiné. «Je suis peiné pour Boualem Sansal et peiné par le fait que j’avais invité à déjeuner notamment Boualem Sansal avec le président Macron (en 2017) lorsqu’il était venu en visite officielle à Alger. Boualem Sansal comme Kamel Daoud avaient dit au président de la République : Monsieur le président, nous sommes la voix de la France en Algérie, ne nous abandonnez pas !»

J’ai dit à cet ex-diplomate ce que je pensai de lui dans un texte paru dans des journaux en 2017, dont Algeriepatriotique. Mon seul regret rétrospectivement est de l’avoir affublé du titre d’excellence, une obligeance qu’il ne méritait pas.

Urbi et orbi

Depuis Le serment des barbares, Sansal est partout, on se le dispute urbi et orbi dans la mouvance fasciste et plus largement d’extrême-droite. On boit ses mots haineux sur Internet comme on siroterait un exquis rafraichissement au mois d’août. «Vos pensées sont les nôtres !» lui susurre-t-on à l’oreille, «vous êtes des nôtres !», «quel courage, bravo !». Ce conteur de fadaises de niveau café maure et café du commerce répète à l’envi ses récits de la dévastation de l’islam et du pays qui l’a vu naître, où tout, selon lui, est sens dessus-dessous, tout y est laid, ignoble, corrompu, crapuleux, exceptés le soleil et le morceau de mer de Boumerdès.

Ses écrits nous ramènent régulièrement au choc de la majestueuse civilisation européenne, à laquelle il adhère totalement, opposée à l’irréconciliable barbarie de ses compatriotes algériens, intégristes, ignorants et grossiers. Tout le monde parle de Sansal, y compris ceux qui ne l’ont jamais lu.

Les barbelés de guerre de la maison de Sansal à Boumerdès

Dans Secrets d’écriture, au journaliste de l’équipe du magazine Le Point dépêchée à Boumerdès, qui s’étonne que sa maison soit entourée de fils barbelés, ce conteur de fadaises répond : «J’étais très menacé, j’avais peur et tout bêtement, j’ai pensé que des barbelés de guerre allaient me protéger.»

Tout le monde était menacé par les criminels de la subversion wahhabite durant les années 1990. Pour consolider l’accès à leur domicile, beaucoup d’Algériens avaient installé par mesure de sureté une lourde porte métallique munie de barreaux et de plusieurs serrures renforcées pour les appartements ou des barbelés «de guerre» pour les villas et les maisons individuelles.

L’islamisme : un mot devenu péjoratif

L’islamisme, ce mot épouvantail, employé péjorativement, à tort et à travers en Occident de nos jours, et repris inconsidérément par Boualem Sansal, désignait l’islam dans toute son acception chez les auteurs français du début du XXe siècle. Au temps du poète Alphonse de Lamartine, on employait plutôt le substantif «mahométisme».

Les trois termes – islamisme, islam et mahométisme – avaient la même explication : «se soumettre à Dieu», «manifester son humilité vis-à-vis de Dieu» ou encore «s’abandonner à Dieu», «se résigner à Sa volonté».

Octave Houdas dans son livre L’Islamisme, paru en 1904, écrivait : «La religion que Mahomet prêcha en Arabie, au début du VIIe siècle de notre ère, porte en arabe le nom d’Islam. On emploie volontiers ce vocable tel quel en français, cependant, on lui donne le plus souvent la forme francisée islamisme.»

De nos jours, ce terme islamisme fait partie de la longue liste de mots en «isme», dont les derniers en date sont le «wokisme» et «inclusivisme», contrairement au judaïsme, au christianisme ou encore au bouddhisme qui ont conservé leur signification première. L’islamisme revu et corrigé par des aigrefins judéo-européens est ainsi devenu un mot-valise dans lequel se sont glissés furtivement une idéologie religieuse à caractère politique, le terrorisme le plus abject, le désordre social, ainsi que le chaos, avec pour credo : diviser le monde arabo-musulman pour y régner selon le modèle européen. La démocratie mise perfidement en exergue, avec en arrière-plan les richesses de ces pays, leurs matières premières et leur pétrole qui sont convoités.

C’est ainsi que fut fabriqué l’islamisme dans des officines occultes où pullulaient les devins, les oracles et les pythonisses. Comme certains confondent toujours sionisme et judaïsme, le mot «islamisme» a été échafaudé pour brouiller les pistes.

Sa naturalisation française annoncée

Boualem Sansal fait allusion à sa naturalisation française, page 17 de son livre Le village de l’Allemand ou le journal des frères Schiller, roman paru chez Gallimard : «Bienvenue parmi nous, ton décret est signé. Il m’a expliqué que son patron nous avait pistonnés en haut lieu. Il m’a invité dans un grand restaurant à Paris, du côté de Nation. Ce n’était pas pour fêter mes papiers, c’était pour me lire les devoirs qui vont avec.»

Des scribes dociles et obéissants

En France, certains éditeurs sont infatigablement en quête d’auteurs exotiques en rupture de ban, de préférence issus des anciennes colonies, algériens de préférence, du genre mutin irréductible, avec l’arrière-pensée de constituer une cohorte de scribes dociles et obéissants. Des Voltaire, des Chateaubriand et des Balzac en herbe, qui font leurs mots crottés là où on leur dit de faire. Des romanciers comme Boualem Sansal et l’inintéressant Kamel Daoud, dont l’écrivaillerie ne se prive pas de mélanger les catégories, ni à brouiller les fonctions grammaticales courantes. Passant du genre littéraire narratif description-dialogue et re-ainsi de suite jusqu’au mot fin, au sous-genre injurieux, offensant, outrageant, pourvu qu’ils soient disposés à se laisser manier. L’islamisme est un placement qui rapporte, mieux que le CAC 40. Ceci en échange d’un contrat d’édition mirifique et quelques miettes de notoriété, l’objectif non avoué étant d’harasser leur pays d’origine et d’accabler leurs concitoyens musulmans, comme on faisait la chasse aux crouillats jadis, voire plus loin encore, aux Arabes musulmans, au temps des Croisades.

Deux stipendiés de la plume forgeurs de romans blancs-seings, approvisionnés en prix complaisants, qu’on leur apporte dans leur niche, qui leur ont été discrètement réservés avant de leur être discernés en grande pompe pour rétribuer leur obéissance.

Les personnages tarés de Jean-Paul Sartre et Gustave Le Clézio

Les éditeurs ont leurs auteurs souffreteux, comme Jean-Paul Sartre qui créa le personnage suranné Erostrate dans Le mur, Erostrate emprunté à Hérostrate qui incendia le temple d’Artémis à Ephèse ou encore Jean-Marie Gustave Le Clézio qui inventa Adam Polo pour les besoins de son livre Le procès-verbal. Les lecteurs en Occident raffolent de personnages psychopathes, déments, forcenés. Furibonds, déchainés, givrés. Ces tarés sont omniprésents dans les livres malsains de Boualem Sansal et Kamel Daoud, deux pourfendeurs de l’islam à la mode européenne.

Assia Djebbar, Mouloud Mammeri et Kateb Yacine, ce n’était pas cela. On y racontait les valeurs de nos chers bourgs et villages avant l’apparition du colon.

Il se dit «juif culturel»

Grandi dans une synagogue, Boualem Sansal veut que l’on ferme les mosquées. Après avoir affirmé que l’islam était le mal de notre temps. «Si je devais choisir un seul mot pour dire le mal de notre temps, je dirais islam. Aucun phénomène n’a autant transformé le monde, ne l’a autant bouleversé, défiguré, perverti, terrifié.»

A l’âge où l’on est encore bébé, le rabbin de Belcourt qui lui tape déjà sur l’épaule, ils sont devenus copains. Un miracle digne de Jérusalem, un vieux rabbin qui devient le copain d’un bébé, on n’a jamais vu ça ! Il lui apprend peu à peu la Bible, dit-il, au point où il devient un grand lecteur de la Bible, voire du Talmud de Jérusalem ou celui de Babylone. Il s’applique à jouer le personnage qui frappe l’imagination des foules. Il s’exerce à corriger sa prononciation d’Arabe de Boumerdès défectueuse. Il y introduit des «truc» et des «machin». Avec, comme toujours, le sourire narquois de commande.

Jamais aucun écrivain algérien n’a bénéficié d’autant de faveurs, de privilèges et de complaisances que l’auteur Boualem Sansal de la part des médias, tous supports confondus, journaux, plateaux de télévision, conférences, etc. Ceci bien avant son arrestation à l’aéroport d’Alger. Il est partout. Un véritable don d’ubiquité. Jamais aucun écrivain maghrébin n’a bénéficié d’autan de privilèges médiatiques mirobolants.

«Nous sommes les voix de la France en Algérie.»

Ce type est partout. Toutes les portes et les fenêtres des médias lui sont ouvertes depuis qu’il dit avoir grandi dans une synagogue de Belcourt et son voyage au Mur des lamentations. Il émarge à l’extrême-droite urbi et orbi. Il est sur YouTube, sur Dailymotion. Il se sent plus à l’aise avec les juifs qu’avec les autres, les Algériens, dit-il à ses amis du Crif. Il est partout, dans les moindres recoins du «www», une proie bien juteuse, qui cause sans contradicteurs, au nom de la liberté d’expression sélective qui consiste à démolir les immigrés en leur absence, l’islam et l’Algérie en fixant les musulmans algériens au fond des yeux, sans se troubler, avec son petit air de Molière en herbe qui persifle le Grand Turc.

Il ne parle nulle part de littérature dans ses propos désordonnés générateurs de mensonges et d’impostures. Nulle trace de la muse Clio. Elle ne l’intéresse pas. Ni les neuf muses pleines d’élégance et de finesse et de délicatesse, si chères à Mouloud Mammeri. Les envolées lyriques de Kateb Yacine sont absentes de son labeur. De même que la littérature savante, les beaux et bons mots des congrès, symposiums et colloques ne lui sont pas familiers.

Son objectif, abattre les mémoires collectives algériennes que ses lecteurs admiratifs s’empressent de ridiculiser aussitôt sur les forums du «www», ou ceux qui sont tombés de Charybde en Scylla font et refont leur petite et obsédante Algérie française.

L’affrontement avec son ADN de juif-arabe dément a fini par obscurcir complétement son esprit et son âme au point de ne plus savoir qui il est, ni d’où il vient, bulles d’épuisement, petites saillies et excroissances de néant, nœuds nécrosés et qui défont sa vie passée rue Darwin. Son compagnonnage chez l’Allemand.

La malchance a mis sur notre chemin un forcené qui se défoule sur l’Algérie comme un dément se raconte sur le canapé d’un psychanalyste. Freud n’a fait que transposer le Mur des lamentations sur un divan.

Parlons-en, de son écriture !

Le dément Boualem Sansal, enfant du néant et de la dissimulation, rédige ses livres avec le sentiment d’appartenir aux Lumières. Sur les plateaux de la télévision française, il est le héros positif opposé aux obscurantistes, aux sauvages et aux fanatiques musulmans.

Pour ceux qui l’ignorent, les «Lumières» désignent un mouvement culturel et philosophique né en Ecosse, qui finira par se répandre à l’Europe, avant de s’élargir à la France, au cours du XVIIIe siècle. Les membres de ce mouvement qui est censé avoir renouvelé le savoir en Occident, s’opposaient à l’église chrétienne, porteuse selon eux, d’obscurantisme et de superstition. La laïcité sournoisement opposée à l’islam, anciennement appelé mahométisme et islamisme, fera le reste.

Emmanuel Kant définit à sa façon ces fameuses lumières dont les autochtones algériens n’ont jamais vu les éclats ni les ombres sous le joug colonial : «Les Lumières, dit ce philosophe, c’est la sortie de l’homme hors de l’état de tutelle dont il est lui-même responsable. L’état de tutelle est l’incapacité de se servir de son entendement sans la conduite d’un autre. On est soi-même responsable de cet état de tutelle quand la cause tient non pas à une insuffisance de l’entendement, mais à une insuffisance de la résolution et du courage de s’en servir sans la conduite d’un autre.»

Le livre fabuleux de Sigrid Hunke, Le soleil d’Allah brille sur l’Occident nous invite à nous replonger dans cette civilisation arabo-musulmane qui a permis à l’Occident de faire un bond prodigieux de plusieurs siècles dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme, de la géographie, de l’astronomie, des mathématiques ou encore de la médecine.

On aura compris que la foi et la croyance n’ont pas droit de cité dans la doctrine de ces Lumières qui subjugue tant Boualem Sansal. Cela réaffirme rétrospectivement l’absence de toute perception du sentiment religieux en France, toujours affublée du titre surprenant de «Fille ainée de l’Eglise».

A.-F. B.

(Suivra)

Lire la seconde partie

Comment (43)

    Temoin
    15 février 2025 - 20 h 57 min

    Dans son livre Histoire de l’épuration en 1967, voici ce que rappelait l’historien Robert ARON sur Paul CHACK (lors de son procès),
    Les conclusions du commissaire du gouvernement (faisant office de procureur de l’époque) :
    « Je réclame contre vous la peine de mort, Paul CCHACK, malgré votre talent, malgré vos décorations, malgré vos cheveux blancs, je dirai plus, je la réclame contre vous à cause de tout cela. À cause de votre talent, de vos décorations… ». Source Wikipedia.

    VADIM KIRPITCHENKO
    14 février 2025 - 6 h 59 min

    Boualem Sansal : Le Syndrome du Colonisé Inversé

    L’article publié sur Algérie Patriotique expose une réalité trop longtemps tolérée : l’existence, au sein même de notre nation, d’intellectuels qui se complaisent dans un mépris pathologique de leur propre peuple. Boualem Sansal s’inscrit pleinement dans cette tradition de l’ethno-masochisme, un phénomène où certains se sentent obligés de s’aligner sur les narratifs de leurs anciens colonisateurs pour exister médiatiquement.

    En glorifiant systématiquement les figures du camp adverse et en adoptant un discours diffamatoire envers la mémoire collective algérienne, Sansal ne se contente pas de trahir son pays, il trahit toute la dignité des générations qui se sont battues pour l’indépendance. En quoi ses écrits, qui reprennent les pires clichés orientalistes et colonisatrices, servent-ils l’Algérie ? En rien. Ils ne font qu’alimenter les fantasmes nostalgiques d’une France qui n’a jamais accepté d’avoir perdu son « joyau africain ».

    L’Indignité Nationale : Une Sentence Justifiée

    L’incarcération de Sansal est une décision nécessaire. Dans une nation qui se respecte, la trahison ne doit pas être tolérée. Son cas ne relève pas du simple désaccord politique ou du pluralisme des idées : il s’agit d’un discours systématiquement hostile à l’Algérie, à son histoire, à son identité et à son peuple.

    Les nations fortes ne laissent pas prospérer en leur sein ceux qui œuvrent activement à leur destruction. La France, à qui il s’aligne si servilement, fusillait sans pitié ses propres « traîtres » après la Seconde Guerre mondiale sous l’accusation d’« indignité nationale ». Pourquoi l’Algérie devrait-elle faire preuve de mansuétude envers ceux qui crachent sur son honneur et sa souveraineté ?

    Une peine exemplaire serait un signal fort : la liberté d’expression ne signifie pas liberté de calomnie, encore moins celle de prôner l’humiliation de sa propre nation pour récolter les louanges de ses ennemis.

    Sansal, un produit d’un complexe post-colonial

    L’obsession de Boualem Sansal pour l’Occident, et particulièrement pour la France, n’est pas un hasard. C’est l’archétype du colonisé inversé, celui qui, au lieu de s’émanciper par une pensée indépendante et constructive, choisit de renier ses racines pour se faire accepter par le camp dominant.

    D’ailleurs, ses origines mêmes révèlent un paradoxe frappant : un homme qui ne doit son existence qu’au chaos colonial ose aujourd’hui se poser en donneur de leçons. Sa propre mère, selon plusieurs sources, était la maîtresse d’un rabbin influent de la communauté séfarade d’Alger – une liaison illégitime qui en dit long sur la complexité de son rapport à l’identité. Ce genre d’héritage familial pourrait expliquer son rejet viscéral de l’Algérie indépendante et son désir d’être « adopté » par une autre culture.

    En fin de compte, Boualem Sansal est un cas d’école de l’intellectuel déraciné qui aime son peuple… à condition qu’il ne ressemble pas à lui-même. Son mépris pour l’Algérie n’est qu’une projection de sa propre détestation intérieure.

    Conclusion : Une Algérie Forte Doit Se Protéger

    L’Algérie a toléré trop longtemps ce genre de figures nuisibles qui font le jeu de nos adversaires. La condamnation de Sansal ne doit pas être perçue comme un acte de censure, mais comme un rétablissement de l’ordre et de la dignité nationale.

    La liberté d’expression ne signifie pas liberté de collaborer avec ceux qui souhaitent notre affaiblissement. La justice doit être ferme, car c’est seulement à ce prix que l’Algérie pourra se faire respecter sur la scène internationale et garantir à ses citoyens un avenir où leur histoire et leur identité ne seront plus bradées au plus offrant.

    Science Tech
    13 février 2025 - 22 h 31 min

    L’excitation mène à l’imprudence , le vice à l’imprévisible .

    Petfidamer
    13 février 2025 - 22 h 24 min

    Être des leurs ; un concept fortuit , dépassé et sans aucunes assises juridiques .
    De la manipulation a l’état pure .

    Lahouaria
    13 février 2025 - 6 h 16 min

    Louise Michel

    Militante révolutionnaire Institutrice écrivaine communard fut déportée avec les algériens en 1873, anarchiste politique
    Déportation Embarquée, à Saint-Martin-de-Ré, sur le Virginie le 9 août 1873 pour être déportée en Nouvelle-Calédonie Louise Michel arrive sur l’île après quatre mois de voyage le 8 décembre et est débarquée à la presqu’île de Ducos le 13 décembre.
    À bord, elle fait la connaissance de Henri Rochefort, célèbre polémiste, et de Nathalie Lemel, elle aussi grande animatrice de la Commune ; c’est sans doute au contact de cette dernière que Louise Michel devient anarchiste. Elle reste sept années en Nouvelle-Calédonie, refusant de bénéficier d’un autre régime que celui des hommes ou d’une grâce individuelle.
    Elle a eu la chance de retourner en France pas comme les algériens déportés avec elle où elle a partagé la même soupe ou potage en Nouvelle Calédonie
    J’admire cette enseignante qui a passé 7 ans au Bagne côtoyant les algériens en Nouvelle Calédonie nos ancêtres kidnappés et déportés si loin de l’Algérie Paix à leurs âmes
    Plusieurs écoles françaises portent son nom Louise Michel en France sans que les français ne sachent qui elle était, certains pensent qu’elle était aviatrice ou scientifiques.
    Non elle était écrivaine anarchiste et enseignante du primaire.

      Lahouaria
      13 février 2025 - 18 h 32 min

      Après son installation, en Nouvelle Calédonie, elle a demandé si elle pouvait donner des cours aux enfants des déportés algériens et ce qu’elle a fait à Nouméa
      Elle obtient l’année suivante l’autorisation de s’installer à Nouméa et de reprendre son métier d’enseignante, d’abord auprès des enfants de déportés (notamment des Algériens de Nouvelle-Calédonie), de gardiens, puis dans les écoles de filles. Elle instruit les Kanaks adultes le dimanche, inventant toute une pédagogie adaptée à leurs concepts et leur expérience.
      Rabi Yarhamha, elle a aidé nos aïeux qu’Allah leur faciliter leurs vie dans ce Continent.
      Je me suis levée pour faire salat fajr et prendre un petit café, j’ai répondu à ce post de Sansal le Botch, l’ingrat, s’il vivait du coté ouest algérien, il y a longtemps q’un Hamraoui lui aurait descendu son froc et lui aurait laissé nu devant les oranais pour avoir vendu la Région Ouest aux makhezniste-marocains (…)
      Nous sommes des algériens toi es marocain-sioniste fils de vagabonds venus s’installer en Algérie qui a été à la hauteur de t’élever et t’offrir des études gratuites et de t’intégrer dans sa fonction publique de son ministre espèce de raciste, tu as toujours craché sur ses vrais enfants, Chouf winra Lyoum, ya raciste. Il a la tête d’un gitan, même pas marocains, car les marocains que je vois ici atteste qu’ « Achhadou an lâ ilâha illallâh, wa ach-hadou anna mouhammadan abdouhou wa rassoûlouhou. »
      Et toi tu as attesté que le coté ouest algérien appartient au Maroc, même pas dans tes rêve.
      Dégage de mon pays, on ne veut pas de cet homme aux cheveux long chez nous en Algérien.
      PS
      Aujourd’hui Ahmed Attaf a exigé que Nacer Bourita soit chassé de la Salle de Conférence africaine

    Zenaty
    12 février 2025 - 19 h 27 min

    Un Collabo après la 2em guerre Mondial, n avait plus de Patrie…. Donc application d un proverbe.. Quand tu a été Traite une fois Personne te fera confiance pour l l’éternité….

    SANSAL UN PION UTILISÉ POUR DÉTOURNER L'ATTENTION DE L'OPINION INTERNATIONALE SUR DES AFFAIRES DE TERRORISME EN ALGERIE ET AU SAHEL QUE LA FRANCE TENTE DÉCLENCHER
    12 février 2025 - 12 h 45 min

    C’EST LA FRANCE QUI A DÉCLENCHÉ CETTE CRISE DIPLOMATIQUE SUIVI D’INSULTES INSUPPORTABLES DANS LES MÉDIAS PUBLICS ET PRIVÉE QUE MÊME LES JUIFS N’ONT PAS CONNU SOUS LES RÉGIMES NAZI ET VICHY. LA FRANCE FAIT MÊME DES SONDAGES BIDONS POUR REMONTER LES FRANÇAIS CONTRE LES ALGÉRIENS, DU JAMAIS VU DANS AUCUN PAYS AU MONDE. L’AFFAIRE SANSAL EST JUSTE POUR DÉTOURNER L’ATTENTION DES AFFAIRES DE SABOTAGE, D’ESPIONNAGE ET DE TERRORISME EN ALGÉRIE. LA FRANCE A FRANCHI LA LIGNE ROUGE, ET AVEC L’ETAT ALGÉRIEN QUE VOUS APPELEZ « RÉGIME » ET AVEC LE PEUPLE ALGÉRIEN. RIEN NE SERA COMME AVANT!!!!
    vous passez votre temps à insulter les Algériens et l’Algerie. on vous vole votre argent, nous sommes des terroristes dangereux, nous n’avons pas d’histoire, pas de culture, on n’existait pas avant la france, rente mémorielle pendant que vous versez des larmes de crocodiles pour la shoah tous les mois, etc. alors que la france a eu depuis 1830 la baraka algérienne, l’or et l’argent des algériens, nos richesses naturelles, nos hommes pour défendre la france, etc. on estime le pillage à 2500 milliards de dollars actuels. et vous nous envoyez cette marocaine sioniste sarah knafo pour dire qu’on vous « vole 103 millions d’euros de l’aide » qui en réalité ne dépasse guère 4 millions d’euros contrairement aux milliards que vous versez au maroc chaque année, HONTE À VOUS.
    TEBBOUNE A DIT QUE L’ALGÉRIE NE DEMANDERA PAS DE DÉDOMMAGEMENT FINANCIER A LA FRANCE POUR LA COLONISATION, NOUS LE PEUPLE ON EST CONTRE, ON VEUT UN DÉDOMMAGEMENT POUR CHAQUE FAMILLE OU PERSONNES ALGÉRIENNES VIVANT EN FRANCE POUR QUITTER LA FRANCE DÉFINITIVEMENT.

    ON DOIT SAISIR LA JUSTICE INTERNATIONALE POUR DÉDOMMAGEMENT FINANCIER ET RESTITUTION DE NOS ARCHIVES ADMINISTRATIVES, ÉCONOMIQUES, DIPLOMATIQUES D’AVANT 1830 QUE VOUS AVEZ PILLÉES, RENDEZ-NOUS NOS LIVRES QUI ÉTAIENT DANS NOS BIBLIOTHÈQUES QUE VOUS AVEZ PILLÉS, RENDEZ-NOUS NOS ŒUVRES D’ART ET OBJETS APPARTENANT A NOS HÉROS ET HISTOIRE QUE VOUS AVEZ PILLÉS, RENDEZ NOUS NOS VESTIGES HISTORIQUES MAJEURS QUE VOUS AVEZ PILLÉS, RENDEZ-NOUS NOTRE MÉMOIRE ET NOTRE HISTOIRE QUE VOUS DÉTOURNEZ HONTEUSEMENT ET SCANDALEUSEMENT VERS LE MAROC!!! CE CRIME PERDURE ET LA FRANCE D’AUJOURD’HUI EN EST RESPONSABLE, CAR ELLE REFUSE DE LES RESTITUER. ils nous parlent de la rente mémorielle, mais ils sont culottés pour nous insulter de la sorte.

      Ouchen azguar
      12 février 2025 - 22 h 17 min

      Excellent commentaire !

    Sprinkler
    12 février 2025 - 7 h 40 min

    Si la France daignait récupérer ses déchets nucléaires, nous lui rendrions volontiers son déchet…littéraire sans autre forme de procès que la déchéance nationale qui sied à son indignité !

    MohTbessi
    12 février 2025 - 6 h 58 min

    Article miroir d’une très grande qualité littéraire jeté à la face de cette France des ténèbres. Un grand merci à l’auteur.

    Un simple regard comme tant d'autres
    11 février 2025 - 23 h 21 min

    L’on sent bien dans cette affaire qui n’en est pas une que l’ecrivaillon sansal fait d’avantage office d’un prétexte voir d’un d’un faire valoir. Une sorte de déraison à qui doit avoir raison et le dernier mot bien entendue censée revenir à la partie française car au fond les préoccupations des français sont ailleurs . Ce combat est perdue d’avance pour la France la sadomasochiste qui sait pertinemment qu’avant sansal qu’elle allait jouer avec le feu donc récolter des fruits amères .
    L’Algérie ne joue pas et surtout ne badine pas avec les ordures de la trempe de sansal qui comme tous pays qui se respecte , faire respecter la loi Algérienne envers un citoyen Algérien.

    Rabia W07
    11 février 2025 - 19 h 24 min

    Désolée mais dans mon cas ,sansal et daoud ne font pas partie de la voix de la France en Algérie. La langue française est pour moi un simple vecteur ou un outil de langage ni plus ni moins . Mes pensées sont profondément Algérienne !.

    Le Chat Botté
    11 février 2025 - 19 h 23 min

    «tout simplement inacceptable la détention d’un écrivain français». Disait le Ministre Francais.
    Ma question est la suivante: Depuis quand ce SANGSAL est devenu Francais?
    Ma 2eme question: Connait-il la constitution Onusienne ou il est entrain de péter plus haut que son derriere.
    En effet la constitution onusienne et spécialement l’article concernant les doubles citoyens qui stipule que:
    Tout individu est protégé partout dans le monde a l’exception de son pays d’origine.
    Donc la France avec son ramassi de politiciens n’a aucun droit de regard concernant cet individu.

    Anonyme
    11 février 2025 - 19 h 19 min

    Écrivain français ???

    Poumbidji carmen
    11 février 2025 - 19 h 18 min

    L’on cherche encore chez les néo colonisés ce comportement abject qui refuse les siens mais dès qu’il aperçoit des whites accoure et s’accroche à leurs pines pour la sucer comme ce sansal qui refuse sa peau cacao.

    Lucifer
    11 février 2025 - 19 h 09 min

    L’Algérie qu’on aime tant c’est bon pour les cas sociaux . L’Algérie ne te demande pas de l’aimer ou de la haïr . L’Algérie va vous faire rembourser tous le mal que vous lui avez fait et récupérer au centuple l’argent de ce brave peuple et de vos larcins espèce de sous hommes .

      Hamid
      12 février 2025 - 2 h 37 min

      When I see our enemies whatever their actions defending the traitor via free speech and other nonsense , I’ve got the feeling that they are just putting lipstick on his betrayal with a cheap layer of paint as a writer .He’s too much pampered and turned into ways that make him what he is now : a domesticated pig , but a pig with lipstick remains still a pig as the saying goes .That’s a quick comment on this subservient from hell , bye for now .May Allah bless our country ! Tahia Eldzair now and always .. ………

    HierEncore
    11 février 2025 - 16 h 43 min

    Jean Ferrat
    UN AIR DE LIBERTÉ
    Les guerres du mensonge les guerres coloniales
    C’est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs
    Quand vous les approuviez à longueur de journal
    Votre plume signait trente années de malheur

    La terre n’aime pas le sang ni les ordures
    Agrippa d’Aubigné le disait en son temps
    Votre cause déjà sentait la pourriture
    Et c’est ce fumet–là que vous trouvez plaisant

    Ah monsieur d’Ormesson
    Vous osez déclarer
    Qu’un air de liberté
    Flottait sur Saigon
    Avant que cette ville s’appelle Ville Ho–Chi–Minh

    Allongés sur les rails nous arrêtions les trains
    Pour vous et vos pareils nous étions la vermine
    Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein
    Mais les rues résonnaient de paix en Indochine

    Nous disions que la guerre était perdue d’avance
    Et cent mille Français allaient mourir en vain
    Contre un peuple luttant pour son indépendance
    Oui vous avez un peu de ce sang sur les mains

    Ah monsieur d’Ormesson
    Vous osez déclarer
    Qu’un air de liberté
    Flottait sur Saigon
    Avant que cette ville s’appelle Ville Ho–Chi–Minh

    Après trente ans de feu de souffrance et de larmes
    Des millions d’hectares de terre défoliés
    Un génocide vain perpétré au Viêt–Nam
    Quand le canon se tait vous vous continuez

    Mais regardez–vous donc un matin dans la glace
    Patron du Figaro songez à Beaumarchais
    Il saute de sa tombe en faisant la grimace
    Les maîtres ont encore une âme de valet

    AFB
    11 février 2025 - 16 h 30 min

    Allah a dit dans la sourate Le Tonnerre 13 verset 11: « Allah ne modifie pas l’état d’un peuple tant qu’ils ne modifient pas ce qui est en eux-même ».
    إِنَّ اللَّهَ لاَ يُغَيِّرُ مَا بِقَوْمٍ حَتَّى يُغَيِّرُواْ مَا بِأَنفُسِهِمْ
    (سورة الرعد ١١)…

    AFB
    11 février 2025 - 16 h 12 min

    Le Chérif Boubaghla, le visage noirci par la poudre du combat, allait à la bataille armé de ses longs fusils somptueusement enjolivés…
    Que sont devenus ces fameux longs fusils somptueusement enjolivés ?

    Prison, inégalités et haine de l'autre anciennement appelé liberté, égalité et fraternité
    11 février 2025 - 16 h 00 min

    En Algérie sansal passera au tribunal quand ce sera son tour . La justice du téléphone comme en France ne peut se concevoir dans un état égalitaire.

    Anonyme
    11 février 2025 - 15 h 55 min

    les s d f et sans abris devraient se rendre à l’Elysée pour une bonne douché et un bon repas . À ce moment la macron pourra venir parler d’honneur ce pantin bourgeois et émasculé .

    Anonyme
    11 février 2025 - 15 h 52 min

    « ……….( Suivra ) « 
    Je Pensais qu avec cet Acte Chirurgical d une précision sans pareil , autant les 2 Bougnoules Neo harkis que leur Maîtres Nazisionistes en avaient eu Assez pour stimuler un Suicide qui pourrait peut être plaider pour leur réinsertion post mortem dans l Ensemble Humain ….Mais là !!! Avec «……  ( Suivra) » , ça va être une Liquéfaction , une tâche sur le Sol que seul Berurier l Immonde sait Dessiner quand il ne se retient plus …..
    Merci d Avance ….

    Tu rentreras plus jamais chez toi
    11 février 2025 - 15 h 50 min

    Il faut fouiller le consul de France j’usqu à l’anus quand il vient rendre visite à son pseudo ressortissant . Sait on jamais qu’il lui refourgue du cyanure pour échapper et abréger son châtiment.

    Bou-vilène
    11 février 2025 - 15 h 45 min

    sansal est en train de moisir en prison et daoud s’il vient à mettre les pieds en Algérie suivra cette même trajectoire .
    On ne négocient jamais avec des terroristes .

    Bouffe tes crottes de nez
    11 février 2025 - 15 h 41 min

    Jamais on entend un suédois , un allemand , un italien ou des turcs venir fourrer son groin dans nos affaires internes .
    Seul la France la ramène sans cesse avec comme point en commun une nuit cauchemardesque de 132 ans . Si on vous à botter le cul en 1962 c’ést pas pour rien.

      Anonyme
      12 février 2025 - 8 h 40 min

      Pour le moment c’est vous qui menacez !

    Notre ami le roi pd 6
    11 février 2025 - 15 h 34 min

    Ne pas oublier les écrivains qui ont eu l’audace d’écrire sur la dictature du gourbi de l’Ouest le hmarrok pour lesquelles sont tombés dans un traquenard et appauvrit par le régime brutal et policier de cette misérable France passée dans l’art du deux poids deux mesures.

    Cheyenne
    11 février 2025 - 13 h 20 min

    Comprendre que les devoirs se sont fait sous la table , macrouille adore sa petite brunette de 75ans . Elle est unique comme il dit et bosse mieux que son homme brigitte .

    Ninja DZ
    11 février 2025 - 13 h 13 min

    Le lècheur des hemoroides simplet driencourt , il compte faire son opération lui même en tenue léopard?.
    M d r.

    Mongson
    11 février 2025 - 12 h 41 min

    Cela participe à une régression culturelle voulue et destinée aux Agériens . Le trisomique sansal nous est présenté comme le modèle à suivre. Chétif, inculte , malade, idiot mais surtout dépourvu d’honneur et de virilité , ce modèle périmé se doit comme précisé dans cette article être la seule voie à suivre pour faire partie des leurs tout en éructant le plus savant de notre perception qui est le choix . Ici tu n’aimes pas sansal donc tu n’aime pas la France ce qui au passage est vrai si telle est votre désire. Ils peuvent bien aller se faire mettre et bien profond .

    Anonyme
    11 février 2025 - 12 h 38 min

    Vous oubliez un détail concernant les écrivains mis au banc après la fin de la guerre mondiale de 1945.
    La Guerre d’Algérie, en effet, date de 1954 à 1962 et nous sommes en 2025. Cherchez l’erreur !

    Le Portrait De Dorian Gray
    11 février 2025 - 12 h 20 min

    Sang Sale est makhnazi et un agent franco-makhnazi-sioniste, de papier Algérien sans « OQTF » ni « droit du sol » à la franchouillarde et n’est en rien un écrivain, il a occupé des fonctions étatiques en Algérie.
    Pour reprendre @Médiocre Pour Les Nuls 2024/11/06 :
    Cela me fait vraiment plaisir de voir ce genre de récompense décerné à un scribouillard comme Daoud, la France a atteint un niveau de médiocrité on se demande si dans ce pays il y a eu des écrivains ou poètes, avec des pseudos écrivains ou pseudos philosophes tel que bhl ou attali la France n’est en aucun cas un pays de littérature ce pays est une arnaque.

    Ali
    11 février 2025 - 11 h 44 min

    Très bon article. Ce miserable sang sal est ungra. Devenu un agent des services français doit paye très cher … il na rien d’écrivain c’est un ennemi des algeriens de l’islam. Il fait ce que ses maîtres lui disent…. prison à vie . Maudi maroki

    Anonyme
    11 février 2025 - 11 h 42 min

    On parle du traitre écrivaillon Sansal et c’est très bien mais ce sale type n’avait aucune fonction officielle hors « bougnoule consentant de service » pour kippaland via la France.
    Mais qu’est devenu Khalida Toumi qui avait exactement la même posture et les mêmes fonctions que Sansal a l’égard de l’Algérie (visites de « courtoisies » chez ses maîtres sionistes)?
    Plus de son, plus d’image mais une « retraite » payée par le contribuable algérien pour cette ennemie de l’Algérie…

    Anonyme
    11 février 2025 - 11 h 03 min

    Sansal! ah ce minable diable qui a détruit son âme dans les caniveaux de paris en échange dune écriture malsaine et pleine de rancoeur et dégoût.. Il ne mérite que mépris, dédain et bien plus que de la haine.

    Rachid lamamra
    11 février 2025 - 10 h 25 min

    Article bien documenté et qui prouve que sansal souffre d un dédoublement de personnalité . A ajouter aux faits historiques rapportes ici que brazillac était pupille de la nation car son père , lieutenant de l armée française avait été tué au combat et au Maroc lors de la camappgne du maréchal liautey pour l occupation de ce pays. De plus de Gaulle a refusé de gracier brazillac malgré le fait que celui ci était fils d un officier mort au combat pour la france

    Anonyme
    11 février 2025 - 9 h 55 min

    Article excellent et merveilleux que les deux bougnoules, faussaires et prétentieux de la littérature, Sansal et Daoud, ne pourront jamais pondre.

      Anonyme
      11 février 2025 - 14 h 45 min

      Un léger problème puisque que l’information est faussée
      avec une san(G)sure liée au droit du sol et n’acceptant aucune remarque, même sensée et surtout anachronique comme c’est le cas dans la présentation du sujet!

    Anonyme
    11 février 2025 - 8 h 29 min

    La france cet étrange pays qui vit des expériences et découvertes des autres nations, des pillages de ses anciennes colonies . cocorico son cri de guerre dans la bassecour pour épater les poules qui pondent elles! La france de la baguette du béret et du litron de pinard. Le france qui déchaine sa haine sur la la gloire algérienne! La france qui déroule son cycle de mensonges et calomnies sur les plateaux télé des propriétaires fascistes et racistes qui pour la plupart sinon la totalité ont construit leurs magots avec les pillages et l’exploitation honteuse des richesses africaines.la france bâtie avec la sueur et les larmes des immigrés! la france des corrompus et des pervers abonnés aux vices fabriqués chez le makhzan. Pourtant i y a une France généreuse digne magnanime et souveraine occultée par les bavards crieurs de rues et autre brailleurs.les zammor chiotti lepen daoud sansal mhennisifaoui totaillo knafo golnadel pro arnaud et tout ce ramassis qui bouffe au mauvais ratelier!

      Anonyme
      11 février 2025 - 14 h 48 min

      Pourquoi donc vivez-vous en France ? Il faut mettre ces idées en adéquation avec soi-même!

        Anatole France
        12 février 2025 - 0 h 28 min

        Tu devrais commencer par appliquer ton principe en retournant vivre dans un ghetto.

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