Algérie-Niger : cycle de formation à Niamey au profit de diplomates nigériens
Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’étranger, a organisé, avec le soutien pédagogique de l’Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI), relevant du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, un cycle de formation spécialisée au profit de diplomates nigériens au Centre international des conférences, Mahatma Gandhi, à Niamey.
Ces ateliers de formation organisés en deux phases, du 5 au 18 février, autour des thèmes «les règles du protocole», «l’élaboration des documents diplomatiques» et «les techniques de la négociation», visent à renforcer les capacités techniques et professionnelles des diplomates du ministère des Affaires étrangères du Niger, afin de leur permettre de faire face aux nombreux défis complexes auxquels est confronté le monde moderne.
Dans ce sillage, les participants aux travaux de ce cycle ont salué la bonne organisation et la qualité de la formation, grâce aux efforts des experts algériens chargés de la gestion de ces ateliers.
Ils ont mis en avant cette expérience réussie qui leur a permis de renforcer leurs compétences, souhaitant participer à d’autres cycles de formation à l’avenir.
Les participants ont, dans ce sens, exprimé leurs sincères remerciements à l’Algérie pour cette initiative qui tend à renforcer la coopération, la coordination et le transfert d’expertises.
De son côté, Samir Ghrimes, enseignant associé à l’IDRI ainsi qu’à l’Ecole nationale d’administration (ENA), a souligné l’importance de cette session et le nombre de participants, faisant savoir qu »«il a abordé, à travers son atelier sur les négociations internationales, notamment celles liées aux instruments juridiques internationaux ayant trait à l’environnement et aux changements climatiques, les négociations en général, leur définition et leurs règles et fondements, ainsi que les compétences nécessaires que doit avoir un négociateur, outre des exemples sur les textes juridiques internationaux relatifs à la sécurité biologique».
Il a également souligné «la grande interaction et le débat ouvert entre les participants aux travaux de cette session de formation».
Par ailleurs, Mohamed Guechtouli, responsable à la direction générale du protocole au ministère des Affaires étrangères, a passé en revue les principaux points qu’il a abordés lors de son atelier sur les règles du protocole et les principes généraux.
L’ambassadeur d’Algérie au Niger, Saâdi Ahmed, avait affirmé lors de l’ouverture de cette session de formation, que l’Algérie demeurerait engagée à soutenir le Niger dans toutes les circonstances, en faveur de la paix, du développement et de la souveraineté nationale.
Il a exprimé son souhait que cette formation, dispensée au profit des diplomates nigériens, soit couronnée de succès et qu’elle contribuerait à enrichir leurs expertises dans les domaines diplomatiques.
R. I.