Deux ou trois réponses crues au crétin invétéré du Front national Julien Odoul
Par Karim B. – Quand vous écoutez les nervis du Rassemblement national – de son vrai nom le Front national, en fait, qui n’a pas dévié de sa ligne raciste d’un iota – parlant de l’Algérie, vous n’avez pas besoin d’attendre la suite du premier mot pour deviner les âneries qui vont suivre : visa, visa et encore visa ! C’est ce qu’a répété le perroquet Julien Odoul encore ce matin sur – bien sûr – CNews.
Interrogé sur l’attitude que la France «devra» adopter face aux «provocations» de l’Algérie qui vient, une nouvelle fois, de refuser d’accueillir un de ses ressortissants faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français, le député de Marine Le Pen a ruminé le même foin revenu de l’estomac : supprimer les visas, arrêter l’aide au développement et prohiber les transferts d’argent. Voilà donc les trois solutions préconisées par Retailleau le brun qui se prend pour le dieu Odin et sa colonie de mioches qui jouent à la marelle sur les plateaux des télévisions françaises transformées en jardins d’enfants.
Ce gamin de Julien Odoul mérite donc une fessée, sous forme de réponses ludiques à ses idioties qu’il a apprises par cœur mais dont il ne saisit même pas les enjeux, ignare qu’il est des relations internationales et des principes qui les sous-tendent. Commençons par les visas. Ce sésame que l’extrême-droite française dégaine à chaque duel algéro-français, est un flûteau que ces blablateurs utilisent pour attirer les oiseaux. Les oiseaux étant ces pauvres téléspectateurs français tournés en bourriques par leurs grandes-gueules dont ils préféreraient qu’ils se taisent et que tous ces pipeaux soient remplacés par des feuilletons à l’eau de rose et des films de série B pour retraités.
Vos visas, sieur Odoul, on s’en torche, vous le voyez !
Quant à cette «aide au développement» supposée de 140 millions d’euros, que vous et vos semblables chantent à en perdre la voix, c’est votre propre ambassade à Alger qui l’a démentie et qui a informé les énergumènes de votre engeance qu’elle se limitait à quelques bourses dérisoires. Celle-ci sont octroyées à des étudiants qui, de toutes les façons, resteront en France une fois leurs études terminées et seront les héritiers de ces pauvres Algériens que vos prédécesseurs ont exploités durant ce que vous appelez chez vous les Trente Glorieuses. Dîtes donc à votre papa de vous réapprendre cette autre partie de votre honteuse histoire !
Vous récidivez, par ailleurs, en abordant les transferts d’argent qui devraient être prohibés pour «punir» l’Algérie. Mais de quels transferts parlez-vous, sieur Odoul ? Vous, l’ignorant qui confondez entre l’Algérie et le Maroc, savez-vous que nos émigrés n’utilisent jamais les canaux financiers classiques et ramènent LEUR argent dans leur porte-monnaie et le changent sur place au marché noir ? Comment comptez-vous donc les en empêcher ? En les rackettant ? En les empêchant de se servir de LEUR argent comme bon leur semble ?
Si, pour les Algériens, ce que ce Julien Odoul et les Français du même acabit racontent entre par une oreille et sort par l’autre, ce sont surtout les Français qui subissent leur diarrhée verbale nauséabonde qui leur font de la peine. Pauvres Français obligés d’endurer ce supplice qui leur est infligé par leur marmaille bruyante que nous invitons à aller péter dans les fleurs, ça sentira meilleur.
K. B.
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